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Ali Ghediri fait appel contre sa condamnation

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  • Ali Ghediri fait appel contre sa condamnation

    Compte tenu de sa situation de détenu, Ali Ghediri devra bénéficier d'un nouveau procès dans des délais relativement courts.

    "Nous sommes désormais convaincus qu'il n'y a aucune volonté pour libérer cet homme." Cette sentence est de Me Aouicha Bakhti, une des membres du collectif des avocats du général Ali Ghediri, qui s'exprimait après le prononcé du verdict dans la nuit de mercredi à jeudi et qui a vu l'ancien général, ancien candidat à l'élection présidentielle avortée d'avril 2019, condamné à 4 ans de prison ferme.

    Au prononcé du verdict, peu après minuit, Ali Ghediri, ses proches et ses avocats étaient abattus. Alors qu'ils avaient nourri l'espoir qu'après 27 mois de "détention arbitraire", de "confinement politique", l'ancien général allait être libéré, le juge du tribunal criminel près la cour d'Alger en a décidé autrement : une réclusion de 4 ans ferme contre l'homme dont le seul tort est d'avoir voulu exercer son droit de citoyen à l'expression, malgré son passé de général de l'armée algérienne.



    "C'est une condamnation politique", a accusé Zoubida Assoul, qui s'est jointe récemment au collectif de défense. "C'est la foudre qui est tombée sur nos têtes, nous qui nous nous préparions à l'accompagner jusqu'à la prison de Koléa pour assister à sa libération", s'est indignée Aouicha Bakhti devant les rares journalistes qui ont veillé jusqu'à une heure tardive de la nuit.
    Loin de se résigner, la défense a décidé de faire appel. "Nous allons faire appel, mais nous sommes désormais convaincus qu'il n'y a aucune volonté de libérer cet homme", a-t-elle indiqué, dépitée.
    Une déception qui s'est transformée, au lendemain du verdict, en une nouvelle bataille judiciaire. Le détenu et ses avocats ont en effet décidé de faire appel, malgré l'existence d'une possibilité qu'il bénéficie d'une grâce présidentielle si le verdict était définitif.
    "Nous avons déjà fait appel", précise Khaled Bourayou, un autre avocat de la défense, contacté hier par téléphone. Compte tenu de sa situation de détenu, Ali Ghediri devra bénéficier d'un nouveau procès dans des délais relativement courts. Mais entre-temps, l'homme restera détenu.
    Et contrairement aux procès qui se déroulent dans les chambres pénale et correctionnelle, les procès en criminelle ne sont susceptibles que d'un seul appel.
    Tout au long de son procès qui s'est déroulé mercredi dernier au tribunal de Dar El-Beïda, à Alger, le général à la retraite Ali Ghediri a tenté d'expliquer le sens de ses interventions médiatiques depuis sont départ à la retraite en novembre 2015 jusqu'à son arrestation en juin 2019.

    "Versé dans la vie civile", l'homme voulait "participer" à "trouver des solutions" à la crise que vivait le pays durant la période qui avait précédé l'élection présidentielle projetée en 2019, a-t-il plaidé. "Des aventuriers voulaient contourner la Constitution pour permettre à l'ancien Président de rester au pouvoir", avait-il rappelé.

    Mais le président de la chambre s'obstinait à rappeler au prévenu que "la Constitution avait prévu des mécanismes pour la transmission du pouvoir" et que "la loi fondamentale interdisait l'intrusion de l'armée dans le jeu politique".
    Ce qui a soulevé l'ire des avocats qui ont rappelé que leur mandant n'avait jamais voulu déstabiliser l'armée. "Certains veulent lui faire payer le prix de sa candidature à l'élection présidentielle", ont-ils conclu à l'unanimité. Un sentiment largement partagé par des hommes politiques, à l'image du président du RCD, Mohcine Belabbas, qui indiquait, mercredi, que l'ancien général était "sans doute un détenu d'opinion".

    Ali BOUKHLEF

  • #2
    encore une exemple de la médiocrité de la justice algérienne au service des généraux
    Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
    alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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    • #3
      Atteinte au moral de l'armée dites-vous ? Mais le journal en ligne Mondafrique a publié un article dans lequel il révèle que Ahmed Gaïd-Salah avait été radié de l'ANP pour, je cite, homosexualité, par Houari Boumediene. Cette information semble confirmer les dires du Général Benhedid. Ce dernier avait déclaré lors d'une interview accordée à Radio M que la présidence (le clan Boutéflika) détenait un dossier concernant Gaïd-Salah et le faisait donc chanter.


      ​​​​Le délit d'atteinte à la moralité de l'ANP existe-t-il ?

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      • #4
        "la loi fondamentale interdisait l'intrusion de l'armée dans le jeu politique".
        mdrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

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        • #5
          la loi fondamentale interdisait l'intrusion de l'armée dans le jeu politique
          c'est une perle celle la
          Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
          alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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          • #6
            Perso, je suis entièrement persuadé que M. Ghediri est complètement innocent des accusations qui lui sont adressées, et que son cas relève du règlement de compte pur et simple.
            J'espère qu'il finira par avoir gain de cause après l'appel...

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            • #7
              Quand on a osé au sein de l'armée faire passer la directive de mise en conformite du renouvellement de la troupe ce qui en l'occurence envoi de facto a la mise a la retraite de tous les officiers dynosaures alourdi par des medailles de leche savates et qu'il decide de son application en se l'appliquant à sa personne; alors il devient l'homme a abattre par la meute gardienne du gateau depuis 62

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              • #8
                L'emprisonnement illégal et scandaleux d'Ali Ghediri est un énième exemple qui prouve d'une manière absolument claire que l'ANP est une véritable mafia qui contrôle l'Algérie d'une manière totalement mafieuse.

                Près de 60 ans après l'indépendance, l'Algérie demeure l'otage des traîtres mafieux et dépravés du cartel ANP/FLN qui représentent la plus grande menace à la stabilité et à la sécurité de l'Algérie ainsi que le plus grand obstacle à la démocratisation et au développement de l'Algérie.

                Dans l'Algérie des traîtres mafieux et dépravés du cartel ANP/FLN, des citoyens démocrates et pacifiques sont cruellement emprisonnés pendant que des terroristes djihadistes et tueurs d'Algériens sont totalement libres et graciés par les traîtres mafieux du cartel ANP/FLN.

                Ci-dessous (voir vidéo), un exemple avec l'un des rejetons du cartel mafieux ANP/FLN, à savoir le terroriste djihadiste Madani Mezrag: ce terroriste sanguinaire issu du cartel ANP/FLN raconte très fièrement ses aventures djihadistes après avoir été gracié et récompensé par les mafieux du cartel ANP/FLN. Pendant ce temps, des Algériens démocrates et pacifiques sont emprisonnés cruellement pour des motifs fascistes (atteinte au moral de l'ANP, atteinte à l'unité nationale...etc).

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