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En Algérie : Des journaux et des imprimeries à vendre

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  • En Algérie : Des journaux et des imprimeries à vendre

    En Algérie : Des journaux et des imprimeries à vendre

    01/12/04 - De très nombreux titres de la presse publique, dont l’emblématique El Moudjahid, l’ANEP, ainsi que les imprimeries d’État devraient ouvrir leur capital au secteur privé.

    Sans trop de bruits, une petite révolution se prépare dans le domaine de la presse avec des conséquences que ne dédaigneraient certainement pas les professionnels du secteur. Et sur le plan politique, c’est peut-être l’un des signaux les plus significatifs de la volonté de réforme affichée par le président Bouteflika. De quoi s’agit-il ? En observant la liste des entreprises proposées à la privatisation, on y apprend que les sociétés affiliées au Groupe presse et communication (GPC) sont à vendre. Le GPC, dont le puissant président Abdelkader Khomri a été récemment limogé, avait été mis en place au début du premier mandat de Bouteflika dans le but de dymaniser la presse écrite publique pour l’amener à concurrencer les journaux privés.

    Le gouvernement n’a pas lésiné sur les moyens puisqu’il a rassemblé sous la tutelle du GPC l’ensemble des journaux étatiques, mais aussi toutes les imprimeries qui vivent, en réalité, des prestations fournies aux journaux privés, et surtout l’ANEP qui gère le formidable budget publicitaire de toutes les entreprises et administrations publiques. À l’heure des bilans, les journaux n’ont pas réussi à se redresser, hormis le quotidien constantinois En-Nasr qui a réussi le pari d’assainir ses finances et de relever son capital. Les autres semblent avoir creusé leurs déficits. Ils sont désormais tous proposés à la vente, à commencer par le plus emblématique d’entre eux, c’est à dire El Moudjahid. La liste contient aussi son “double” en arabe, Al Chaâb, mais aussi Horizons, Al Massa, El Djoumhouria et En-nasr. À ces publications, il faudra ajouter les quatre sociétés publiques d’impression (Simpral, SIA, SIE, SIO) basées à Alger pour les deux premières, à Constantine et à Oran pour les deux autres.

    L’ANEP et l’ENAG, l’Entreprise nationale des arts graphiques qui possède, notamment une imprimerie pour magazines, font partie de ce lot. Pour l’heure, quelques acquéreurs discrets auraient montré leur intérêt, mais il faudra certainement attendre un appel d’offres pour voir quelle destination prendraient ces entreprises même si certaines d’entre elles, parmi les publications, n’ont rien pour séduire.

    Toujours est-il que la décision de privatiser la presse apparaît comme une surprise dans un pays où le gouvernement a du mal à s’accommoder avec la liberté d’expression.

    Pire, c’est avec ces instruments qu’il a tenté de museler la presse privée en la soumettant à un incroyable chantage commercial. Plus leur échine est molle, plus les journaux augmentent leur chance d’être imprimés, même sans bourse délier.

    Mieux, leur docilité leur ouvre même les tiroirs de l’ANEP au mépris de toute logique qui peut dicter aux entreprises publiques de choisir leurs supports de communication. Survenue après la décision du chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, de contrôler davantage la presse publique, la décision de la privatiser apparaît comme un autre signe du malaise qui mine ses relations avec certains de ses ministres et avec le président de la République.

    S’il n’y a pas de remise en cause de ce processus, c’est une excellente réforme qui se met en place, en attendant qu’elle soit parachevée par l’ouverture du champ de l’audiovisuel.



    Par Yacine Kenzy , Liberté


  • #2
    Pire, c’est avec ces instruments qu’il a tenté de museler la presse privée en la soumettant à un incroyable chantage commercial. Plus leur échine est molle, plus les journaux augmentent leur chance d’être imprimés, même sans bourse délier.

    ...........................................


    Pour Jawzia qui m'avait demandé un jour si j'avais des preuves.

    C'est un journal algerien qui le fait ressortir.

    Depuis 2004 ( date de l'article), les imprimeries sont toujours aux mains des dirigeants algeriens
    Dernière modification par chicha51, 13 mai 2008, 16h09.

    Commentaire


    • #3
      Envoyé par chicha51
      Pour Jawzia qui m'avait demandé un jour si j'avais des preuves.

      C'est un journal algerien qui le fait ressortir.

      Depuis 2004 ( date de l'article), les imprimeries sont toujours aux mains des dirigeants algeriens
      Ton article date de Mathusalem et depuis beaucoup d'eau a coulé sur les ponts.

      Aujourd'hui tous les journaux sont imprimés sans aucune exception ni contrainte et la dernière fois qu'un journal a été empeché de parution ou même un numéro a été saisi, ça remonte a très très loin.

      Et en plus des rotatives privés existent comme celles possédés conjointement par El Watan et El Khabar, qui sont deux grands journaux de la presse algérienne qu'on ne peut qualifier de pro-bouteflika et qui impriment leur titres librement sans aucune contrainte.

      Donc remet à jour tes informations sur l'Algérie, car il datent un peu.

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      • #4
        A quand la vente de l'ENTV?
        If you want to go fast go alone, if you want to go far go together....
        You have to have a dream so you can get up in the morning....

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        • #5
          Pour Jawzia qui m'avait demandé un jour si j'avais des preuves.
          Preuve sur quoi ? Subsidiarement : Quel en est cette preuve ?

          Commentaire


          • #6
            L’Ambassadeur des Etats-Unis assiste à l’impression d’El Khabar et El Watan

            CHICHA ; nous sommes en 20080reveilles toi

            L’Ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, M. Robert Ford, a visité, hier, l’imprimerie des deux quotidiens El Khabar et El Watan à Ain Nâadja, où il a suivi l’opération de tirage des deux quotidiens, en compagnie des responsables des deux journaux ainsi que le responsable de l’imprimerie.
            A noter que c’est la première fois qu’une personnalité diplomatique, telle que l’Ambassadeur des Etats-Unis, visite l’imprimerie d’El Khabar et d’El Watan.
            L’Ambassadeur des Etats-Unis a discuté avec les directeurs des deux journaux sur l’expérience de la presse indépendante en Algérie, depuis le début des années 90.
            Ils ont ensuite mis en valeur l’expérience exclusive des deux journaux El Khabar et El Watan dans le monde Arabe, notamment en termes de stabilité financière et technique.
            Le diplomate américain a abordé la question de la liberté de la presse en Algérie, puis il a parlé du combat de la presse indépendante depuis sa création, pour consacrer cette liberté, sans laquelle, il est impossible d’envisager une vie démocratique .
            (c) AL KHABAR 14/05/2008
            .


            Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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