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Intempéries et absurdités urbanistiques .

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  • Intempéries et absurdités urbanistiques .

    Intempéries : plusieurs effondrements et glissements de terrain à Alger

    Par Rédaction/APS
    -
    17/11/2021

    24hdz

    0

    Les intempéries enregistrées depuis le début novembre à Alger ont mis à nu toutes les imperfections au niveau des infrastructures au niveau de la capitale. De dégâts sont signalés au quotidien dont des effondrements rocheux, des chutes de pierres, des éboulements, ainsi que des inondations obligeant les autorités de la wilaya à procéder à des mesures urgentes pour y faire face.

    Dans une déclaration à l’APS, le directeur des Travaux publics (DTP) de la wilaya d’Alger, Abderrahmane Rahmani, a indiqué que « la pluviométrie inhabituelle, enregistrée depuis le début du mois en cours a engendré jusqu’à ce mercredi 17 novembre de nombreux dégâts, notamment des effondrements rocheux, de chutes de pierres, des éboulements ayant amené les autorités locales à procéder à la fermeture des routes, des déviations pour la circulation routière et des évacuations des habitants occupant des bâtisses menacées ».

    Il s’agit notamment de l’axe pénétrante El Anasser-Hôpital Drid Hocine, où il a été enregistré le 16 novembre un effondrement rocheux qui a mis en péril une bâtisse de plusieurs étages, a précisé M. Rahmani, ajoutant que les occupants de cette habitation ont été évacués, sur décision du wali-délégué de la circonscription administrative d’Hussein Dey.

    Outre le recours à l’expertise de cette construction par les services spécialisés du CTC de la wilaya, la DTP a entamé, selon M. Rahmani, des mesures urgentes en vue de faire face à cet effondrement rocheux en érigeant des murs de soutènement.

    L’objectif de cette mesure est de permettre aux automobilistes de circuler librement sur l’axe Hôpital Drid Hocine vers Ben Aknoun et de Garidi vers Alger, a-t-il fait savoir.

    Il a été enregistré mardi soir un autre effondrement rocheux d’une falaise se trouvant au niveau de la station de transport des voyageurs de Bir-Mourad Rais. Cette falaise est surmontée d’une construction en cours de réalisation, de sept étages en surface et de quatre à cinq étages en sous-sol, a mentionné le DTP.

    Suite à cet incident, les services de la wilaya d’Alger ont procédé à la fermeture provisoire de la station de transports de voyageurs de Bir Mourad Raïs, par souci de protéger les citoyens, a-t-il soutenu, précisant que l’arrêt des bus a été transféré à la rue adjacente avec interdiction aux autres véhicules d’emprunter cette voie et la mise en double sens de la route parallèle menant vers l’Avenue Mohamedi.

    S’agissant de la nouvelle construction (une promotion immobilière) érigée en dessus de la falaise, le DTP a fait savoir qu’une expertise a été engagée par les services concernés du CTC d’Alger pour évaluer les risques.

    Alger-centre, Kouba, Bouzareah et Bab El Oued fortement imapctées


    Parmi les communes de la wilaya d’Alger qui ont connu plus de dégâts suites aux pluies, M. Rahmani a cité principalement les communes de Bouzeréah, de Kouba, d’Alger centre et de Bab El Oued.

    Pour parer à toutes les situations et procéder à des interventions rapides, tous les services de la wilaya d’Alger, notamment de la DTP, de la SEAAL, d’Asrout (maintenance des réseaux d’assainissement) et de nettoyage (Netcom) ont été mobilisés et dotés de moyens nécessaires, a rassuré M. Rahmani.

    Au sujet des raisons à l’origine de ces dégâts, le DTP d’Alger a souligné que les effondrements des falaises sont dus essentiellement aux intempéries » très intenses ».

    « Nous avons enregistré une pluviométrie d’une année en quelques jours. Le sol est saturé d’eau et ne pouvait pas supporter toute cette quantité de pluie », a-t-il expliqué, assurant que les services des Ressources en eau sont en train de travailler actuellement sur la révision de tous les systèmes et canalisations d’évacuation des eaux pluviales au niveau de la capitale pour s’adapter aux changements climatiques.

