La pétrochimie sera-t'elle appellée à faire place aux domaines liées aux énergies renouvellables ? Tout porte à croire que le monde passera à autre chose dans les prochaines décennies.
Annonce
Réduire
Aucune annonce.
Sonatrach va se doter d'un complexe pétrochimique à Oran
Réduire
X
-
Envoyé par NodjoudLa pétrochimie sera-t'elle appellée à faire place aux domaines liées aux énergies renouvellables ? Tout porte à croire que le monde passera à autre chose dans les prochaines décennies.
Pour l'ecole CE1
Grâce aux produits dérivés du pétrole, nous nous levons à l’heure, préparons notre déjeuner (et le café!), prenons l’autobus, utilisons nos ordinateurs et jouons à des sports comme le basketball et le football. Tout, depuis le plastique des réveille-matins et des cafetières jusqu’aux fibres synthétiques et aux teintures de nos vêtements en passant par le dentifrice, contient des produits dérivés du pétrole. Jetez un œil aux quelques façons dont les produits dérivés du pétrole rendent ce premier jour d’école possible.
Bien qu’il ne faille pas faire preuve d’une imagination débordante pour réaliser que la gelée de pétrole contient du pétrole, saviez-vous que de nombreux autres produits – et même des médicaments – ne pourraient pas voir le jour sans produits dérivés du pétrole?
Regardez ce que vous avez aux pieds vous pourriez bien être en train de porter du pétrole en ce moment même
Dernière modification par MEC213, 19 septembre 2021, 07h19.
Commentaire
-
Sonatrach/Activité Raffinerie et Pétrochimie : objectif zéro importation de carburants
Par tahar Mansour -
23 mars 2021
Sonatrach/Activité Raffinerie et Pétrochimie : objectif zéro importation de carburants
Parmi toutes les activités relevant de l’entreprise Sonatrach, celle relative à la raffinerie et à la pétrochimie peut être considérée comme essentielle dans la relance économique engagée par le président de la république et mise en œuvre par le groupe Sonatrach par le fait qu’elle participe à une économie en devises fortes loin d’être négligeable. En effet, la mission principale de cette activité est de répondre aux besoins du marché national en produits pétroliers divers et éviter ainsi d’avoir recours à leur importation, à des prix trop élevés alors que la matière première existe chez nous et nous la fournissons aux grandes entreprises pétrolières multinationales à des prix souvent dérisoires.
« L’activité Raffinerie et Pétrochimie a été créée en 2018, juste après que l’activité ‘aval’ ait été scindée, activité qui vient juste après l’activité ‘transport’ et qui était composée de plusieurs segments, le GNL et la liquéfaction du gaz, la séparation du GPL, le raffinage et la pétrochimie. Donc en juillet 2018, la nouvelle organisation mise en place par le groupe Sonatrach a permis la création de cette acitvité qui s’occupe du raffinage et de la pétrochimie », nous a expliqué M. Batouche Boutouba, directeur général adjoint chargé de l’activité Raffinerie/Pétrochimie.
« L’activité Raffinerie et Pétrochimie a un lien direct avec le citoyen car elle produit les carburants, explique notre interlocuteur qui nous informe qu’ils sont chargés de la production du GPL, du Butane/Propane, des deux grades d’essence, du Jet (Kérosène), du gasoil, ceci pour la division raffinage. Quant à la division pétrochimie, elle produit le méthanol (destiné principalement à l’export), les PEHD ».
L’activité Raffinerie Pétrochimie gère cinq raffinerie au niveau national dont deux au Sud et trois au Nord pour le raffinage du brut, une raffinerie de condensat à Skikda où est située aussi une raffinerie pour le brut. Les autres sont situées à Arzew, à Alger, à Adrar et à Hassi Messaoud. Il existe aussi deux complexes pétrochimiques, un pour le méthanol à Arzew et celui de PEHD à Skikda. L’effectif de cette activité atteint 6520 employés, à 100 % algériens, tous grades et toutes spécialités confondues.
Capacités de traitement en crescendo
La capacité de traitement de l’activité Raffinerie et Pétrochimie a atteint 25 millions de tonnes de brut par an et 5 millions de tonnes de condensat. Les raffineries sont alimentées en brut de Hassi Messaoud via le pipe qui se dirige vers Bejaia pour l’export mais, à Béni Mansour, il y a une partie qui est dirigée vers la raffinerie de Skikda. Ensuite, il y a les deux autres raffineries du Nord (Alger et Arzew) qui sont aussi alimentées à partir de Hassi Messaoud. Pour le complexe Méthanol d’Arzew, il est alimenté à partir de Hassi R’Mel.
