Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Retour de la diaspora: Un impératif en temps de crise

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Retour de la diaspora: Un impératif en temps de crise

    La fuite des cerveaux, on en parle depuis des années, mais quid du phénomène inverse ? Le retour vers le pays d’origine, même s’il est timide et difficile à quantifier avec l’absence de données, est aujourd’hui une réalité. Le phénomène a évolué ces derniers temps. Cela pour dire que parallèlement aux départs importants de l’élite nationale, il y a ceux qui ont eu le courage d’effectuer un retour au bercail, avec dans les bagages des idées novatrices et des projets porteurs pour l’économie nationale.

    Fin octobre dernier, le Centre culturel français (CCF) a été pris d’assaut par un nombre impressionnant d’étudiants venus s’inscrire au Test de connaissance du français (CCF). Une étape nécessaire pour des études en France.

    Cette ruée a fait couler beaucoup d’encre. Le fait que cette course aux inscriptions au CCF pour réaliser le rêve français intervienne en période de crise a donné libre cours à tous les commentaires et analyses. Certains ont trouvé légitime cette tentation de joindre l’autre rive, vu les difficultés que traverse le pays et les sombres perspectives en matière d’emploi, alors que d’autres, notamment parmi la classe politique, n’ont pas manqué de lancer des critiques acerbes à ces milliers d’étudiants. Et pourtant, le phénomène n’est pas nouveau.

    Le départ massif des étudiants algériens à l’étranger remonte aux années 70 avec les bourses octroyées par l’Etat à l’époque et dont bon nombre de bénéficiaires ne sont pas rentrés au pays, constituant aujourd’hui une bonne partie de la matière grise valorisée à l’étranger, mais aussi de l’immigration algérienne.

    La fuite des cerveaux, on en parle depuis des années mais quid du phénomène inverse ? Le retour vers le pays d’origine, même s’il est timide et difficile à quantifier avec l’absence de données, est aujourd’hui une réalité. Le phénomène a évolué ces derniers temps. Cela pour dire que parallèlement aux départs importants de l’élite nationale, il y a ceux qui ont eu le courage d’effectuer un retour au bercail, avec dans les bagages des idées novatrices et des projets porteurs pour l’économie nationale.

    Les exemples sont bien là et démontrent l’attachement des Algériens d’ailleurs à la terre de leurs ancêtres. Entre ici et là-bas avec une double présence, ils arrivent à s’organiser, en dépit des difficultés, même si certains ont abandonné le rêve «algérien» face à la rudesse du terrain. Kamel, Mourad, Zouhir, Morgane, Sophienne et bien d’autres font partie de cette nouvelle génération d’immigrés rentrés au pays au début des années 2000 pour réaliser des projets qui leur tenaient à cœur, soit en solo ou en partenariat.

    C’est ainsi qu’à titre d’exemple, Jumia Algérie, Kollirama, Imadrassa, des unités de production dans l’agroalimentaire et des projets agricoles ont vu le jour à grâce à une volonté de réussir dans son pays d’origine. Une volonté qui a permis aux porteurs de ces idées de surmonter tous les obstacles «même si le terrain est souvent rude», s’accordent-ils à dire.

    Déjà en 2014, vingt-cinq projets d’investissement dans divers secteurs avaient été annoncés dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’industrie agroalimentaire, de l’agriculture et des TIC à Alger, Tizi Ouzou, Khenchela, Oum El Bouaghi, Béjaïa, Constantine, Oran, Mostaganem, Tlemcen et Sidi Bel Abbès.

    Depuis, les appels se sont multipliés du côté des pouvoirs publics à l’égard de ce réservoir d’élites à l’étranger pour les inciter à venir contribuer à la construction de l’économie hors hydrocarbures. C’est le cas en particulier depuis 2015 avec les difficultés financières. A partir de cette période, le cap est mis, entre autres, sur le développement de l’entrepreneuriat innovant et le transfert de la connaissance avec l’appui de la diaspora, d’autant que l’Algérie dispose d’une importante communauté de compétences expatriées organisées, dont l’apport serait le bienvenu dans le contexte actuel.

    D’ailleurs, tout récemment, en octobre dernier, on a annoncé le retour de plus de 200 chercheurs de la communauté algérienne établie à l’étranger activant dans d’importantes entreprises de haute technologie dans le monde dans le cadre du projet Alger smart ville. Ce qui fera dire à Mme Fatiha Slimani, responsable du dit projet : «Les compétences nationales de la diaspora reviennent au bercail, c’est pour dire que l’exode de la matière grise algérienne commence à connaître le phénomène inverse, nos scientifiques rentrent au pays.»
    Le professeur Riad Hartani fait partie de ces jeunes scientifiques qui sont revenus au pays.

    Lui qui a à son compte la création d’un incubateur (endroit où se développent les start-up) à la Silicon Valley (Etats-Unis) et qui a participé à la création de la ville intelligente de Séoul, occupe actuellement le poste de consultant à la wilaya d’Alger, selon la chargée des investissements de la wilaya. Un autre chercheur a été récupéré dans le nucléaire. Mais il a dû renoncer à bien des avantages.

    dossier réalisé par Samira Imadalou
    El Watan, 13 novembre 2017


  • #2
    Les mafieux corrompus et incompétents du cartel ANP/FLN ont toujours joué la carte de la menace étrangère et de Hizb Français pour diaboliser la diaspora algérienne et manipuler les Algériens en leur faisant peur du changement pour justifier leur maintien au pouvoir. A cause de cette stratégie machiavélique des mafieux du cartel ANP/FLN, l'Algérie a été longtemps dirigée par des incompétents: Boumediène, Chadli, Bouteflika, Ouyahia, Sellal, Belkhadem, Tebboune...etc. L'Algérie a littéralement perdu des milliers de milliards de $ de revenus potentiels durant les 50 dernières années parcequ'elle a été dirigée et sabotée par les mafieux incompétents du cartel ANP/FLN. L'Algérie a été tellement sabotée et souillée par les mafieux du cartel ANP/FLN qu'un mort-vivant totalement inapte est resté au pouvoir pendant 6 ans le plus normalement du monde et il a fallu le déclenchement du Hirak pour forcer le cartel mafieux ANP/FLN à abandonner un mort-vivant qu'il a défendu avec ferveur et à qui il voulait offrir un 5e mandat.

    Avec des dirigeants compétents, le PIB de l'Algérie serait d'au moins 500 milliards $ en 2021 et la monnaie algérienne serait la monnaie la plus forte d'Afrique.

    Commentaire


    • #3
      il y a ceux qui ont eu le courage d’effectuer un retour au bercail
      Il ne s'agit pas tant de courage mais, avant tout, d'absence de contraintes, ou du sentiment qu'on aura plus facile à réussir en Algérie que là où on se trouvait précédemment. En effet, la plupart des gens qui retournent sont jeunes, sans enfants à scolariser, donc libres de partir à l'aventure pour tenter leur chance.

      Y en a qui réussissent certes, mais la plupart se retrouvent perdus, noyés dans une masse bureaucratique inextricable où il faut des jours et des semaines pour effectuer une démarche qui, ailleurs, ne prend que 10 minutes.

      Si j'ai appris quelque chose au niveau professionnel ces dernières années, c'est qu'avant de décider de partir s'installer dans un pays, fût-t-il celui de ses ancêtres, il faut avant tout en posséder les codes: ou du moins s'en imprégner très vite. Sans quoi, c'est peine perdue
      Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

      Commentaire

      Chargement...
      X