  • #2

    Eboulement rocheux à Bir Mourad Raïs: fermeture provisoire de la station de transports de voyageurs

    Par Rédaction
    -
    17/11/2021

    24hdz
    0

    Les services de la circonscription administrative de Bir Mourad Raïs (Alger) ont procédé mercredi à la fermeture provisoire de la station de transports de voyageurs de Bir Mourad Raïs suite à un éboulement rocheux au niveau de la station, a indiqué un communiqué des mêmes services.

    « Suite à de fortes chutes de pluie ayant provoqué un éboulement rocheux au niveau de la station de transports de voyageurs de Bir Mourad Raïs, et par souci de protéger les citoyens, les voyageurs et les usagers de la route adjacente, une série de mesures provisoires ont été prises jusqu’au rétablissement de la situation. L’arrêt des bus a été ainsi transféré à la rue adjacente avec interdiction aux autres véhicules d’emprunter cette voie », précise la même source.

    Il a été décidé, par ailleurs, de la mise en double sens de la route parallèle menant vers l’Avenue Mohamedi, ajoute le communiqué.

    Outre la mobilisation de policiers, des panneaux d’orientation ont été mis en place pour faciliter la circulation, conclut la même source.

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    • #3

      ALORS QUE LE SÉISME DE FAIBLE INTENSITÉ N’A FAIT AUCUN DÉGÂT À BÉJAÏA

      Plusieurs axes routiers obstrués par des chutes de pierres




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      Alors que le séisme, survenu à 1h29, n’a fait ni victimes ni dégâts, les fortes chutes de pluie, enregistrées ces deux derniers jours n’ont, en revanche, pas été sans conséquence sur certains axes routiers de la wilaya de Béjaïa qui ont été soit coupés, soit rendus difficiles à la circulation. Les pluies, qui doivent tomber jusqu’à aujourd’hui 6h, pourraient atteindre les 80 mm, selon les services météo à Béjaïa. Selon la chargée de communication auprès de la Protection civile de Béjaïa, Mme Medjber, les fortes précipitations ont provoqué la déviation d’une rivière à Timahassine dans la commune de Toudja. Cette rivière en crue menaçait les maisons alentour. Le danger a été écarté suite à l’intervention des équipes de la Protection civile de Béjaïa, a indiqué cette source.

      Sur les routes, la circulation était des plus problématiques notamment pour les usagers des chemins de wilaya : CW 35, 23 A et sur la RN 24 reliant Béjaïa à Tizi Ouzou via Azeffoun et la RN 12 reliant Béjaïa à Alger via El-Kseur. D’après un cadre de la Direction des travaux publics, Zouayed Abdelghani, “les chutes de pierres ont obstrué plusieurs chemins de wilaya qui désormais sont ouverts. Idem pour la RN 24 où la route, inondée à la frontière des wilayas de Béjaïa et de Tizi Ouzou, a été rouverte à la circulation”, a-t-il dit. On a appris, par ailleurs, qu’à Aït Youcef dans la commune d’El-Kseur, la route a été coupée à la circulation en raison d’un glissement de terrain. Un agriculteur de la commune de Toudja, qui a vécu le calvaire des incendies de l’été dernier, a, de nouveau, été frappé par le mauvais sort. Il a vu une bonne partie de ses terrains inondés.




      M. OUYOUGOUTE


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      • #4

        Intempéries à Alger : Fermetures de routes, effondrements et des éboulements

        Photo : D. R.
        APS

        17 NOVEMBRE 2021 À 14 H 44 MIN








        6971
        Les fortes chutes de pluie enregistrées depuis le début novembre ont provoqué au niveau d’Alger de nombreux dégâts, dont des effondrements rocheux, des chutes de pierres, des éboulements, ainsi que des inondations obligeant les autorités de la wilaya à procéder à des mesures urgentes pour y faire face.

        Dans une déclaration à l’APS, le directeur des Travaux publics (DTP) de la wilaya d’Alger, Abderrahmane Rahmani, a indiqué que « la pluviométrie inhabituelle, enregistrée depuis le début du mois en cours a engendré jusqu’à aujourd’hui (mercredi 17 novembre ndlr) de nombreux dégâts, notamment des effondrements rocheux, de chutes de pierres, des éboulements ayant amené les autorités locales à prendre des mesures urgentes telles que la fermeture de routes, des déviations pour la circulation routière et d’évacuation d’habitants occupant des bâtisses menacées ».

