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La justice algérienne dévoile les sommes et les biens récupérés

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  • La justice algérienne dévoile les sommes et les biens récupérés

    Les derniers procès spectaculaires contre la corruption impliquant des pontes de l’ancien régime commencent à divulguer l’ampleur du désastre causé à l’économie nationale et au Trésor public. La lecture des premiers chiffres liés aux sommes et biens saisis par la justice à l’issue de ces procès nous renseigne davantage sur le « coût » du règne imposé au peuple algérien par le régime du président déchu Abdelaziz Bouteflika, vingt ans durant.

    En effet, le ministère de la Justice a communiqué, ce lundi 3 mai, un premier bilan des biens saisis dans le cadre de la lutte contre la corruption. Il y est indiqué, même si aucune précision n’a été donnée par rapport à la période couverte, que plus de 5 200 milliards de centimes, 200 millions de dollars et 2 millions d’euros sont entre les mains de la justice. Des sommes astronomiques auxquelles il faudra ajouter, il faut le souligner, le nombre important des biens, mobiliers et immobiliers, saisis par les services du ministère de la Justice dans le cadre de ces mêmes affaires.

    Dans les détails, le communiqué du département de Belkacem Zeghmati a indiqué que ce ne sont pas moins de 52 723 779 807 dinars qui sont entre les mains de la justice, dont 39 394 008 150 dinars saisis. En monnaie étrangère, la justice a mis la main sur 1 958 759 euros et 213 536 809 dollars, dont respectivement 678 993 euros et 198 472 171 dollars saisis. D’autre part, la même source a indiqué qu’il y a eu la saisie de 4 689 véhicules, parmi un ensemble de 4766 entre les mains des juges, en plus de six bateaux.

    Plus de 52 milliards de dinars et 200 millions de dollars saisis

    Pour ce qui est du foncier et de l’immobilier, le département de la justice évoque la saisie de 214 lots de terrain, ordinaires ou agricoles, sur un ensemble de 301 qui sont au niveau de la justice, et 119 logements ainsi que 21 locaux commerciaux. Un véritable trésor, en somme, sur lequel des hauts dignitaires du régime de Abdelaziz Bouteflika (anciens ministres, walis, hauts gradés de l’armée, de la police, hommes d’affaires, députés…) avaient fait main basse en toute illégalité.

    Il faut dire que ces premiers chiffres annoncés par le ministère de la Justice ne représentent, selon les observateurs, qu’une infime partie des sommes astronomiques et des innombrables biens qui ont été dilapidés par les dignitaires de l’ancien régime durant plusieurs décennies. A ce propos, et selon une association algérienne de lutte contre la corruption, durant les 15 dernières années de la gouvernance Bouteflika, 60 milliards de dollars auraient été détournés. Une preuve parfaite que les sommes et les biens que le ministère de la Justice affirme avoir récupérés à l’issue des derniers procès ne représente, en réalité, qu’une petite goutte d’eau dans le vaste océan algérien de la corruption.

    ObservAlgérie

  • #2
    Sur les 1000 milliards de dollars dilapidés en vingt ans, on peine à en ramasser au moins un demi milliard ? Hummm... ça n'augure rien de bon pour la suite.
    Bien sûr, tout ça n'est que de la poudre aux yeux, de la propagande électorale pour appâter les naïfs. Sinon les vraies sommes détournées sont planquées bien au chaud dans des paradis fiscaux et autres banques offshore.

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    • #3
      Sur les 1000 milliards de dollars dilapidés en vingt ans, on peine à en ramasser au moins un demi milliard ? Hummm... ça n'augure rien de bon pour la suite.
      Faut être raisonnable aussi, 1000 divisé par 20 donne 50 milliards par année, dont une partie sert a acheter des aliments , équipements et autres , combien et combien il reste , je ne sais pas ?!

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      • #4
        1000 divisé par 20 donne 50 milliards par année,
        Qu'est-ce que ça changerait de compter par année ? Ce qui intéresse l'opinion publique c'est de connaître le montant global (même approximatif) de cette corruption sur les deux dernières décennies. Le candidat Tebboune laissait déjà entendre que ça se chiffrait au moins en dizaines de milliards de dollars. Des experts plus au fait de ces pratiques l'ont évalué entre 60 et 200 milliards de dollars.
        Qu'est-ce qui empêche aujourd'hui les institutions de l’État de mettre sur pied une commission chargée de calculer le plus correctement possible l'étendue de cette déprédation des deniers publics ? Elle aura pour tâches, entre autres, de passer au peigne fin la comptabilité de l’État depuis 2000, faire un inventaire exhaustif des recettes/dépenses de l’État, mener des enquêtes sérieuses sur les opérations entachées de surfacturation, réviser tous les marchés de gré à gré où il y a suspicion de dessous de table, traquer les mouvements bancaires douteux, etc.

