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L’Organisation non gouvernementale (ONG) de droit français l’Association Le Grand Maghreb (ALGM) et plusieurs associations algériennes, dont celles des activités caritatives et humanitaires, des fils de martyrs et de la société civile ont conclu, récemment à Biskra, une convention de partenariat et de collaboration afin de partager des valeurs et des principes communs, notamment la solidarité, la fraternité, le rapprochement de la société civile algérienne avec sa diaspora à l’étranger et d’engager des actions concertées afin de faire valoir les droits des victimes de l’histoire entre la France et l’Algérie, et cela au besoin par des actions judiciaires auprès des instances juridictionnelles internationales, a-t-on appris.
Ayant pour mission l’entraide humanitaire et caritative, de mener des actions sociales et éducatives aussi bien en France que dans les pays du Maghreb, de l’Afrique subsaharienne et dans les pays du bassin méditerranéen ainsi que la promotion de la francophonie, l’égalité hommes/femmes, d’enraciner des valeurs républicaines et de la citoyenneté et la mise en lumière de l’histoire de la France avec ses anciennes colonies «afin de partager un futur commun avec la reconnaissance des fêlures mémorielles et des faits historiques», est-il précisé, l’ALGM milite présentement pour le retour de tous les crânes des résistants algériens qui sont entreposés dans un musée en France.
C’est la pierre angulaire de cette convention qui vient couronner un travail de longue haleine de cette association pour fédérer tous les intervenants.
Composée de juristes, de fonctionnaires et d’universitaires, elle préconise l’acquisition de moyens et d’outils juridiques pour se placer en tant qu’interlocutrice légale et mandatée avec la mutualisation des archives «afin de faire valoir les droits des victimes de la guerre d’Algérie et de la colonisation française en Algérie», est-il souligné.
Des associations adhèrent au projet
«Entre autres actions, nous œuvrons pour le retour de tous les crânes des résistants algériens qui sont en France, car il est intolérable que des ossements humains puissent être considérés comme des reliques muséales. Il est nécessaire de les enterrer décemment et dignement dans leur région natale. Après les 24 crânes restitués, il va en avoir encore 44 qui seront bientôt rendus à l’Algérie, mais, selon nos estimations, il y a encore environ 500 crânes entreposés au musée de l’Homme de Paris.
Ce serait un geste considérable et appréciable de la France que de rendre tous ces ossements pour l’apaisement des esprits, la cicatrisation graduelle des plaies mémorielles et l’instauration d’un nouveau chapitre dans les relations algéro-françaises. Je remercie les associations signataires de cette convention qui ont adhéré à notre projet et par laquelle nous ont exprimé leur entière confiance», s’est réjoui Brahim Mabrouki, président de l’ALGM.
A noter que celle-ci s’engage aussi à contracter des accords de partenariat, de mécénats ou de sponsoring pour le soutien financier ainsi que technique des événements envisagés, à mettre en valeur les initiatives communes sur les réseaux sociaux et à travers tous les types de médias et à coordonner les actions et le travail associatifs.
Pour renforcer son dossier concernant le retour des crânes d’Algériens transférés en France, l’ALGM a lancé un appel pour que les descendants des victimes de la bataille de Zaâtcha, survenue en 1849 à Lichana dans les Ziban-ouest, à 30 km au nord-ouest de Biskra, se déclarent et la mandatent pour les représenter auprès des instances judiciaires des deux pays.
Dans le but de hâter le rapatriement de tous les restes humains gardés au Musée d’histoire naturelle de Paris et de leur donner une digne sépulture sur leur terre natale, elle compte sur le soutien et l’expertise des associations locales. «Tâche difficile à première vue, mais pas impossible.
Nous avons déjà rassemblé plusieurs dizaines de témoignages et de déclarations de descendants des victimes de la bataille de Zaâtcha, qui est un génocide perpétré par l’armée coloniale contre une poignée de résistants et des civils, dont des paysans, des femmes et des enfants. La mémoire collective a gardé trace de ce massacre à l’issue duquel tous les crânes momifiés des victimes ont été envoyés en France sous le fallacieux prétexte d’études anthropologiques.