        Il s’agit notamment de l’axe pénétrante El Anasser-Hôpital Drid Hocine, où il a été enregistré mardi un effondrement rocheux qui a mis en péril une bâtisse de plusieurs étages, a précisé M. Rahmani, ajoutant que les occupants de cette habitation ont été évacués, sur décision du wali-délégué de la circonscription administrative d’Hussein Dey.

        Outre le recours à l’expertise de cette construction par les services spécialisés du CTC de la wilaya, la DTP a entamé, selon M. Rahmani, des mesures urgentes en vue de faire face à cet effondrement rocheux en érigeant des murs de soutènement.

        L’objectif de cette mesure est de permettre aux automobilistes de circuler librement sur l’axe Hôpital Drid Hocine vers Ben Aknoun et de Garidi vers Alger, a-t-il fait savoir.

        Il a été enregistré mardi soir un autre effondrement rocheux d’une falaise se trouvant au niveau de la station de transport des voyageurs de Bir-Mourad Rais.

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        Cette falaise est surmontée d’une construction en cours de réalisation, de sept étages en surface et de quatre à cinq étages en sous-sol, a mentionné le DTP.

        Suite à cet incident, les services de la wilaya d’Alger ont procédé à la fermeture provisoire de la station de transports de voyageurs de Bir Mourad Raïs, par souci de protéger les citoyens, a-t-il soutenu, précisant que l’arrêt des bus a été transféré à la rue adjacente avec interdiction aux autres véhicules d’emprunter cette voie et la mise en double sens de la route parallèle menant vers l’Avenue Mohamedi.

        S’agissant de la nouvelle construction (une promotion immobilière) érigée en dessus de la falaise, le DTP a fait savoir qu’une expertise a été engagée par les services concernés du CTC d’Alger pour évaluer les risques.

        Parmi les communes de la wilaya d’Alger qui ont connu plus de dégâts suites aux pluies, M. Rahmani a cité principalement les communes de Bouzeréah, de Kouba, d’Alger centre et de Bab El Oued. Pour parer à toutes les situations et procéder à des interventions rapides, tous les services de la wilaya d’Alger, notamment de la DTP, de la SEAAL, d’Asrout (maintenance des réseaux d’assainissement) et de nettoyage (Netcom) ont été mobilisés et dotés de moyens nécessaires, a rassuré M. Rahmani.

        Au sujet des raisons à l’origine de ces dégâts, le DTP d’Alger a souligné que les effondrements des falaises sont dus essentiellement aux intempéries » très intenses ».

        « Nous avons enregistré une pluviométrie d’une année en quelques jours. Le sol est saturé d’eau et ne pouvait pas supporter toute cette quantité de pluie », a-t-il expliqué, assurant que les services des Ressources en eau sont en train de travailler actuellement sur la révision de tous les systèmes et canalisations d’évacuation des eaux pluviales au niveau de la capitale pour s’adapter aux changements climatiques.

        APS

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        • #5
          Falaise de Bir Mourad Raïs : la jungle urbaine d’Alger mise à nu


          Société Par: Ryad Hamadi 18 Nov. 2021 à 17:10 L’image est expressive. Le nouveau wali d’Alger, désigné depuis seulement quelques jours, se tient devant l’immeuble de 11 étages en construction sur une falaise à Bir Mourad Raïs (Alger), mercredi 17 novembre.



          Le talus en tuf a commencé la veille à s’affaisser sous l’effet des fortes pluies qui s’abattent sur la capitale et tout le nord du pays depuis près de deux semaines.



          L’éboulement qui s’est produit est peut-être un signe avant-coureur de quelque chose de plus dramatique. Sur la photo diffusée par les services de la wilaya, on voit le wali observer la falaise surmontée d’un immense immeuble en chantier avec l’appréhension d’assister à un effondrement gigantesque.

