L’acharnement contre l’islamologue, Saïd Djabelkhir, se poursuit. Poursuivi pour « offense à l’islam » et condamné, à la surprise générale, par le juge près le tribunal de Sidi M’hamed d’Alger à 3 ans de prison ferme, l’intellectuel a reçu aussi des menaces de mort.
Il compte agir en portant plainte contre les auteurs de ces menaces. «Nous allons déposer une plainte auprès du procureur du tribunal de Sidi M’hamed pour menaces de mort, diffamation et incitation à la haine », a affirmé son avocat, Me Moumen Chadi. Et d’ajouter : « Saïd Djabelkhir a reçu plusieurs messages de menaces sur Facebook ».
Selon l’avocat, les auteurs de ces menaces détiennent, en majorité, des comptes anonymes. « Seulement quatre d’entre eux étaient identifiables », a-t-il précisé. Dans une déclaration reprise par l’AFP, Saïd Djabelkhir a affirmé « qu’il ne se sent plus en sécurité ».
« S’il m’arrive quelque chose, chacun assumera la responsabilité qui lui incombe », a-t-il affirmé. Et d’ajouter : «J’ai reçu des messages me menaçant et me disant: ‘’Nous attendons ton arrivée en prison pour te régler ton compte’’».
Ces menaces, a-t-il ajouté, durent depuis « le dépôt de la plainte contre moi en janvier 2020, je reçois régulièrement sur ma messagerie privée, sur Facebook, des messages contenant des menaces directes de mort ».
Ces messages, a-t-il enchaîné, sont parfois accompagnés de sa photo et de son adresse, et appellent à le décapiter, à l’égorger ou le lapider, toujours selon le chercheur.
Boualem Rabah
Il compte agir en portant plainte contre les auteurs de ces menaces. «Nous allons déposer une plainte auprès du procureur du tribunal de Sidi M’hamed pour menaces de mort, diffamation et incitation à la haine », a affirmé son avocat, Me Moumen Chadi. Et d’ajouter : « Saïd Djabelkhir a reçu plusieurs messages de menaces sur Facebook ».
Selon l’avocat, les auteurs de ces menaces détiennent, en majorité, des comptes anonymes. « Seulement quatre d’entre eux étaient identifiables », a-t-il précisé. Dans une déclaration reprise par l’AFP, Saïd Djabelkhir a affirmé « qu’il ne se sent plus en sécurité ».
« S’il m’arrive quelque chose, chacun assumera la responsabilité qui lui incombe », a-t-il affirmé. Et d’ajouter : «J’ai reçu des messages me menaçant et me disant: ‘’Nous attendons ton arrivée en prison pour te régler ton compte’’».
Ces menaces, a-t-il ajouté, durent depuis « le dépôt de la plainte contre moi en janvier 2020, je reçois régulièrement sur ma messagerie privée, sur Facebook, des messages contenant des menaces directes de mort ».
Ces messages, a-t-il enchaîné, sont parfois accompagnés de sa photo et de son adresse, et appellent à le décapiter, à l’égorger ou le lapider, toujours selon le chercheur.
Boualem Rabah
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