Pour le PEHD (complexe pétrochimique de Skikda), la capacité du complexe avoisine les 390 tonnes par jour (soit environ 140 000 T/an). Le PEHD sert à la fabrication de certains tubes et tuyaux, du plastique pour les serres, les bouchons des bouteilles, etc…
Concernant le carburant, la production nationale du Jet (carburant aviation) suffit pour couvrir la demande nationale et celle de transit ; celle du gasoil atteint 10 millions de tonnes par an mais la demande du marché national étant supérieure aux capacités, une partie est importée. Mais après la mise en production d’une nouvelle ligne, la demande nationale en gasoil sera satisfaite entièrement.
Pour ce qui est de l’essence, l’Activité Raffinage et Pétrochimie a pu satisfaire le marché nationale pour l’année 2020 avec l’entrée en production de la raffinerie d’Alger au mois de mars 2020, ce qui fait que l’Algérie n’a pas importé d’essence et : « nous comptons continuer sur notre lancée pour l’année en cours », déclare M. Batouche.
L’exportation en ligne de mire
« Nous avons arrêté l’exportation du gasoil en 2005 car la demande nationale avait sensiblement augmenté et, petit à petit, nous ne sommes plus arrivé à la satisfaire totalement. Cette année, à cause de la covid19 qui a causé une un ralentissement sensible de l’activité économique, nous avons exporté une certaine quantité de carburant (essence et gasoil). En outre, nous pourrons envisager une exportation plus conséquente après l’entrée en production de la raffinerie de Hassi Messaoud, mais aussi en fonction de l’évolution du marché national », a précisé notre interlocuteur en réponse à une question concernant l’exportation des produits raffinés, notamment l’essence et le gasoil. Ainsi, nous apprenons que le marché national a connu une évolution de 7% de 2012 jusqu’en 2017/2018, ce qui est assez important puis, il y a eu une certaine stabilité après l’augmentation des prix de l’essence.
Les produits issus du raffinage
Le premier responsable de l’activité Raffinage et Pétrochimie annonce aussi que les autres produits issus du raffinage sont exportés, à l’instar des huiles de base et lubrifiants qui sont réputées de bonne qualité. Il y a aussi les bitumes qui sont fabriqués au niveau de deux raffineries (Skikda et Arzew).
Un défi relevé par l’activité Raffinerie et Pétrochimie est cité par notre interlocuteur qui nous explique que le goudron est fabriqué à partir du pétrole brut lourd importé alors que le brut algérien est léger, mais cette année, c’est avec du brut algérien que l’unité bitume a réussi à fabriquer la charge pour fabriquer le bitume. Cette réussite a pu être atteinte grâce aux extraits des unités de raffinage, suite à des recherches effectuées par les équipes de l’activité : « c’est un exploit que nous avons réussi au début de l’année 2020 pour lequel les travailleurs de la raffinerie d’Arzew sont à féliciter », rappelle-t-il.
D’autres produits sont fabriqués au niveau de la raffinerie de Skikda, il s’agit des aromatiques, à l’instar du benzène, des solvants et produits utilisés dans l’industrie pétrochimique.
Parmi ces produits, l’Algérie exporte principalement l’huile de base pour les lubrifiants, en plus du naphta et du fuel, le Jet (kérosène).
Tahar Mansour
Commentaire
-
L'article ci-dessous indique bien l'existence d'une industrie pétrochimique , et cela de mémoire depuis les années 70 .
Le complexe pétrochimique d'Arzew a éxisté depuis les années 70 et a connu des évolutions depuis.
L'institut Algérien du pétrole existe aussi depuis les années 70 ....Dernière modification par wahrani, 19 septembre 2021, 20h12.
Commentaire
-
Arzew, pôle régional incontournable des fertilisants
Correspondance particulièreSaou Boudjemâa
Selon le Dr Amr Hassaballah, son P-dg, «le volume des exportationsà atteint en ammoniac les 459 692 TM, soit 30 navires, et 738 478 TM d'urée, soit 100 navires, à destination de 25 pays à travers le monde». Pour ce qui est des besoins et de la dotation du marché national, ajoutera notre interlocuteur : «L'agriculteur algérien est notre priorité, c'estnotre objectif premier.
