Deux anciens ministres des Ressources en eau, Arezki Barraki et Hocine Necib, ont été placés sous mandat de dépôt en l'espace d'un mois. Poursuivis pour des présumés faits de corruption dans l'exercice de leur fonction, les deux personnages ont eu à gérer un secteur qui a absorbé de faramineux budgets pour la réalisation de grands ouvrages hydrauliques.
La dépêche de l'agence officielle annonçant l'information de la mise sous mandat de dépôt de Hocine Necib évoque "des affaires de corruption lorsqu'il était en charge du secteur". Celui qui fut ministre à deux reprises (de 2012 à 2015 puis de 2017 à 2019) est poursuivi "dans le cadre de l'instruction ouverte dans des affaires de corruption ayant touché le secteur des ressources en eau", précise la même source.
Il vient de rejoindre son... successeur, Arezki Barraki, qui était directeur général de l'Agence nationale des barrages et transferts (ANBT) de 2015 à 2019, avant d'être nommé ministre en janvier 2020, mis également sous mandat de dépôt dans le même dossier, ainsi que son prédécesseur au poste, ancien Premier ministre, Abdelmalek Sellal, aussi interrogé dans ce dossier. Mais ils ne sont pas les seuls.
La justice interroge également des dizaines de cadres du ministère des Ressources en eau, ainsi que des responsables des établissements qui ont géré des organismes, tels que l'ANBT, l'Office national de l'assainissement (ONA), ainsi que l'Algérienne des eaux (ADE) et ses filiales. Mais derrière les accusations adressées à ces responsables, on retrouve quasiment les mêmes présumés "corrupteurs".
Dans ce "marécage" où l'argent se mêle à la politique, on retrouve les mêmes acteurs : les entreprises des frères Kouninef, celles des frères Haddad et Amenhyd, la société des frères Chelghoum. Ces trois entreprises se sont, en effet, partagé, à elles seules, l'essentiel des énormes chantiers engagés dans le secteur des ressources en eau.
La dépêche de l'agence officielle annonçant l'information de la mise sous mandat de dépôt de Hocine Necib évoque "des affaires de corruption lorsqu'il était en charge du secteur". Celui qui fut ministre à deux reprises (de 2012 à 2015 puis de 2017 à 2019) est poursuivi "dans le cadre de l'instruction ouverte dans des affaires de corruption ayant touché le secteur des ressources en eau", précise la même source.
Il vient de rejoindre son... successeur, Arezki Barraki, qui était directeur général de l'Agence nationale des barrages et transferts (ANBT) de 2015 à 2019, avant d'être nommé ministre en janvier 2020, mis également sous mandat de dépôt dans le même dossier, ainsi que son prédécesseur au poste, ancien Premier ministre, Abdelmalek Sellal, aussi interrogé dans ce dossier. Mais ils ne sont pas les seuls.
La justice interroge également des dizaines de cadres du ministère des Ressources en eau, ainsi que des responsables des établissements qui ont géré des organismes, tels que l'ANBT, l'Office national de l'assainissement (ONA), ainsi que l'Algérienne des eaux (ADE) et ses filiales. Mais derrière les accusations adressées à ces responsables, on retrouve quasiment les mêmes présumés "corrupteurs".
Dans ce "marécage" où l'argent se mêle à la politique, on retrouve les mêmes acteurs : les entreprises des frères Kouninef, celles des frères Haddad et Amenhyd, la société des frères Chelghoum. Ces trois entreprises se sont, en effet, partagé, à elles seules, l'essentiel des énormes chantiers engagés dans le secteur des ressources en eau.
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