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5 juillet 1962 à Sétif : seconde naissance d’un peuple déterminé à vaincre

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  • 5 juillet 1962 à Sétif : seconde naissance d’un peuple déterminé à vaincre




    Le souvenir de l’indépendance demeure encore vivace chez les habitants de Sétif qui ont connu la joie de la victoire sur un colonialisme sans équivalent dans l’histoire contemporaine, par l’horreur des crimes perpétrés pendant 132 ans, contre un peuple désarmé dont la détermination à recouvrer sa souveraineté a été couronnée de succès, selon les témoignages de citoyens ayant vécu cet événement.

    Le bonheur de voir flotter le drapeau national après l’annonce de l’indépendance du pays, attendue avec impatience mais également avec appréhension par les algériens, était incommensurable dans les campagnes, les montagnes et les rues de Sétif, confie à l’APS le moudjahid et responsable du bureau de wilaya de l’Organisation nationale des moudjahidine, Azzouz Djenane, à quelques jours de la commémoration du 59ème anniversaire de l’indépendance (5 juillet).

    "Lorsque l’hymne national retentit pour la première fois et le drapeau national flotta pour la première fois haut dans le ciel, les citoyens ont réellement compris que le colonialisme français était terminé matériellement, militairement et politiquement", se rappelle ce moudjahid, précisant que-tout était préparé et encadré par les chefs de la Révolution après des sacrifices dont l’histoire n’a pas connu de semblables".

    Ce moudjahid s’est souvenu, dans ce contexte, du jour de l’indépendance quand toutes les rues furent submergées par une marée humaine, où grands et petits chantaient et scandaient-Dzair Hora" dans des-scènes indescriptibles de liesse générale qui s’étaient poursuivies jusqu’aux premières heures du lendemain et durant toute la semaine".

    Le 5 juillet 1962, Azzouz Djenane était responsable d’une Kasma dans les montagnes de Barika (wilaya de Batna actuellement) et regagna la ville de Sétif la nuit.

    "Le jour de l’indépendance a véritablement constitué une seconde naissance de l’Algérie qui avait tant souffert des atrocités du colonialisme français, mais bien avant aussi de diverses autres parties", a ajouté M.Djenane qui a confié avoir personnellement-ressenti renaître de nouveau en voyant les scènes de joie qui n’avaient pas de prix, tout comme l’indépendance".

    De son côté, le président de la fondation du 8 mai 1945, le moudjahid Abdelhamid Selakdji, âgé pas plus de 20 ans à l’époque, se souvient également des scènes de joie collective, notamment lorsque le drapeau algérien fut hissé sur la mosquée Abu Dhar El-Ghifari dans la cité ‘’cheminot’’ au centre-ville, pour fêter l’indépendance de l’Algérie.

    "J’ai assisté au moment du lever du drapeau national sur la mosquée Abu Dhar El-Ghifari, le 5 juillet 1962, et j’ai mesuré dès lors la grandeur de ce peuple qui avait soutenu la glorieuse Révolution du 1er novembre et réussi à vaincre la France avec son armée, sa puissance et ses alliés et à la chasser définitivement du pays", s’est-il remémoré.

    Les festivités de l’indépendance de l’Algérie à Sétif avaient, toutefois, débuté bien avant le 5 juillet 1962, plus précisément dès l’annonce du cessez-le-feu le 19 mars 1962 (fête de la Victoire), se souvient M.Selakdji, ajoutant :-Nous étions certains que le peuple algérien allait massivement voter oui lors du référendum sur l’autodétermination le 1er juillet 1962".

    Et de poursuivre :-La célébration de l’indépendance s’est déroulée d’une manière dépassant l’imagination", précisant que les gens déferlaient dans les rues des quatre coins de la ville d’Est en Ouest et du Nord au Sud, arborant le drapeau national et scandant-Allah Yarham chouhada" et-Tahya Djazair" notamment.

    M. Selakdji a indiqué, en outre, qu’en dépit de la chaleur, les citoyens avaient investis les rues pour célébrer le recouvrement de la souveraineté nationale, partageant ensemble la joie et même la pitance, au moment, dit-il, où-les chefs de la Révolution préparaient l’édification de l’Etat algérien".

    A cet effet, le président de la fondation du 8 mai 1945 invite les jeunes, notamment, à préserver le legs pour lequel s’est sacrifié 1,5 million de chahid et tout un peuple maltraité et violenté.

