La secrétaire générale du PT se montre dépitée par «le confinement pseudo sanitaire» qui a détruit l’économie nationale et a conduit à un enseignement universitaire au rabais.
La secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, s’est inquiétée hier, lors d’une conférence de presse tenue à l’issue d’une réunion du comité central du parti, de l’absence de vision politique qui caractériserait le gouvernement actuel, ainsi que d’une politique antisociale qui pourrait, à ses yeux, menacer le pays.
Elle met en garde contre la volonté de vider «la révolution du 22 Février de son contenu» qui préparerait, selon elle, «la défaite de la Révolution de Novembre 1954». Une fois encore, elle souligne que c’est le même régime au pouvoir, caractérisé par les mêmes pratiques. «L’Algérie nouvelle», présentée comme le jardin d’Eden, n’existe, affirme Louisa Hanoune, que dans le journal télévisé de l’EPtv.
La secrétaire générale du PT se montre ainsi dépitée par «le confinement pseudo sanitaire» qui a détruit l’économie nationale, qui a conduit à un enseignement universitaire au rabais et qui a, selon elle, été instrumentalisé par l’Etat pour bâillonner les libertés démocratiques.
Sur le plan économique, elle estime que «l’oligarchie prédatrice» – et ses extensions – est encore là. Elle se manifeste notamment par le harcèlement moral et judiciaire que subissent certains gestionnaires honnêtes. Elle soupçonne une volonté de les remplacer par des éléments de la prédation. «La lutte contre la corruption est sélective, dit-elle, y compris dans l’affaire du financement de la campagne de Bouteflika.»
Sur le plan social, elle met en avant les protestations sociales induites par «l’absence des conditions élémentaires du développement humain et local» et qui constituent «des revendications transitoires dans le processus révolutionnaire».
Louisa Hanoune dénonce l’enseignement universitaire hybride «destructif» qui, en plus du fait qu’il détériore la qualité de l’enseignement, induit une réduction des dépenses – notamment dans les cités universitaires – permettant ainsi la mise en place d’un plan d’austérité qui ne dit pas son nom. «Quand les étudiants ne sont pas présents dans les amphis, ils auront du mal à demander l’amélioration de leurs conditions, il y a là des intentions cachées derrière l’enseignement à distance», dit-elle.
Au sujet de l’augmentation des prix des produits de première nécessité, elle s’étonne du fait que le gouvernement ne puisse pas régler des problèmes «futiles» de la régulation du marché.
Il y a, d’après Mme Hanoune, une «absence totale de vision claire d’anticipation et de prospective». «Nous faisons face à un marché sauvage (‘‘tag ala men tag’’, précise-t-elle), comme si nous n’avions pas de gouvernement du tout. Les signes d’impuissance se manifestent justement dans les petits problèmes», commente-t-elle, en recommandant aux membres du gouvernement «de descendre dans les marchés pour voir la réalité et le désastre provoqué par leur gestion».
En somme, Louisa Hanoune considère que le gouvernement «brasse du vent», notamment en matière de vaccination contre la Covid-19. «Les déclarations tonitruantes se révélées vides et ont été suivies par une absence totale de communication. Aujourd’hui, la ‘‘maarifa’’ (le piston) est une pratique qui se fait même dans la vaccination !» soupire-t-elle.
La dirigeante du Parti des travailleurs considère que «le couvre-feu qui reste en vigueur, sans explication rationnelle, révèle une instrumentalisation de la pandémie de Covid-19 à des fins politiques». «Il est évident que le nombre ridicule de vaccins importés est à mettre en rapport avec l’instrumentalisation de la Covid-19. Une vaccination massive signifie la levée totale du confinement et le retour à la vie normale», glisse-t-elle.
Sur le plan politique, elle fustige le mandat d’arrêt lancé contre «un journaliste» et «des activistes politiques» qu’elle se refuse à nommer, considérant que les dossiers politiques doivent être gérés politiquement et non pas par voie judiciaire. «Nous ne saurions applaudir une démarche qui participe de la judiciarisation de l’action politique», dit-elle.
Et de s’interroger : «Est-ce ainsi que le pouvoir en place souhaite protéger la souveraineté et l’intégrité du pays ? Les demandes d’extradition d’activistes et d’un journaliste, par-delà leurs positions que nous ne partageons pas, ne feront-elles pas l’objet d’un chantage de la part des pays dans lesquels ils résident pour que le gouvernement fasse des concessions (notamment sur le plan économique) au détriment de la souveraineté nationale ?»
Elle appelle à une ouverture politique afin que «chaque courant politique apparaisse à sa vraie nature». Seule l’ouverture du débat permettra, selon Louisa Hanoune, de faire une «décantation politique».
Elle s’indigne, par ailleurs, de l’instruction du ministre de la Justice qui démontre, d’après elle, que la réforme de la justice est un «leurre» et consacre l’hégémonie du pouvoir exécutif sur le pouvoir judiciaire, dans un contexte des plus délétères en matière des droits et des libertés.
