Parmi toutes les activités relevant de l’entreprise Sonatrach, celle relative à la raffinerie et à la pétrochimie peut être considérée comme essentielle dans la relance économique engagée par le président de la république et mise en œuvre par le groupe Sonatrach par le fait qu’elle participe à une économie en devises fortes loin d’être négligeable. En effet, la mission principale de cette activité est de répondre aux besoins du marché national en produits pétroliers divers et éviter ainsi d’avoir recours à leur importation, à des prix trop élevés alors que la matière première existe chez nous et nous la fournissons aux grandes entreprises pétrolières multinationales à des prix souvent dérisoires.
« L’activité Raffinerie et Pétrochimie a été créée en 2018, juste après que l’activité ‘aval’ ait été scindée, activité qui vient juste après l’activité ‘transport’ et qui était composée de plusieurs segments, le GNL et la liquéfaction du gaz, la séparation du GPL, le raffinage et la pétrochimie. Donc en juillet 2018, la nouvelle organisation mise en place par le groupe Sonatrach a permis la création de cette acitvité qui s’occupe du raffinage et de la pétrochimie », nous a expliqué M. Batouche Boutouba, directeur général adjoint chargé de l’activité Raffinerie/Pétrochimie.
L’activité Raffinerie et Pétrochimie a un lien direct avec le citoyen car elle produit les carburants, explique notre interlocuteur qui nous informe qu’ils sont chargés de la production du GPL, du Butane/Propane, des deux grades d’essence, du Jet (Kérosène), du gasoil, ceci pour la division raffinage. Quant à la division pétrochimie, elle produit le méthanol (destiné principalement à l’export), les PEHD ».
L’activité Raffinerie Pétrochimie gère cinq raffinerie au niveau national dont deux au Sud et trois au Nord pour le raffinage du brut, une raffinerie de condensat à Skikda où est située aussi une raffinerie pour le brut. Les autres sont situées à Arzew, à Alger, à Adrar et à Hassi Messaoud. Il existe aussi deux complexes pétrochimiques, un pour le méthanol à Arzew et celui de PEHD à Skikda. L’effectif de cette activité atteint 6520 employés, à 100 % algériens, tous grades et toutes spécialités confondues.
Capacités de traitement en crescendo
La capacité de traitement de l’activité Raffinerie et Pétrochimie a atteint 25 millions de tonnes de brut par an et 5 millions de tonnes de condensat. Les raffineries sont alimentées en brut de Hassi Messaoud via le pipe qui se dirige vers Bejaia pour l’export mais, à Béni Mansour, il y a une partie qui est dirigée vers la raffinerie de Skikda. Ensuite, il y a les deux autres raffineries du Nord (Alger et Arzew) qui sont aussi alimentées à partir de Hassi Messaoud. Pour le complexe Méthanol d’Arzew, il est alimenté à partir de Hassi R’Mel.
Pour le PEHD (complexe pétrochimique de Skikda), la capacité du complexe avoisine les 390 tonnes par jour (soit environ 140 000 T/an). Le PEHD sert à la fabrication de certains tubes et tuyaux, du plastique pour les serres, les bouchons des bouteilles, etc…
Concernant le carburant, la production nationale du Jet (carburant aviation) suffit pour couvrir la demande nationale et celle de transit ; celle du gasoil atteint 10 millions de tonnes par an mais la demande du marché national étant supérieure aux capacités, une partie est importée. Mais après la mise en production d’une nouvelle ligne, la demande nationale en gasoil sera satisfaite entièrement.
Pour ce qui est de l’essence, l’Activité Raffinage et Pétrochimie a pu satisfaire le marché nationale pour l’année 2020 avec l’entrée en production de la raffinerie d’Alger au mois de mars 2020, ce qui fait que l’Algérie n’a pas importé d’essence et : « nous comptons continuer sur notre lancée pour l’année en cours », déclare M. Batouche.
