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Tebboune veut zéro opposition en Algérie

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  • Tebboune veut zéro opposition en Algérie

    S’il y a un objectif politique qui semble faire consensus au sein des différents dirigeants, issus des multiples coups d’État qu’a connu l’Algérie, c’est bien celui qui consiste à atteindre zéro opposition réelle et incorruptible en Algérie.

    S'il y a une vérité que l'on ne pourrait pas dissimuler aux plus incrédules d'entre tous, c'est que l'accomplissement d'un tel objectif n'aurait pu été possible sans le concours d'une classe politique fabriquée de toute pièce et une élite aussi servile que docile.

    Quand le peuple meurt brûlé à vif en Kabylie, ou encore asphyxié par manque d'oxygène dans les hôpitaux du pays, nos politiques et nos élites ne comptent pas les morts et les familles meurtries, ne cherchent pas la vérité, mais compte sur le pouvoir pour savoir quelle main faudra-t-il désigner et quelle autre sera mieux de dissimuler.

    Ce pouvoir a su développer au fil des crises et des drames qui ont secoué le pays, plus particulièrement depuis la décennie noire jusqu'aux derniers événements en Kabylie, une proportion impressionnante à se trouver des alibis et à s'assurer que ses relais politiques, intellectuels et médiatiques soient omniprésents pour nous les faire avaler.

    Ghachi est pour eux, ce vaillant peuple. Un gâchis est pour nous, ce peuple qui a de tout temps fait preuve d'une grande solidarité nationale, de bravoure, d'une résilience et d'une résistance aux durs complots auxquels il a été assujetti. On ne se trompe pas de peuple, on se trompe de combat. Désormais, la vraie opposition est dans les prisons. L'autre opposition, laissée en liberté pour cautionner le pouvoir, est dans la fiction.

    Dans le drame kabyle, les accusations du pouvoir visent désormais le MAK. Et de fil en aiguille, la main étrangère est du côté du Maroc. On nous apprend que l'islam politique est bien plus menaçant, derrière un écran, dans un salon douillet d'un pays lointain, autour de Larbi Zitout et quelques rescapés du FIS dissous, qu'entre les mains comestibles de Mokri, Bengrina et de Naima Salhi. Et pourtant ! On peut dire que ce pouvoir a le talent héréditaire et que l'islamisme, en s'immisçant au plus profond des institutions de l'État, l'a rendu encore plus pervers.

    Où est-ce qu'elle se trouve l'autre main que l'on veut dissimuler ? Où est-ce qu'elle se trouve, cette main qui tient serviles et dociles toute la classe politique et les élites ? Si l'on assiste à autant d'allégeance, de compromis, de langue de bois et de discours fumeux, c'est qu'elle doit invraisemblablement se trouver du côté des commanditaires, puisque la vérité, celle qui ne se monnaie pas et ne se travestit pas, est davantage invisible et inaudible que toutes les mises en scène judiciaires et la foule que l'on a bien voulu nous montrer.

    L'objectif zéro opposition est plus que jamais atteint par les tenants réels du pouvoir. Il a été atteint parce que la classe politique et les élites n'ont d’yeux que pour le jeu de basculement des rapports de forces entre clans du pouvoir. Ils ne peuvent se forger une ligne politique indépendante et incorruptible, une pensée libre et désintéressée, parce que le fond de leurs convictions n'est qu'allégeance, compromis et compromissions.

    Déjà à l'époque des sanglants événements d'octobre 1988, M'hamed Boukhobza, dans son ouvrage ''Octobre 88, rupture ou évolution'', envisageait la possibilité de voir le pays se fléchir entre les mains des élites et des oppositions de façade qui exploiteraient à des fins politiques les événements d'octobre 88, c'est-à-dire essentiellement de prise de pouvoir, au risque de nous projeter dans une période de turbulences dont personne ne peut imaginer l'issue et les conséquences.

    À la lecture des tragiques événements que l'on a connus depuis les événements d'octobre 88, nous mesurons aujourd'hui la justesse et la clairvoyance avec laquelle il a été capable de décrire, sans complaisance, les travers du régime et le rôle qu'allaient jouer, à ses côtés, une opposition de façade et une élite de passage.

    Désormais, ce ne sera ni Boukrouh ni Louisa Hanoune, encore moins Sadi ou Hakim Laalam et ses écrits, qui s'opposeront clairement et sans ambigüité à cette dictature qui a rendu possible l'intégrisme, le banditisme et la corruption généralisée. En outre, on peut dire qu'il y a longtemps que la classe politique et les élites ont déguerpi la lutte contre le régime pour la laisser entre les mains exclusives des organisations intégristes, au risque d'assister, comme pour l'Afghanistan, au retour triomphal du FIS et de son enfant adoptif, Rachad.