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        • #5
          Où sont les 100 milliards que dont Tebboune parlait ?

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          • #6
            Les députés et sénateurs sont les agents de la corruption, ils ont volé et dilapidé les biens du peuple ! Il faut les juger !
            « Même si vous mettiez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche je n'abandonnerais jamais ma mission". Prophète Mohammed (sws). Algérie unie et indivisible.

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            • #7
              200 مليون دولار ، بول الجمل. هناك عدة مصادر للفساد في هذا البلد منذ الاستقلال:
              - العقود الممولة من الخزينة العامة. ما عليك سوى أخذ الإنفاق العام على المعدات منذ الثمانينيات على الأقل. عادة ما تكون هذه الحسابات علنية وتقدم إلى البرلمان. يمكننا تقييم الإفراط في الفواتير والعمولات الرجعية الأخرى بنسب قريبة جدًا مما كان يمارس منذ الثمانينيات وتزايد في سنوات بوتفليقة عندما أصبح النهب مفتوحًا بين 3 ٪ و 10 ٪. عندما لا يكون أكثر من خلال نظام الموافقات ، وخاصة في المرافق العامة الكبيرة والمساكن.
              - العقود شبه العامة للمؤسسات العامة وخاصة سوناتراك حيث تكون الدولة العميقة متداخلة ، لأن المعاملات دولية ويصعب تتبعها. الجزء الأكبر من الفساد الذي يجري تحت الرادار ، إلا عندما تكون لدينا أهداف سياسية ، ونصدر عقودًا معينة مُختارة جيدًا ... قضية خليل أو عقد إل باسو في هذه النواحي هما أمران مهمان للغاية من حيث المبالغ ، تم اختيار السياق السياسي وتسليم الجهات الفاعلة ...
              - الإفراط في فواتير الخدمات ، وهي طريقة الباب الخلفي المستخدمة لإعادة أرباح الأسهم من قبل الشركات العالمية.
              - عقود التسلح ، حكرًا على الشخصيات البارزة ، غالبًا مع الحلفاء الأكثر تقليدية ، ولكن أيضًا مع الوافدين الجدد مثل الإيطاليين والإماراتيين.
              - الإفراط في فواتير الواردات ، مما أدى إلى تكوين ثروات كبيرة للغاية.
              - وبدرجة أقل ، فواتير الصادرات منخفضة ، نظرا لانخفاض المبالغ التي ينطوي عليها الأمر.
              - ...
              إذا أضفنا كل هذا منذ الاستقلال ، فسوف تصيبك بالدوار ...
              200 millions de dollars, du pipi de chat. Il y a plusieurs sources de corruptions dans ce pays depuis l'indépendance :
              - Les contrats publiques financés par le trésor. Il suffit de prendre les dépenses publiques d'équipement depuis au moins les années 80 et faire la somme. Ces comptes sont normalement publiques et présentés au parlement. On peut évaluer les surfacturations et autres rétro-commissions par des ratios assez proches de ce qui se pratique depuis les années 80 et accentuées dans les années Bouteflika où la rapine était devenue ouverte entre 3% et 10%. quand ce n'est pas plus par le système des avenants, notamment dans les grands équipements publiques et le logement.
              - Les contrats para-publiques des entreprises publiques et notamment de la Sonatrach où se niche l'état profond, car les transactions sont internationales et difficile à tracer. Le gros de la corruption qui passe au dessous des radars, sauf quand on a des objectifs politiques, et on sort certains contrats bien choisis... L'affaire Khelil ou le contrat El Paso sont par ces égards assez édifiants quant aux sommes, le contexte politique choisis et les acteurs livrés...
              - Les surfacturations de prestations de services, moyen détourné utilisé pour des rapatriements de dividendes par les sociétés internationales.
              - Les contrats d'armement, chasse gardée des très gros bonnets, souvent avec les alliés les plus traditionnels, mais aussi de nouveaux entrants comme les Italiens et les Emiratis.
              - Les surfacturation des importations, dans laquelle de très grosses fortunes se sont constituées.
              - Et à moindre mesure, les sous-facturations des exportations, au vu de la faiblesse des sommes engagées.
              - ...
              Si on fait l'addition de tout ça depuis l'indépendance, ça donnerait le tournis...
              Dernière modification par ott, 04 mai 2021, 14h48.
              Othmane BENZAGHOU