L’exportation en ligne de mire
« Nous avons arrêté l’exportation du gasoil en 2005 car la demande nationale avait sensiblement augmenté et, petit à petit, nous ne sommes plus arrivé à la satisfaire totalement. Cette année, à cause de la covid19 qui a causé une un ralentissement sensible de l’activité économique, nous avons exporté une certaine quantité de carburant (essence et gasoil). En outre, nous pourrons envisager une exportation plus conséquente après l’entrée en production de la raffinerie de Hassi Messaoud, mais aussi en fonction de l’évolution du marché national », a précisé notre interlocuteur en réponse à une question concernant l’exportation des produits raffinés, notamment l’essence et le gasoil. Ainsi, nous apprenons que le marché national a connu une évolution de 7% de 2012 jusqu’en 2017/2018, ce qui est assez important puis, il y a eu une certaine stabilité après l’augmentation des prix de l’essence.
Les produits issus du raffinage
Le premier responsable de l’activité Raffinage et Pétrochimie annonce aussi que les autres produits issus du raffinage sont exportés, à l’instar des huiles de base et lubrifiants qui sont réputées de bonne qualité. Il y a aussi les bitumes qui sont fabriqués au niveau de deux raffineries (Skikda et Arzew).
Un défi relevé par l’activité Raffinerie et Pétrochimie est cité par notre interlocuteur qui nous explique que le goudron est fabriqué à partir du pétrole brut lourd importé alors que le brut algérien est léger, mais cette année, c’est avec du brut algérien que l’unité bitume a réussi à fabriquer la charge pour fabriquer le bitume. Cette réussite a pu être atteinte grâce aux extraits des unités de raffinage, suite à des recherches effectuées par les équipes de l’activité : « c’est un exploit que nous avons réussi au début de l’année 2020 pour lequel les travailleurs de la raffinerie d’Arzew sont à féliciter », rappelle-t-il.
D’autres produits sont fabriqués au niveau de la raffinerie de Skikda, il s’agit des aromatiques, à l’instar du benzène, des solvants et produits utilisés dans l’industrie pétrochimique.
Parmi ces produits, l’Algérie exporte principalement l’huile de base pour les lubrifiants, en plus du naphta et du fuel, le Jet (kérosène).
Tahar Mansour... La patrie news
« L’activité Raffinerie et Pétrochimie a été créée en 2018, juste après que l’activité ‘aval’ ait été scindée, activité qui vient juste après l’activité ‘transport’ et qui était composée de plusieurs segments, le GNL et la liquéfaction du gaz, la séparation du GPL, le raffinage et la pétrochimie. Donc en juillet 2018, la nouvelle organisation mise en place par le groupe Sonatrach a permis la création de cette acitvité qui s’occupe du raffinage et de la pétrochimie », nous a expliqué M. Batouche Boutouba, directeur général adjoint chargé de l’activité Raffinerie/Pétrochimie.
L’activité Raffinerie et Pétrochimie a un lien direct avec le citoyen car elle produit les carburants, explique notre interlocuteur qui nous informe qu’ils sont chargés de la production du GPL, du Butane/Propane, des deux grades d’essence, du Jet (Kérosène), du gasoil, ceci pour la division raffinage. Quant à la division pétrochimie, elle produit le méthanol (destiné principalement à l’export), les PEHD ».
L’activité Raffinerie Pétrochimie gère cinq raffinerie au niveau national dont deux au Sud et trois au Nord pour le raffinage du brut, une raffinerie de condensat à Skikda où est située aussi une raffinerie pour le brut. Les autres sont situées à Arzew, à Alger, à Adrar et à Hassi Messaoud. Il existe aussi deux complexes pétrochimiques, un pour le méthanol à Arzew et celui de PEHD à Skikda. L’effectif de cette activité atteint 6520 employés, à 100 % algériens, tous grades et toutes spécialités confondues.
