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Hirak : des universitaires lancent une pétition pour dire « non à la répression »

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    Hirak : des universitaires lancent une pétition pour dire « non à la répression »

    TSA
    Politique Par: Sonia Lyes 18 Mai 2021 à 16:32

    Les dernières marches du Hirak populaire ont été empêchées par les forces de l’ordre et des centaines de citoyens ont été arrêtés, notamment vendredi dernier lors de la dispersion de la grande manifestation de la capitale.



    Les enseignants universitaires montent au créneau et appellent à la fin de cette répression. Dans une pétition signée par une centaine d’universitaires, ils disent « non à la politique de la peur et de la répression » et condamnent « fermement la politique du tout sécuritaire empruntée par les pouvoirs publics pour faire échec au Hirak pacifique ».



    Plusieurs enseignants universitaires ont été arrêtés mais vite relâchés ces dernières semaines lors des marches du vendredi ou du mardi. Parmi eux, la politologue Louisa Aït Hamadouche qui figure d’ailleurs parmi les signataires de cette pétition.

    Lors de l’empêchement des marches de vendredi dernier, des enseignants universitaires ont de nouveau été arrêtés et certains ont été inculpés. À Constantine, le physicien Djamel Mimouni a été placé sous contrôle judiciaire tandis que Larbi Rabdi, enseignant à l’université de Sétif, a été condamné à un an de prison ferme après avoir été arrêté lors de la marche de vendredi dernier.

    « Est-il normal d’arrêter un journaliste qui transmet l’information ? Est-il normal d’arrêter un avocat qui défend les citoyens au nom de la loi ? Est-il normal d’arrêter un professeur d’université qui a préféré rester en Algérie pour former les enfants de son pays ? Est-il normal d’arrêter un étudiant qui exprime l’amour de son pays par un militantisme pacifique ? NON ! Non absolument pas ! », écrivent les signataires.

    Pour eux, « cette escalade qui vise à imposer un agenda rejeté par la grande majorité des Algériens aura des conséquences gravissimes ; qui ne feront qu’accentuer la rupture entre le peuple et le pouvoir politique ».

    Aussi, ils exigent la « libération immédiate de tous les détenus d’opinion », « la cessation des intimidations et persécutions dont font l’objet les activistes du Hirak et les participants aux marches », la « levée des restrictions sur les libertés individuelles et collectives », la « consécration du droit de manifester pacifiquement reconnu par la constitution, en abrogeant la dernière circulaire du ministère de l’Intérieur et l’ouverture des médias publics aux différentes opinions et tendances ».

    Parmi les signataires figurent des sommités de l’enseignement et de la recherche, dont certains sont installés à l’étranger, comme Noureddine Melikchi, physicien atomique travaillant pour la NASA.

  • #2
    Les enseignants universitaires montent au créneau...
    Affaire à suivre ...


    Est-il normal d’arrêter un professeur d’université qui a préféré rester en Algérie pour former les enfants de son pays ?
    C'est ce à quoi s'est attelé un prof .


    Aussi, ils exigent la « libération immédiate de tous les détenus d’opinion », « la cessation des intimidations et persécutions dont font l’objet les activistes du Hirak et les participants aux marches », la « levée des restrictions sur les libertés individuelles et collectives », la « consécration du droit de manifester pacifiquement reconnu par la constitution, en abrogeant la dernière circulaire du ministère de l’Intérieur et l’ouverture des médias publics aux différentes opinions et tendances ».



    Un prof d'université consacre sa vie au transfert de ses connaissances , consacre son temps dans les bibliothèques pour accroître son savoir, participe aux recherches scientifiques pour l'édification de son pays et autres conférences et débats ...Que lui demander de plus ?

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    • #3
      La politique n'est qu'un amoncellement de caca autour duquel sont attiré des mouches , ces mouches sont les politiciens qui s'accrochent aux opportunités offertes par ces scientifiques et rien d'autre que ça . Ça vit de taxes , d’impôts , de prélèvements sur le dos des innocents . Qui y voit autre chose ?

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      • #4
        Et cette pétition est adressée à qui en fait ?

        C'est quand même dingue de crier tous les vendredis "Tebboune Emzouar jabouh el3asker " et lui soumettre après une pétition pour arrêter la répression.
        La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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        • #5
          C'est la forme même du mot d'ordre : sylmia !

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          • #6
            Envoyé par sekrouf Voir le message
            Et cette pétition est adressée à qui en fait ?

            C'est quand même dingue de crier tous les vendredis "Tebboune Emzouar jabouh el3asker " et lui soumettre après une pétition pour arrêter la répression.
            J'ai une question à poser :

            Est ce vraiment la politique qui est la seule cause de la situation ?

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            • #7
              C'est claire que la crise algérienne est avant tout politique. Une grande partie du peuple est exclue de facte de la vie politique et donc de participer à la gestion du pays, comment peux-tu alors situer le problème ailleurs ?
              La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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              • #8
                Je vais te proposer une métaphore :

                Soit individu " guelil " , n'ayant rien à se reprocher, paraissant honnête aux gens , tout ce qu'il y a de plus simple individu . Voici qu'un jour , à cet individu , l'on offre un emploi , un emploi où il serait en relation avec la population , un agent de guichet par exemple . Et bien cet individu deviendra lui même méprisant , hautain et haggar vis à vis des clients .

                Es-tu plus ou moins en accord avec cette métaphore ?

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                • #9
                  Envoyé par wahrani Voir le message
                  C'est la forme même du mot d'ordre : sylmia !
                  Il y a tellement de mots d'ordre qu'on se perd.


                  Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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