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              • #8
                Si une enquête approfondie s'enclenchera sur la corruption et le détournement des biens de l’état depuis les années 80 à ce jour ,80% des algériens vont être incarcérer

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                • #9
                  Ils vont juste faire un transfère d'un groupe de voleur vers a un autre groupe de voleur !
                  alors sois disant récupéré l'argent dilapider pour le bien de la société mdrrr

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                  • #10
                    Envoyé par ott Voir le message
                    200 مليون دولار ، بول الجمل. هناك عدة مصادر للفساد في هذا البلد منذ الاستقلال:
                    - العقود الممولة من الخزينة العامة. ما عليك سوى أخذ الإنفاق العام على المعدات منذ الثمانينيات على الأقل. عادة ما تكون هذه الحسابات علنية وتقدم إلى البرلمان. يمكننا تقييم الإفراط في الفواتير والعمولات الرجعية الأخرى بنسب قريبة جدًا مما كان يمارس منذ الثمانينيات وتزايد في سنوات بوتفليقة عندما أصبح النهب مفتوحًا بين 3 ٪ و 10 ٪. عندما لا يكون أكثر من خلال نظام الموافقات ، وخاصة في المرافق العامة الكبيرة والمساكن.
                    - العقود شبه العامة للمؤسسات العامة وخاصة سوناتراك حيث تكون الدولة العميقة متداخلة ، لأن المعاملات دولية ويصعب تتبعها. الجزء الأكبر من الفساد الذي يجري تحت الرادار ، إلا عندما تكون لدينا أهداف سياسية ، ونصدر عقودًا معينة مُختارة جيدًا ... قضية خليل أو عقد إل باسو في هذه النواحي هما أمران مهمان للغاية من حيث المبالغ ، تم اختيار السياق السياسي وتسليم الجهات الفاعلة ...
                    - الإفراط في فواتير الخدمات ، وهي طريقة الباب الخلفي المستخدمة لإعادة أرباح الأسهم من قبل الشركات العالمية.
                    - عقود التسلح ، حكرًا على الشخصيات البارزة ، غالبًا مع الحلفاء الأكثر تقليدية ، ولكن أيضًا مع الوافدين الجدد مثل الإيطاليين والإماراتيين.
                    - الإفراط في فواتير الواردات ، مما أدى إلى تكوين ثروات كبيرة للغاية.
                    - وبدرجة أقل ، فواتير الصادرات منخفضة ، نظرا لانخفاض المبالغ التي ينطوي عليها الأمر.
                    - ...
                    إذا أضفنا كل هذا منذ الاستقلال ، فسوف تصيبك بالدوار ...

                    200 millions de dollars, du pipi de chat. Il y a plusieurs sources de corruptions dans ce pays depuis l'indépendance :
                    - Les contrats publiques financés par le trésor. Il suffit de prendre les dépenses publiques d'équipement depuis au moins les années 80 et faire la somme. Ces comptes sont normalement publiques et présentés au parlement. On peut évaluer les surfacturations et autres rétro-commissions par des ratios assez proches de ce qui se pratique depuis les années 80 et accentuées dans les années Bouteflika où la rapine était devenue ouverte entre 3% et 10%. quand ce n'est pas plus par le système des avenants, notamment dans les grands équipements publiques et le logement.
                    - Les contrats para-publiques des entreprises publiques et notamment de la Sonatrach où se niche l'état profond, car les transactions sont internationales et difficile à tracer. Le gros de la corruption qui passe au dessous des radars, sauf quand on a des objectifs politiques, et on sort certains contrats bien choisis... L'affaire Khelil ou le contrat El Paso sont par ces égards assez édifiants quant aux sommes, le contexte politique choisis et les acteurs livrés...
                    - Les surfacturations de prestations de services, moyen détourné utilisé pour des rapatriements de dividendes par les sociétés internationales.
                    - Les contrats d'armement, chasse gardée des très gros bonnets, souvent avec les alliés les plus traditionnels, mais aussi de nouveaux entrants comme les Italiens et les Emiratis.
                    - Les surfacturation des importations, dans laquelle de très grosses fortunes se sont constituées.
                    - Et à moindre mesure, les sous-facturations des exportations, au vu de la faiblesse des sommes engagées.
                    - ...
                    Si on fait l'addition de tout ça depuis l'indépendance, ça donnerait le tournis...
                    Effectivement, 200 millions c'est du pipi de chat par rapport aux centaines de milliards déjà détournés
                    ou qui sont en train d'être détournés par les pontes du régime dans les contrats et les surfacturations et sous facturations en import/export

                    Ce régime se paye vraiment la tête de ce peuple.