Capacités de traitement en crescendo
La capacité de traitement de l’activité Raffinerie et Pétrochimie a atteint 25 millions de tonnes de brut par an et 5 millions de tonnes de condensat. Les raffineries sont alimentées en brut de Hassi Messaoud via le pipe qui se dirige vers Bejaia pour l’export mais, à Béni Mansour, il y a une partie qui est dirigée vers la raffinerie de Skikda. Ensuite, il y a les deux autres raffineries du Nord (Alger et Arzew) qui sont aussi alimentées à partir de Hassi Messaoud. Pour le complexe Méthanol d’Arzew, il est alimenté à partir de Hassi R’Mel.
Pour le PEHD (complexe pétrochimique de Skikda), la capacité du complexe avoisine les 390 tonnes par jour (soit environ 140 000 T/an). Le PEHD sert à la fabrication de certains tubes et tuyaux, du plastique pour les serres, les bouchons des bouteilles, etc…
Concernant le carburant, la production nationale du Jet (carburant aviation) suffit pour couvrir la demande nationale et celle de transit ; celle du gasoil atteint 10 millions de tonnes par an mais la demande du marché national étant supérieure aux capacités, une partie est importée. Mais après la mise en production d’une nouvelle ligne, la demande nationale en gasoil sera satisfaite entièrement.
Pour ce qui est de l’essence, l’Activité Raffinage et Pétrochimie a pu satisfaire le marché nationale pour l’année 2020 avec l’entrée en production de la raffinerie d’Alger au mois de mars 2020, ce qui fait que l’Algérie n’a pas importé d’essence et : « nous comptons continuer sur notre lancée pour l’année en cours », déclare M. Batouche.
L’exportation en ligne de mire
« Nous avons arrêté l’exportation du gasoil en 2005 car la demande nationale avait sensiblement augmenté et, petit à petit, nous ne sommes plus arrivé à la satisfaire totalement. Cette année, à cause de la covid19 qui a causé une un ralentissement sensible de l’activité économique, nous avons exporté une certaine quantité de carburant (essence et gasoil). En outre, nous pourrons envisager une exportation plus conséquente après l’entrée en production de la raffinerie de Hassi Messaoud, mais aussi en fonction de l’évolution du marché national », a précisé notre interlocuteur en réponse à une question concernant l’exportation des produits raffinés, notamment l’essence et le gasoil. Ainsi, nous apprenons que le marché national a connu une évolution de 7% de 2012 jusqu’en 2017/2018, ce qui est assez important puis, il y a eu une certaine stabilité après l’augmentation des prix de l’essence.
Les produits issus du raffinage
Le premier responsable de l’activité Raffinage et Pétrochimie annonce aussi que les autres produits issus du raffinage sont exportés, à l’instar des huiles de base et lubrifiants qui sont réputées de bonne qualité. Il y a aussi les bitumes qui sont fabriqués au niveau de deux raffineries (Skikda et Arzew).
Un défi relevé par l’activité Raffinerie et Pétrochimie est cité par notre interlocuteur qui nous explique que le goudron est fabriqué à partir du pétrole brut lourd importé alors que le brut algérien est léger, mais cette année, c’est avec du brut algérien que l’unité bitume a réussi à fabriquer la charge pour fabriquer le bitume. Cette réussite a pu être atteinte grâce aux extraits des unités de raffinage, suite à des recherches effectuées par les équipes de l’activité : « c’est un exploit que nous avons réussi au début de l’année 2020 pour lequel les travailleurs de la raffinerie d’Arzew sont à féliciter », rappelle-t-il.
D’autres produits sont fabriqués au niveau de la raffinerie de Skikda, il s’agit des aromatiques, à l’instar du benzène, des solvants et produits utilisés dans l’industrie pétrochimique.
Parmi ces produits, l’Algérie exporte principalement l’huile de base pour les lubrifiants, en plus du naphta et du fuel, le Jet (kérosène).
Tahar Mansour... La patrie news
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