Une nouvelle énorme polémique vient d’éclater sur les réseaux sociaux en Algérie. Un jeune mineur âgé d’à peine 15 ans a été interpellé ce samedi 3 avril en marge d’une tentative de marche avortée à Alger-centre. Il s’agit du jeune Chetouane Said. Cet enfant mineur participe régulièrement aux manifestations du Hirak. Et ce samedi, un groupe de manifestants s’est élancé dans une nouvelle marche de contestation dans l’espoir de convaincre un grand nombre d’Algérois à les rejoindre dans une nouvelle action pacifique du Hirak.
Mais cette tentative de marche a été rapidement étouffée par un dispositif sécuritaire impressionnant. Plusieurs arrestations ont été signalées et des militants du Hirak ont été embarqués manu militari. Parmi eux, deux mineurs : Chetouane Said et Abdelhafid Mokrab âgé d’à peine 17 ans. Mais lors de sa libération à une heure tardive de la nuit, Chetouane Said est en état de choc. Sa maman infortunée récupère son enfant mineur qui s’effondre en larmes.
Un groupe d’activistes du Hirak est retrouve, plus tard, Chetouane Said. Les deux activistes Soheib Debbaghi et Mohamed Tadjadit, poète et l’une des figures emblématiques du Hirak, filment le jeune Chetouane Said et diffusent plusieurs vidéos sur les réseaux sociaux. Des vidéos dans lesquelles les internautes ont aperçu effectivement un jeune totalement brisé psychologiquement et bouleversé par ce qu’il vient de vivre ou de subir lors de sa garde-à-vue dans un commissariat d’Alger-centre. Chetouane Said fond en larmes et ne contrôle plus ses émotions, mais il n’articule aucune phrase audible ou compréhensible. Mais Soheib Debbaghi et Mohamed Tadjadit prennent la parole et décrivent des sévices sexuels dont aurait été victimes le jeune détenu interpellé en marge d’une manifestation du Hirak. Les accusations sont gravissimes. Les faits décrits par les deux activistes du Hirak sont révulsants.
Mais, pour l’heure, ces accusations de torture et de viol demeurent uniquement des allégations qu’il faut vérifier minutieusement et sur lesquelles il faut enquêter sérieusement pour ne pas verser dans la manipulation de l’opinion publique. Le viol sur mineur est un crime abject. Il ne faudra pas jouer avec les émotions des Algériens dans une affaire aussi sensible. Des sources sécuritaires contactées par Algérie Part nient catégoriquement ces allégations de torture et de sévices sexuels ou de viol. Ces sources crient, à leur tour, au scandale en déplorent une campagne de dénigrement dirigée contre les services de sécurité et affirment que Said Chetouane Said est un enfant mineur instable mentalement « qui se fait manipuler par certains hirakistes malhonnêtes », accusent nos sources. Mais comment peut-on croire en cette thèse si aucune enquête minutieuse étayée par des faits palpables n’est menée par une mission d’inspection de la DGSN ? La polémique ne cesse d’enfler sur les réseaux sociaux et cette nouvelle affaire risque d’aggraver l’incompréhension qui règne entre les manifestants du Hirak et les institutions sécuritaires.
Notons enfin que sur sa page Facebook, l’activiste Mohamed Tadjadit a affirmé que Said Chetouane a été emmené en urgence au centre Hospitalier Universitaire Lamine Debaghine de Bab El-Oued. Et les médecins légistes auraient refusé d’ausculter le mineur souffrant et encore traumatisé, rapporte Mohamed Tadjadit. La Ligue Algérienne de Défense des Droits de l’Homme (LADDH) a réagi dans la nuit de samedi à dimanche officiellement sur sa page Facebook et appelle à l’ouverture d’une enquête impartiale pour faire la lumière sur ces graves allégations de torture et de viol.
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Mais cette tentative de marche a été rapidement étouffée par un dispositif sécuritaire impressionnant. Plusieurs arrestations ont été signalées et des militants du Hirak ont été embarqués manu militari. Parmi eux, deux mineurs : Chetouane Said et Abdelhafid Mokrab âgé d’à peine 17 ans. Mais lors de sa libération à une heure tardive de la nuit, Chetouane Said est en état de choc. Sa maman infortunée récupère son enfant mineur qui s’effondre en larmes.
Un groupe d’activistes du Hirak est retrouve, plus tard, Chetouane Said. Les deux activistes Soheib Debbaghi et Mohamed Tadjadit, poète et l’une des figures emblématiques du Hirak, filment le jeune Chetouane Said et diffusent plusieurs vidéos sur les réseaux sociaux. Des vidéos dans lesquelles les internautes ont aperçu effectivement un jeune totalement brisé psychologiquement et bouleversé par ce qu’il vient de vivre ou de subir lors de sa garde-à-vue dans un commissariat d’Alger-centre. Chetouane Said fond en larmes et ne contrôle plus ses émotions, mais il n’articule aucune phrase audible ou compréhensible. Mais Soheib Debbaghi et Mohamed Tadjadit prennent la parole et décrivent des sévices sexuels dont aurait été victimes le jeune détenu interpellé en marge d’une manifestation du Hirak. Les accusations sont gravissimes. Les faits décrits par les deux activistes du Hirak sont révulsants.
Mais, pour l’heure, ces accusations de torture et de viol demeurent uniquement des allégations qu’il faut vérifier minutieusement et sur lesquelles il faut enquêter sérieusement pour ne pas verser dans la manipulation de l’opinion publique. Le viol sur mineur est un crime abject. Il ne faudra pas jouer avec les émotions des Algériens dans une affaire aussi sensible. Des sources sécuritaires contactées par Algérie Part nient catégoriquement ces allégations de torture et de sévices sexuels ou de viol. Ces sources crient, à leur tour, au scandale en déplorent une campagne de dénigrement dirigée contre les services de sécurité et affirment que Said Chetouane Said est un enfant mineur instable mentalement « qui se fait manipuler par certains hirakistes malhonnêtes », accusent nos sources. Mais comment peut-on croire en cette thèse si aucune enquête minutieuse étayée par des faits palpables n’est menée par une mission d’inspection de la DGSN ? La polémique ne cesse d’enfler sur les réseaux sociaux et cette nouvelle affaire risque d’aggraver l’incompréhension qui règne entre les manifestants du Hirak et les institutions sécuritaires.
Notons enfin que sur sa page Facebook, l’activiste Mohamed Tadjadit a affirmé que Said Chetouane a été emmené en urgence au centre Hospitalier Universitaire Lamine Debaghine de Bab El-Oued. Et les médecins légistes auraient refusé d’ausculter le mineur souffrant et encore traumatisé, rapporte Mohamed Tadjadit. La Ligue Algérienne de Défense des Droits de l’Homme (LADDH) a réagi dans la nuit de samedi à dimanche officiellement sur sa page Facebook et appelle à l’ouverture d’une enquête impartiale pour faire la lumière sur ces graves allégations de torture et de viol.
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