                    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

                    Commentaire


                    • #11
                      Des clopinettes !
                      Gallek je vais pas vous dévoiler mon mode opératoire pour récupérer le magot!
                      La razzia sur le bien commun des Algériens, Tebboune, il en est aussi coupable, !

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                      • #12
                        Ou est parti le budget destiné au Coronavirus ???
                        Des centaines de millions d'euros de budget de dépensé pour le CORONAVIRUS, mais pas encore de vaccination à grande échelle en Algérie.


                        Ech'kara Megu'3oura comme on dit !

                        Ca prouve que les détournements de centaines de millions de devis par la surfacturation à l'import continuent encore et encore
                        et ce.... au vu et au su de tout le monde.

                        Lik allah yal djazair !
                        Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                        Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

                        Commentaire


                        • #13
                          Ca rappelle les 3 milliards $ prises à Messaoud Zeggar et volés par Larbi Belkhir.

                          Tout cet argent sera pris par la nouvelle Issaba.
                          La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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                          • #14
                            Envoyé par breton Voir le message
                            Sur les 1000 milliards de dollars dilapidés en vingt ans, on peine à en ramasser au moins un demi milliard ? Hummm... ça n'augure rien de bon pour la suite.
                            Bien sûr, tout ça n'est que de la poudre aux yeux, de la propagande électorale pour appâter les naïfs. Sinon les vraies sommes détournées sont planquées bien au chaud dans des paradis fiscaux et autres banques offshore.
                            tu parles ! 0.5 Mds$ pffff de quoi payer les frais des soins de Tebboune en Allemagne

                            La comédie de mauvais goût se poursuit


                            Votre ennemi c'est celui que vous n'avez pas encore invité à déjeuner Edgar Faure

                            Commentaire


                            • #15
                              Commerce extérieur de l'Algérie

                              En 2019, les échanges commerciaux de l’Algérie se sont élevés à 78 Mds USD, en recul de 12% par rapport à 2018.

                              Les exportations algériennes ont atteint 36 Mds USD en 2019 et ont reculé de 14% sur un an. Cette contraction est essentiellement la conséquence d’une baisse du prix et des quantités vendues d’hydrocarbures, ces derniers représentant 93% du total des exportations algériennes (39% de gaz naturel, 37% de pétrole brut et 17% de carburants). Le reste des exportations du pays (-12% en 2019) se composent de dérivés des industries pétrolières et gazières (engrais, ammoniac, huiles issus de la distillation des goudrons) et de produits agroalimentaires (dattes, sucre).

                              En 2019, la France était le 1er client de l’Algérie (14% du total), devant l’Italie (13%) et l’Espagne (11%).

                              Nettement plus diversifiées, les importations algériennes ont atteint 42 Mds USD en 2019, en recul de 10% par rapport à 2018. Les importations algériennes de cinq groupes de biens ont reculé en 2019 : les biens alimentaires (-6%, principalement céréales et produits laitiers), les biens de consommation (-5%, inclus médicaments et pièces automobiles), les biens d’équipements industriels (-20%) et agricoles (-19%) et les biens intermédiaires (-6%). Les catégories des biens bruts (+6%, principalement soja, bois et fer) et des carburants (+33%) ont en revanche vu leurs achats progresser entre 2018 et 2019.

                              La Chine était en 2019 le 1er fournisseur de l’Algérie (avec une part de marché de 18%), suivie par la France (10%) et l’Italie (8%).

                              Conséquence d’une baisse des exportations algériennes plus importante que celle des importations, le déficit de la balance commerciale s’est accentué de 35% en 2019, atteignant 6 Mds USD. Le taux de couverture (exportations/importations) était de 85%, contre 90% en 2018.

                              Dernière modification par ahras, 05 mai 2021, 03h32.

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