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20 mars 2021
Des pluies torrentielles qui se sont abattues sur la wilaya d'Oran hier matin ont provoqué des inondations un peu partout à travers la ville.
En l'espace de moins de deux heures, plusieurs artères étaient totalement inondées, au grand dam des piétons et des automobilistes complètement bloqués. La route du port n'a pas été épargnée par les dégâts de la pluie. Au niveau de ce tronçon le pire a été évité. La chaussée a été envahie par des pierres de différentes tailles. En effet, des déblais de chantier ont été charriés par les eaux pluviales sur plusieurs kilomètres la rendant impraticable et dangereuse pour les automobilistes. Selon des témoignages des riverains, ces déblais sont des détritus d'un chantier qui était entamé sur cet axe névralgique de ville d'Oran, qui ont été abandonnés et livrés aux aléas de la nature. Cette situation a causé des désagréments aux conducteurs.
Bon nombre de routes et de ronds-points ont été inondés.
Une grande partie des routes s'est transformée en lac à l'instar du rond-point Cherfaoui ou la Glacière, El Morchid, Haï Es-Sabah, une partie de la ligne du bus B et celle du 4G aussi. Des axes routiers relevant des zones Est de la ville (Haï Es-Sabah-cité Djamel-USTO), le rond-point de Haï Es-Sabah et le rond-point pépinière dans la commune de Bir El Djir ont connu le même sort.
Des dizaines d'interventions ont été effectuées par les éléments de la protection civile et les services communaux pour le pompage de l'eau. Même constat dans les communes de Hassi Bounif, Bir El Djir, Es-Sénia, Bethioua, Arzew, Oran, Sidi Chami.
En plus de ces axes routiers, plusieurs groupements d'habitation ont été, par ailleurs, menacés par les eaux. Le bidonville dit CUMO à Es-Sénia a été submergé par les eaux de pluie. Les infiltrations d'eau ont été aussi signalées dans plusieurs quartiers notamment au niveau du vieux bâti, El Barki, El Kerma, Sidi Chami et Derb, plusieurs habitations situées au rez-de-chaussée ont été inondées.
Les assurances données par les communes de la wilaya à travers leurs bilans relatifs aux opérations de curage des avaloires, en prévision de la saison des pluies, ont paru «décalées» par rapport à une réalité de terrain. Les rues d'Oran sont devenues très vite impraticables à la circulation automobile, provoquant la colère des citoyens qui n'ont pas manqué d'exprimer leur courroux à l'endroit des responsables, surtout qu'au niveau de plusieurs quartiers et rues les réseaux d'évacuation des eaux pluviales étaient défaillants.
par J. Boukraa
Le Quotidien d'Oran
Des pluies torrentielles qui se sont abattues sur la wilaya d'Oran hier matin ont provoqué des inondations un peu partout à travers la ville.
En l'espace de moins de deux heures, plusieurs artères étaient totalement inondées, au grand dam des piétons et des automobilistes complètement bloqués. La route du port n'a pas été épargnée par les dégâts de la pluie. Au niveau de ce tronçon le pire a été évité. La chaussée a été envahie par des pierres de différentes tailles. En effet, des déblais de chantier ont été charriés par les eaux pluviales sur plusieurs kilomètres la rendant impraticable et dangereuse pour les automobilistes. Selon des témoignages des riverains, ces déblais sont des détritus d'un chantier qui était entamé sur cet axe névralgique de ville d'Oran, qui ont été abandonnés et livrés aux aléas de la nature. Cette situation a causé des désagréments aux conducteurs.
Bon nombre de routes et de ronds-points ont été inondés.
Une grande partie des routes s'est transformée en lac à l'instar du rond-point Cherfaoui ou la Glacière, El Morchid, Haï Es-Sabah, une partie de la ligne du bus B et celle du 4G aussi. Des axes routiers relevant des zones Est de la ville (Haï Es-Sabah-cité Djamel-USTO), le rond-point de Haï Es-Sabah et le rond-point pépinière dans la commune de Bir El Djir ont connu le même sort.
Des dizaines d'interventions ont été effectuées par les éléments de la protection civile et les services communaux pour le pompage de l'eau. Même constat dans les communes de Hassi Bounif, Bir El Djir, Es-Sénia, Bethioua, Arzew, Oran, Sidi Chami.
En plus de ces axes routiers, plusieurs groupements d'habitation ont été, par ailleurs, menacés par les eaux. Le bidonville dit CUMO à Es-Sénia a été submergé par les eaux de pluie. Les infiltrations d'eau ont été aussi signalées dans plusieurs quartiers notamment au niveau du vieux bâti, El Barki, El Kerma, Sidi Chami et Derb, plusieurs habitations situées au rez-de-chaussée ont été inondées.
Les assurances données par les communes de la wilaya à travers leurs bilans relatifs aux opérations de curage des avaloires, en prévision de la saison des pluies, ont paru «décalées» par rapport à une réalité de terrain. Les rues d'Oran sont devenues très vite impraticables à la circulation automobile, provoquant la colère des citoyens qui n'ont pas manqué d'exprimer leur courroux à l'endroit des responsables, surtout qu'au niveau de plusieurs quartiers et rues les réseaux d'évacuation des eaux pluviales étaient défaillants.
par J. Boukraa
Le Quotidien d'Oran
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