Nous sommes satisfaits et soutenons l’initiative de l’ALGM, dénotant d’un intérêt exemplaire des Algériens d’Europe pour l’histoire de leurs ancêtres», a affirmé Mohamed Hassene, président national de l’Association algérienne des actions caritatives et humanitaires (OAACH), dont le bureau central est situé à Biskra.
El Watan.
Ayant pour mission l’entraide humanitaire et caritative, de mener des actions sociales et éducatives aussi bien en France que dans les pays du Maghreb, de l’Afrique subsaharienne et dans les pays du bassin méditerranéen ainsi que la promotion de la francophonie, l’égalité hommes/femmes, d’enraciner des valeurs républicaines et de la citoyenneté et la mise en lumière de l’histoire de la France avec ses anciennes colonies «afin de partager un futur commun avec la reconnaissance des fêlures mémorielles et des faits historiques», est-il précisé, l’ALGM milite présentement pour le retour de tous les crânes des résistants algériens qui sont entreposés dans un musée en France.
C’est la pierre angulaire de cette convention qui vient couronner un travail de longue haleine de cette association pour fédérer tous les intervenants.
Composée de juristes, de fonctionnaires et d’universitaires, elle préconise l’acquisition de moyens et d’outils juridiques pour se placer en tant qu’interlocutrice légale et mandatée avec la mutualisation des archives «afin de faire valoir les droits des victimes de la guerre d’Algérie et de la colonisation française en Algérie», est-il souligné.
Des associations adhèrent au projet
«Entre autres actions, nous œuvrons pour le retour de tous les crânes des résistants algériens qui sont en France, car il est intolérable que des ossements humains puissent être considérés comme des reliques muséales. Il est nécessaire de les enterrer décemment et dignement dans leur région natale. Après les 24 crânes restitués, il va en avoir encore 44 qui seront bientôt rendus à l’Algérie, mais, selon nos estimations, il y a encore environ 500 crânes entreposés au musée de l’Homme de Paris.
Ce serait un geste considérable et appréciable de la France que de rendre tous ces ossements pour l’apaisement des esprits, la cicatrisation graduelle des plaies mémorielles et l’instauration d’un nouveau chapitre dans les relations algéro-françaises. Je remercie les associations signataires de cette convention qui ont adhéré à notre projet et par laquelle nous ont exprimé leur entière confiance», s’est réjoui Brahim Mabrouki, président de l’ALGM.
A noter que celle-ci s’engage aussi à contracter des accords de partenariat, de mécénats ou de sponsoring pour le soutien financier ainsi que technique des événements envisagés, à mettre en valeur les initiatives communes sur les réseaux sociaux et à travers tous les types de médias et à coordonner les actions et le travail associatifs.
Pour renforcer son dossier concernant le retour des crânes d’Algériens transférés en France, l’ALGM a lancé un appel pour que les descendants des victimes de la bataille de Zaâtcha, survenue en 1849 à Lichana dans les Ziban-ouest, à 30 km au nord-ouest de Biskra, se déclarent et la mandatent pour les représenter auprès des instances judiciaires des deux pays.
Dans le but de hâter le rapatriement de tous les restes humains gardés au Musée d’histoire naturelle de Paris et de leur donner une digne sépulture sur leur terre natale, elle compte sur le soutien et l’expertise des associations locales. «Tâche difficile à première vue, mais pas impossible.
Nous avons déjà rassemblé plusieurs dizaines de témoignages et de déclarations de descendants des victimes de la bataille de Zaâtcha, qui est un génocide perpétré par l’armée coloniale contre une poignée de résistants et des civils, dont des paysans, des femmes et des enfants. La mémoire collective a gardé trace de ce massacre à l’issue duquel tous les crânes momifiés des victimes ont été envoyés en France sous le fallacieux prétexte d’études anthropologiques.
Nous sommes satisfaits et soutenons l’initiative de l’ALGM, dénotant d’un intérêt exemplaire des Algériens d’Europe pour l’histoire de leurs ancêtres», a affirmé Mohamed Hassene, président national de l’Association algérienne des actions caritatives et humanitaires (OAACH), dont le bureau central est situé à Biskra.
El Watan.