    Pour sa part, le moudjahid Khaled Hefadh, président du conseil scientifique et technique du musée du moudjahid de Sétif, a évoqué comment les moudjahidine s’étaient mobilisés, dès que le colonisateur quitta Sétif et toutes les régions du pays, autour des institutions de l’Etat en vue de-relever le défi pour les relancer afin de bâtir l’Algérie post-indépendance".

    Dans une déclaration à l’APS, Khaled Hefadh, âgé de 23 ans à l’époque, a rappelé que les vastes terres agricoles de Sétif furent redistribuées à ceux qui voulaient les cultiver (Khemassa), une fois libérés par les colons, tandis que les moudjahidine instruits s’étaient portés volontaires pour gérer l’administration, notamment dans les communes, et ceux qui avaient des notions d’infirmerie avaient rejoint les hôpitaux.

    La rentrée scolaire avait également constitué une priorité pour eux puisqu’aucune école n’avait cessé de fonctionner grâce aux moudjahidine pour lesquels le pays passe avant tout, a ajouté M. Hefadh.

  • #2
    5 juillet 1962 à Sétif : seconde naissance d’un peuple déterminé à vaincre
    et depuis il ne l'a toujours pas fait. Il est toujours vaincu.

    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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    • #3
      C'est beau et émouvant.... on devrait faire un conte fées, : "Il etait une fois l'indépeandance en Algérie".. Le genre de truc qui ressemble au père Noël...Ah , c'est vrai que le traineau du père Noël ne traverse pas la Mediterannée.

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      • #4
        Les faits sont véridiques.
        Il n'y a lieu ni de les glorifier exagérément, en manipulant le concept de "peuple" à tort et travers, ni de les dénigrer comme le font ceux à qui c'est resté au travers de la gorge...

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        • #5
          Envoyé par breton Voir le message
          Les faits sont véridiques.
          Il n'y a lieu ni de les glorifier exagérément, en manipulant le concept de "peuple" à tort et travers, ni de les dénigrer comme le font ceux à qui c'est resté au travers de la gorge...
          Ouais, sauf que les pays qui avancent on tiré des consequences de leur histoire, ils respectent le devoir de mémoire, mais ils ne passent pas 24 heures par jours à ressasser les mêmes choses. Comptes juste le nombres de Moudjahids, et tires-en conséquence. Et 1.5 million, c'est sympa à dire moins à vérifier.

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          • #6
            les pays qui avancent on tiré des consequences de leur histoire
            Après avoir connu des hauts et des bas.
            Il faut laisser le temps au temps, comme disait l'autre...

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            • #7
              Comptes juste le nombres de Moudjahids
              Aux dernières nouvelles, ils sont encore plus d'un million toujours en vie et à se promener dans des voitures de luxe
              héhéhé

              Je ne sais pas ce qu'il en est dans les autres pays arabes, mais en Algérie, ca n'a aucun sens tout cet intérêt qu'on porte à ces choses.
              C'est une mentalité assez curieuse.
              ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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              • #8
                Envoyé par breton Voir le message
                Après avoir connu des hauts et des bas.
                Il faut laisser le temps au temps, comme disait l'autre...
                Dans d'autres circonstances et à d'autres époques, le temps est compté pour l'Algérie, le gaspillage de 50 années de ressources, cette population qui ne cesse de gonfler (ils ne comprennent donc pas !! ) et la fin prochaine des hydrocarbures, qui ne suffisent déjà plus à assurer le train de vie du pays prive la nation du luxe d'attendre.
                Il faut libérer le pays une seconde fois , et cette fois ci , il faut le libérer de son hitoire, on pourra toujours y revenir une fois le job accompli.

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                • #9
                  Après avoir connu des hauts et des bas.
                  Il faut laisser le temps au temps, comme disait l'autre...


                  Dans le cas de l'Algérie, ce n'est pas des bas, c'est plutot une descente aux enfer qui n'a pas l’ère de s’arrêter ...

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                  • #10
                    Envoyé par infinite1 Voir le message
                    Après avoir connu des hauts et des bas.
                    Il faut laisser le temps au temps, comme disait l'autre...

                    Dans le cas de l'Algérie, ce n'est pas des bas, c'est plutot une descente aux enfer qui n'a pas l’ère de s’arrêter ...
                    À la vitesse à laquelle l'Algérie va, c'est sur qu'une fois arrivée en bas, il va falloir creuser pour descendre plus... un gros trou dans les entrailles de l'enfer !!

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