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Vendredi 2 avril : le juge Saadedin Marzoug devient la « coqueluche » des manifestants du Hirak

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    Vendredi 2 avril : le juge Saadedin Marzoug devient la « coqueluche » des manifestants du Hirak



    ALGERIEPART PLUS
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    2 AVRIL 2021
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    Très présent sur les réseaux sociaux depuis plusieurs jours, le juge Saadedin Marzoug est devenu ce vendredi 2 avril la coqueluche des manifestants du Hirak. Des milliers d’Algériennes et d’Algériens ont brandi son portrait ce vendredi dans les marches populaires organisées à Alger, Oran, Constantine, Béjaia, Annaba ou Bouira ainsi que Tizi-Ouzou.

    A travers ce geste fortement symbolique, les manifestants du Hirak ont voulu ainsi exprimer leur entière solidarité avec Saadedin Marzoug qui sera auditionné lors de la prochaine session disciplinaire du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) prévue le 4 au 6 avril en cours. Ce magistrat s’est fait distinguer au début du Hirak en 2019 lorsqu’il avait dirigé courageusement la fronde des juges contre le 5e mandat brigué par Abdelaziz Bouteflika. Saadedin Marzoug fut parmi les fondateurs et leaders du Club des Magistrats, un syndicat autonome non-agréé ni reconnu par les autorités algériennes.

    Et pourtant, ce collectif de juges indépendants a fait bouger les lignes dérangeant fortement le système qui a orchestré une violente campagne d’intimidation et dénigrement pour étouffer ses membres et leaders. Saadedin Marzoug a fait l’objet d’un acharnement particulier de la part du ministère de la Justice depuis qu’il est dirigé en août 2019 par le sinistre Belkacem Zeghmati.

    Saadedin Marzoug est officiellement poursuivi dans trois affaires au total et il a été suspendu de ses fonctions pour une durée de six mois dans une affaire avec la privation de 50% de son salaire, relaxé dans la deuxième affaire tandis que la troisième a été reportée “à la prochaine session disciplinaire” alors qu’il avait auditionné une première fois par le CSM le 25 janvier dernier.

    Aujourd’hui, Saadedin Marzoug devra répondre aux accusations de “violation de l’obligation de réserve”. Selon plusieurs sources concordantes, le ministère de la Justice lui reproche une photo prise en juin 2020 devant la Cour suprême en compagnie de l’ancien procureur adjoint près le tribunal de Sidi M’hamed, Sid Ahmed Belhadi, et diffusé sur son compte Facebook.

    Sid Ahmed Belhadi est l’autre figure populaire de la Justice algérienne saluée et encouragée par le Hirak. Et pour cause, il avait requis la relaxe pour pas moins de 16 militants du Hirak en février 2020. Une attitude qui lui avait valu les foudres de Belkacem Zeghmati et ce dernier a décidé de le punir en le mutant au tribunal d’El Oued, au sud du pays, tout en le poursuivant de « violation de l’obligation de réserve” devant le CSM.

    Ce vendredi 2 avril, les manifestants du Hirak ont tenu à rendre un vibrant hommage à Saadedin Marzoug et Sid Ahmed Belhadi, les deux magistrats qui illustrent cette « indépendance de la Justice », un rêve encore impossible dans cette Algérie étouffée encore et toujours par un régime profondément autocratique et totalitaire.







  • #2
    Hadari was Hadari
    Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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