Le marché local consomme entre 70 000 et80 000 tonnes/an d'urée. Nous militons pour que l'agriculteur algérien acquière cette matière avec un prix subventionné. Nous mettrons annuellement40 000 tonnes à la moitié du prix pratiqué à la Bourse de Yuzhny.Par exemple, si à Yuzhny, la tonne d'urée est à 500 dollars, nous la céderons aux agriculteurs locaux au prix de 250 dollars. Nous nous adapterons au fur et à mesure au cours et à la fluctuation des prix de façon à ce qu'on avantage toujours le fellah algérien. Cette stratégie peut impulser une nouvelle dynamique à l'agriculture algérienne et augmenter de faite ses besoins en fertilisants. Dans ce cas, nous sommes disposés à mettre sur le marché national, 30 000 tonnes de plus au prix de 80% du cours de Yuzhny. À la date d'aujourd'hui, nous avons doté le marché local de 124 136 TM d'urée.»Sorfert Algérie Spa est une joint-venture (Sonatrach avec 49% des actions et Orascom Construction Industrie avec 51% des parts) chargée de laréalisation et de l'exploitation du Complexe d'ammoniac et d'urées'étendant sur une surface de 37 ha. Le complexe dispose de deux unités deproduction d'ammoniac de 2 200 tonnes/jour et d'une unité d'urée d'une capacité de production de 3 450 tonnes/jour. Sur ce sujet, le Groupe Sonatrach et la société Sorfert Algérie, ont signé, le 22 février 2009, à Alger un contrat de vente et d'achat de gaz naturel d'une durée de vingt ans, portant sur la fourniture, à compter de l'année 2010, de 1,75 milliard de mètres cubes par an de gaz naturel pour alimenter le complexe pétrochimique d'Arzew. Cependant, certaines indiscrétions au fait des subtilités de l'accord en question affirment que «Sonatrach a fait le forcing pour rectifier les aberrations contenues dans l'accord initial approuvé par l'ex-ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, qui a accordé le prix du gaz, indispensable pour l'industrie des fertilisants, au prix du gaz domestique». Le nouvel accord, selon les mêmes sources, «porterait sur une plus grande part sur les bénéfices,proportionnelles au volume des ventes pour compenser le prix du gaz». En somme, selon notre source, «pour régler cette difficile équation, il a été convenu de laisser le prix du gaz tel quel, mais que la répartition des bénéfices ne soit plus en fonction des actions des deux partenaires, mais proportionnelle aux ventes. En compensation, Sonatrach aura la plus grosse part des bénéfices compte tenu du bas prix du gaz justement».Ceci dit, l'on saura de source proche de la société que «la mise en service du complexe est le fruit du récent accord, paraphé le 27 mai 2013 dernier, entrele Groupe Sonatrach et Orascom Construction Industrie (OCI) et portant sur les aspects commerciaux et économiques relatifs à l'entreprise Sorfert». En effet, le P-dg de Sorfert, Amr Hassaballah nous avait déclaré : «L'objectif visé est de faire d'Arzew un pôle de production d'ammoniac et d'urée important et incontournable dans la région méditerranéenne.»En ce qui concerne la stratégie commerciale de la société, le P-dg de Sorfert a ajouté en substance : «Notre stratégie est d'éviter les pays grands consommateurs d'ammoniac comme la Chine et l'Inde, régulièrementapprovisionnés par les pays du Golfe arabe. Notre ambition est de gagner des parts de marché auprès de certains pays émergents comme le Vietnam, les Philippines, la Malaisie, l'Argentine et le Brésil». S. B.
Commentaire
-
-
je crois qu'en Algérie il y a toute une partie du cerveau qui s'est atrophiée
matet est morte oui je ne peux pas te dire mais tqoul sahrouhoum ou sont hypnotisés ou je ne sais pas quoi
une sorte de mutation non identifiée
peut être que des marocaines daroulhoum s'hour f-ezzatla ...
pourtant j'y crois pas au shour
Commentaire
-
La pétrochimie sera-t'elle appellée à faire place aux domaines liées aux énergies renouvellables ? Tout porte à croire que le monde passera à autre chose dans les prochaines décennies.
Les hydrocarbures sont donc infinis ...
Le petrole restera pour longtemps encore, la premiere industrie mondiale.
Commentaire
Commentaire