    Matin d'Algérie
    Mohand Ouabdelkader
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

  • #2
    Où est-ce qu'elle se trouve, cette main qui tient serviles et dociles toute la classe politique et les élites ? Si l'on assiste à autant d'allégeance, de compromis, de langue de bois et de discours fumeux, c'est qu'elle doit invraisemblablement se trouver du côté des commanditaires, puisque la vérité, celle qui ne se monnaie pas et ne se travestit pas, est davantage invisible et inaudible que toutes les mises en scène judiciaires et la foule que l'on a bien voulu nous montrer.
    Je parierais sur les salons parisiens et des plages espagnoles
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      Le mafieux mythomane Tebboune avait illustré ses tendance fascistes avant même de devenir président de l'Algérie: Le mafieux Tebboune était littéralement un chien d'attaque du mafieux Bouteflika y compris pendant la présidence totalement illégale du mafieux Bouteflika entre 2013 et 2019.

      D'ailleurs, à peine désigné président de l'Algérie au terme d'une énième mascarade électorale des mafieux du cartel ANP/FLN, le mafieux Tebboune a choisi l'Arabie Saoudite du boucher fasciste MBS qui est connu pour l'assassinat des opposants saoudiens y compris en les découprant en morceaux, les nombreux massacres de civils au Yémen...etc.

      Les sinistres mafieux du clan d'Oujda avaient empoisonné l'Etat algérien en le transformant en une dictature militaro-mafieuse contrôlée par le cartel mafieux ANP/FLN. Près de 60 ans après l'indépendance de l'Algérie, l'Etat algérien demeure une dictature militaro-mafieuse contrôlée d'une main de fer par le cartel ANP/FLN de la même manière que la monarchie alaouite contrôle le Maroc d'une main de fer depuis plusieurs centaines d'années.

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      • #4
        où il a vu une opposition il y’a jamais eu d opposition pour moi depuis l indépendance

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        • #5
          En attendant, cette médiocrité nous fait stagner dans un blocage civilisationnel.

          ​​​​​​Ils veulent nous maintenir au stade de simple tube digestif.
          J'aime surfer sur la vague du chaos.

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          • #6
            Quand en voix des personne courrumpu comme Bouaalam Bouaalem concieller presedentiel il faut attendre a un désert politique obligatoire .
            dz(0000/1111)dz

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            • #7
              La meilleure chose qui puisse arriver aux peuples du Maghreb c'est la dislocation des états artificiels du Maghreb, qui sont des créations coloniales françaises, devenus par la suite de vraies machines parasitaires et oppressives de leurs peuples. Que les Kabyles, les Chaoui, les Sahraoui, etc, accèdent à l'indépendance, et gèrent eux même leurs région, sera bien plus profitable à tous que la gestion d'un état centralisé d'un pays si grand, car la centralisation est un système qui attire les rapaces, et qui favorise la corruption et le népotisme.
              Dernière modification par Hallaj, 04 septembre 2021, 14h35.

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              • #8

                Hallaj La meilleure chose qui puisse arriver aux peuples du Maghreb c'est la dislocation des états artificiels du Maghreb, qui sont des créations coloniales françaises, devenus par la suite de vraies machines parasitaires et oppressives de leurs peuples. Que les Kabyles, les Chaoui, les Sahraoui, etc, accèdent à l'indépendance, et gèrent eux même leurs région, sera bien plus profitable à tous que la gestion d'un état centralisé d'un pays si grand, car la centralisation est un système qui attire les rapaces, et qui favorise la corruption et le népotisme.

                oui pourquoi pas mais aussi une dizaine de pays pour le maroc
                pour les rifins
                pour les chleuh
                pour les arabes
                pour les harratins
                pour les arabes
                pour les juifs
                pour les masmodas
                pour ....
                c'est bien ce que tu veux n'est ce pas?

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                • #9
                  c'est l'alliance israélo-marocaine qui a poussé Tebboune à n'admettre aucun jeu qui porterait préjudice à la sécurité du pays , c'est aussi simple
                  Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
                  (Paul Eluard)

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                  • #10
                    Il faut continuer à s'indigner et à dénoncer comme Belmadi, les mettre devant leurs responsibilités des médiocrités quotidiennes devant tout le monde.
                    "Citizens of Iraq, Libya, Afghanistan, and Yugoslavia have seen how "peaceful" NATO is."

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                    • #11
                      l'Algérie a sortie du cartel mafia Saïd Boùtflîka grâce aux Hirak pacifique pour tombe dans un autre cartel mafia plus dangereux du traité corrùmpu Boualem Boualem
                      dz(0000/1111)dz

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