Bien que disposant des autorisations nécessaires, une femme tenant une cafétéria à la place du 1er Novembre, dans la ville de Béjaïa, fait l’objet de pressions d’un imam visant à l’empêcher d’ouvrir. Après s’être plainte au président d’APC, ce dernier lui a signifié qu’il n’était “pas convenable de contredire un homme de foi”.
À Béjaïa, une femme tenant une cafétéria fait face à une campagne de dénigrement sans précédent. Bien qu’elle soit en possession des autorisations nécessaires, celle-ci se trouve confrontée à certains habitants de son quartier manipulés par un imam qui refuse catégoriquement qu’une cafétéria mixte tenue par une femme ne lève rideau dans non loin de sa mosquée.
« J’ai un problème avec l’imam qui s’oppose à mon activité », explique-telle, précisant qu’ « un salon de thé se trouve pourtant à proximité de la mosquée, sans que cela ne pose problème à l’imam et à certains riverains. »
« J’ai subi des insultes et j’ai même été menacé de mort par un voisin qui est venu me voir avec une hache », raconte-t-elle, ajoutant que la personne en question est allée jusqu’à asperger les alentour de sa cafétéria d’urine pour dissuader les clients d’y entrer.
Elle s’est même plaint au maire qui lui a répondu qu’il ne pouvait rien faire, car « il n’était pas convenable de contredire un imam. »
Face à cette situation kafkaïenne, la propriétaire de la cafétéria a décidé de déposer plainte. En guise de réaction, le commissaire lui a demandé de ne « plus venir le voir pour des histoires d’urine », avant de déclencher un semblant d’enquête face à la détermination de l'”indésirable” de recourir au procureur de la République.
La direction des affaires religieuses de la wilaya de Béjaïa n’a pas tardé à réagir. Dans un communiqué publié ce mercredi elle explique que l’un des imams a effectivement signé une pétition contre la propriétaire, mais qu’il ne l’a pas fait en tant qu’imam, mais en qualité de citoyen.
Le même communiqué précis que la pétition en question a été lancée par le comité du quartier Sidi l’Mouhoub, dans la ville de Béjaïa.
Et d’ajouter que le local au centre du litige est situé dans un « espace commun et que cette activité occasionne une gêne au riverains, notamment la nuit ».

M. M.
À Béjaïa, une femme tenant une cafétéria fait face à une campagne de dénigrement sans précédent. Bien qu’elle soit en possession des autorisations nécessaires, celle-ci se trouve confrontée à certains habitants de son quartier manipulés par un imam qui refuse catégoriquement qu’une cafétéria mixte tenue par une femme ne lève rideau dans non loin de sa mosquée.
« J’ai un problème avec l’imam qui s’oppose à mon activité », explique-telle, précisant qu’ « un salon de thé se trouve pourtant à proximité de la mosquée, sans que cela ne pose problème à l’imam et à certains riverains. »
« J’ai subi des insultes et j’ai même été menacé de mort par un voisin qui est venu me voir avec une hache », raconte-t-elle, ajoutant que la personne en question est allée jusqu’à asperger les alentour de sa cafétéria d’urine pour dissuader les clients d’y entrer.
Elle s’est même plaint au maire qui lui a répondu qu’il ne pouvait rien faire, car « il n’était pas convenable de contredire un imam. »
Face à cette situation kafkaïenne, la propriétaire de la cafétéria a décidé de déposer plainte. En guise de réaction, le commissaire lui a demandé de ne « plus venir le voir pour des histoires d’urine », avant de déclencher un semblant d’enquête face à la détermination de l'”indésirable” de recourir au procureur de la République.
La direction des affaires religieuses de la wilaya de Béjaïa n’a pas tardé à réagir. Dans un communiqué publié ce mercredi elle explique que l’un des imams a effectivement signé une pétition contre la propriétaire, mais qu’il ne l’a pas fait en tant qu’imam, mais en qualité de citoyen.
Le même communiqué précis que la pétition en question a été lancée par le comité du quartier Sidi l’Mouhoub, dans la ville de Béjaïa.
Et d’ajouter que le local au centre du litige est situé dans un « espace commun et que cette activité occasionne une gêne au riverains, notamment la nuit ».


M. M.
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