Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L’Algérie souffre d’énormes problèmes sociaux ou économiques et Tebboune parle d’intelligence artificielle

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • L’Algérie souffre d’énormes problèmes sociaux ou économiques et Tebboune parle d’intelligence artificielle


    L’Algérie souffre d’énormes problèmes sociaux ou économiques et lui parle d’intelligence artificielle : Tebboune, le Président déconnecté de la réalité !

    En Algérie, les conseils des ministres se suivent et se ressemblent. Vacuité est le mot qui s’impose directement à l’esprit lorsque le simple citoyen algérien prend connaissance des menus et décisions prises lors de ces réunions censées être stratégiques parce qu’elles ont pour objectif initial, du mois théoriquement, de fournir des solutions concrètes aux multiples problèmes qui provoquent les interminables galères quotidiennes des Algériennes et Algériens. Force est effectivement de constater que ces longues réunions officielles aboutissent à des communiqués totalement superficiels qui n’apportent pas la moindre réponse aux préoccupations majeures des Algériens.

    Depuis plusieurs semaines, le Président Abdelmadjid Tebboune réunit ses ministres et tous les membres du gouvernement dirigé par Abdelaziz Djerad, le Premier-ministre, pour parler de certains dossiers totalement éloignés des réalités quotidiennes de la population algérienne. Preuve en est, hier dimanche 18 avril, Tebboune a réuni tous les ministres pour approuver la création de l’Ecole nationale supérieure des mathématiques et de l’Ecole nationale supérieur de l’intelligence artificielle, en vertu de deux décrets présidentiels.

    A en croire Tebboune, l’Algérie doit se lancer, désormais, dans le développement de l’intelligence artificielle alors qu’elle n’a même pas la capacité de répondre aux besoins élémentaires de sa population, à savoir lui fournir un simple bidon d’huile, un sachet de lait ou des produits alimentaires de première nécessité. Au moment où l’Algérie affronte quotidiennement l’une de ses crises financières les plus délicates avec une précarité sociale grandissante et des pénuries régulières de produits alimentaires de base, le Président algérien dévoile l’ambition de s’attaquer… à l’intelligence artificielle !

    La blague ne fait rire personne en Algérie car cette attitude relève d’un délire exacerbé. Les Algériennes et Algériens se réveillent chaque matin depuis plusieurs semaines, pour ne pas dire plusieurs mois, dans un pays où la valeur de la monnaie est en chute libre, où le pouvoir d’achat s’effondre continuellement, où la crise de liquidités et la cherté excessive de la vie plonge des millions de personnes dans la précarité et l’angoisse d’un lendemain terrifiant. Les Algériennes et Algériens partagent au quotidien la réalité amère d’un pays qui est en panne économique, totalement isolé du reste du monde avec des frontières hermétiquement fermés depuis plus d’une année, un pays où les entreprises les plus stratégiques du pays comme Air Algérie, Sonelgaz, la CNAN, le Métro d’Alger, la SNTF et même la Sonatrach souffrent d’énormes difficultés financières qui peuvent compromettre définitivement des milliers d’emplois directs et des millions d’emplois indirects.

    Quant aux entreprises privées, il faudra toute une longue dissertation pour dresser le diagnostic de leur réalité amère et chaotique. Trésorerie asséchée, des salariés qui attendent leurs salaires depuis des mois, des marchés bouchés, des carnets de commandes vides, des banques hostiles à toutes les démarches leur permettant de bénéficier d’une nouvelle ligne de crédits, des perspectives moroses fautes d’un sérieux plan de relance économique et d’une consommation nationale digne de nom avec l’appauvrissement accéléré de couches entières de la société algérienne, les entreprises privées algériennes sont dans une situation digne d’un film d’horreur.

    Malgré leur sens de l’humour légendaire, les Algériennes et Algériens n’ont pas le coeur à rire. Leur quotidien est devenu sinistre et ils attendent de leurs dirigeants des démarches concrètes pour un redressement du pays. Au lieu de cela, Abdelmadjid Tebboune et ses ministres leur répondent par des utopies irréalisables comme l’intelligence artificielle !

    Comment un pays qui ne dispose ni du paiement en ligne ni du paiement mobile et souffre, de surcroît, de l’un des débits internet les plus lents sur la planète peut-il se permettre de rêver d’intelligence artificielle ? De qui se moque-t-on ? L’Algérie est classée à l’avant-dernière place mondiale concernant la puissance et la qualité de son débit internet. Classée 138e sur 139 pays concernant le débit de l’internet mobile, l’Algérie se place loin derrière la Tunisie (72e) avec un débit de 25,04 mbps. Mais aussi derrière le Maroc, classé à la 56ème place avec un débit de 33,04 mbps, a révélé un récent classement établi par le site Speedtest Global Index qui classe les pays selon leur débit internet. En ce qui concerne le classement de la performance de l’internet fixe, l’Algérie occupe là aussi une position déshonorante, puisque qu’elle se positionne à la 173e place sur 176 pays. Elle reste ainsi derrière la Syrie, La Libye et le Venezuela. Des pays pourtant ravagés par la guerre.

    Comment le Président Abdelmadjid Tebboune envisage-t-il de développer l’intelligence artificielle dans un environnement aussi archaïque ? Il n’y a que lui qui peut répondre à cette question. Nous sommes en 2021 et plus de 40 % de la population algérienne n’a pas encore un accès régulier et permanent à Internet. N’en parlons pas de la présence quasiment symbolique du numérique dans les écoles et universités algériennes.

    Parler de l’intelligence artificielle dans une telle situation est un blague de très mauvais goûts. Mais Abdelmadjid Tebboune a habitué les Algériens avec ses annonces utopiques, fantasmagoriques et ses délires politiques. L’histoire retiendra que le Président Abdelmadjid Tebboune était totalement déconnecté de la réalité de son propre peuple. Ce Président s’enferme chaque jour davantage dans sa bulle sans faire preuve de discernement. C’est dangereux pour le futur proche de l’Algérie.

    algerie partplus

  • #2
    Le Tartuffe ex-algérien sous l'ordre du makhzen a été bien contacté par un marocain pour un rendez-vous a un hôtel de Casablanca.
    Utopiques,Fantasmagoriques et
    Délires politiques? Mais c'est quoi votre charlatanisme?


    Dernière modification par El_Hour1, 20 avril 2021, 10h46.
    Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

    Commentaire

    Chargement...
    X