El watan
La secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, s’est inquiétée hier, lors d’une conférence de presse tenue à l’issue d’une réunion du comité central du parti, de l’absence de vision politique qui caractériserait le gouvernement actuel, ainsi que d’une politique antisociale qui pourrait, à ses yeux, menacer le pays.
Elle met en garde contre la volonté de vider «la révolution du 22 Février de son contenu» qui préparerait, selon elle, «la défaite de la Révolution de Novembre 1954». Une fois encore, elle souligne que c’est le même régime au pouvoir, caractérisé par les mêmes pratiques. «L’Algérie nouvelle», présentée comme le jardin d’Eden, n’existe, affirme Louisa Hanoune, que dans le journal télévisé de l’EPtv.
La secrétaire générale du PT se montre ainsi dépitée par «le confinement pseudo sanitaire» qui a détruit l’économie nationale, qui a conduit à un enseignement universitaire au rabais et qui a, selon elle, été instrumentalisé par l’Etat pour bâillonner les libertés démocratiques.
Sur le plan économique, elle estime que «l’oligarchie prédatrice» – et ses extensions – est encore là. Elle se manifeste notamment par le harcèlement moral et judiciaire que subissent certains gestionnaires honnêtes. Elle soupçonne une volonté de les remplacer par des éléments de la prédation. «La lutte contre la corruption est sélective, dit-elle, y compris dans l’affaire du financement de la campagne de Bouteflika.»
Sur le plan social, elle met en avant les protestations sociales induites par «l’absence des conditions élémentaires du développement humain et local» et qui constituent «des revendications transitoires dans le processus révolutionnaire».
Louisa Hanoune dénonce l’enseignement universitaire hybride «destructif» qui, en plus du fait qu’il détériore la qualité de l’enseignement, induit une réduction des dépenses – notamment dans les cités universitaires – permettant ainsi la mise en place d’un plan d’austérité qui ne dit pas son nom. «Quand les étudiants ne sont pas présents dans les amphis, ils auront du mal à demander l’amélioration de leurs conditions, il y a là des intentions cachées derrière l’enseignement à distance», dit-elle.
Au sujet de l’augmentation des prix des produits de première nécessité, elle s’étonne du fait que le gouvernement ne puisse pas régler des problèmes «futiles» de la régulation du marché.
Il y a, d’après Mme Hanoune, une «absence totale de vision claire d’anticipation et de prospective». «Nous faisons face à un marché sauvage (‘‘tag ala men tag’’, précise-t-elle), comme si nous n’avions pas de gouvernement du tout. Les signes d’impuissance se manifestent justement dans les petits problèmes», commente-t-elle, en recommandant aux membres du gouvernement «de descendre dans les marchés pour voir la réalité et le désastre provoqué par leur gestion».
En somme, Louisa Hanoune considère que le gouvernement «brasse du vent», notamment en matière de vaccination contre la Covid-19. «Les déclarations tonitruantes se révélées vides et ont été suivies par une absence totale de communication. Aujourd’hui, la ‘‘maarifa’’ (le piston) est une pratique qui se fait même dans la vaccination !» soupire-t-elle.
La dirigeante du Parti des travailleurs considère que «le couvre-feu qui reste en vigueur, sans explication rationnelle, révèle une instrumentalisation de la pandémie de Covid-19 à des fins politiques». «Il est évident que le nombre ridicule de vaccins importés est à mettre en rapport avec l’instrumentalisation de la Covid-19. Une vaccination massive signifie la levée totale du confinement et le retour à la vie normale», glisse-t-elle.
Sur le plan politique, elle fustige le mandat d’arrêt lancé contre «un journaliste» et «des activistes politiques» qu’elle se refuse à nommer, considérant que les dossiers politiques doivent être gérés politiquement et non pas par voie judiciaire. «Nous ne saurions applaudir une démarche qui participe de la judiciarisation de l’action politique», dit-elle.
Et de s’interroger : «Est-ce ainsi que le pouvoir en place souhaite protéger la souveraineté et l’intégrité du pays ? Les demandes d’extradition d’activistes et d’un journaliste, par-delà leurs positions que nous ne partageons pas, ne feront-elles pas l’objet d’un chantage de la part des pays dans lesquels ils résident pour que le gouvernement fasse des concessions (notamment sur le plan économique) au détriment de la souveraineté nationale ?»
Elle appelle à une ouverture politique afin que «chaque courant politique apparaisse à sa vraie nature». Seule l’ouverture du débat permettra, selon Louisa Hanoune, de faire une «décantation politique».
Elle s’indigne, par ailleurs, de l’instruction du ministre de la Justice qui démontre, d’après elle, que la réforme de la justice est un «leurre» et consacre l’hégémonie du pouvoir exécutif sur le pouvoir judiciaire, dans un contexte des plus délétères en matière des droits et des libertés.
El watan