          Crédit photo : Facebook – Wilaya d’Alger ولاية الجزائر


          Crédit photo : Facebook – Wilaya d’Alger ولاية الجزائر

          | Lire aussi : Pourquoi Alger est toujours vulnérable face aux inondations

          Il doit aussi se poser beaucoup de questions, les mêmes qui taraudent l’opinion publique depuis qu’un morceau de la falaise s’est détaché pour finir en bas, dans l’espace qui sert de gare urbaine qui, heureusement, était vide. Comment un tel projet a-t-il pu atteindre un tel taux d’avancement des travaux, passant à travers les mailles du très compliqué dispositif d’autorisation et de contrôle de la construction en vigueur en Algérie ?

          La falaise surmonte le centre-ville de Bir Mourad Raïs, sur les hauteurs d’Alger, et la construction a été érigée à ras d’un talus vertical d’une vingtaine de mètres.



          En bas, une gare urbaine, le carrefour du centre-ville et la route menant vers Hydra, un axe très fréquenté. À mesure qu’il s’élève, le chantier devient très visible pour ceux qui arpentent le boulevard central de la ville mais sans doute que personne n’y a vu un quelconque danger, ne doutant pas que les différents intervenants dans le processus du contrôle de l’urbanisme pouvaient fermer l’œil sur une construction d’une telle envergure, à fortiori dans un endroit stratégique, si toutes les normes n’avaient pas été respectées.

          Jusqu’à ces inhabituelles pluies qui ont peut-être révélé que tout n’est pas parfait dans ce projet. Il appartient aux services techniques spécialisés de déterminer si la structure est sûre ou pas et si elle doit être démolie ou seulement renforcée, mais déjà, il n’échappe à personne qu’il y a un danger réel avec l’effondrement d’une petite partie de la falaise. La preuve, même les autorités locales n’excluent aucune éventualité puisqu’on a songé à fermer la route qui longe la station urbaine et qui mène vers Hydra.

          Une affaire de gros sous

          Les autorités seront ensuite appelées à déterminer les responsabilités s’il s’avère que les normes et les procédures n’ont pas été respectées. L’affaire doit être prise au sérieux au plus haut niveau car le cas de cette construction, une promotion immobilière, n’est pas isolé. Non loin de là, le siège de la daïra, de l’OPGI et tout le boulevard central sont surplombés par des villas érigées sur une immense falaise en tuf et à ras de talus droits et hauts.

          À quelques encablures de là, sur la pénétrante autoroutière qui mène vers la rocade sud, tout près de l’hôpital Drid-Hocine, des habitations construites dans les mêmes conditions menacent de s’effondrer. Là aussi il est question de fermer une partie de la route. À Hydra, un talus de tuf s’est affaissé non loin du siège du journal El Khabar.

          Depuis le début des pluies de ce mois de novembre, 9 personnes ont trouvé la mort à Alger, trois dans des inondations et six dans un effondrement et un glissement de terrain distincts à Bologhine et Raïs Hamidou. Il s’agit d’une habitation précaire et d’une construction illicite.

          Mais dans le cas de l’immeuble qui est sous la menace d’un effondrement à Bir Mourad Raïs, il s’agit d’un projet qui a eu sans doute le quitus de tous les services concernés de l’État. Étant une promotion immobilière, c’est donc aussi une affaire de gros sous. D’où d’autres questions auxquelles les services concernés devront répondre, et éventuellement la justice. Qui est le promoteur et comment a-t-il obtenu les autorisations nécessaires ? Comment le CTC, monopole public de contrôle des constructions, a-t-il validé les plans de ce projet immobilier ? Aussi, qui sont les acquéreurs des logements et quel sera leur sort ?

          Au-delà de cette affaire, les autorités sont appelées à remettre de l‘ordre dans cette immense jungle qu’est devenu le secteur de la promotion immobilière à Alger et dans d’autres villes du pays depuis quelques années, et plus globalement, dans toute la politique et la gestion urbanistiques.

          En octobre dernier, le ministre de l’Intérieur a instruit les walis sur le phénomène de la prolifération des promotions immobilières. À Alger, ce sont les villas des quartiers huppés qui sont transformées de plus en plus en bâtiments haut standing, défigurant le paysage urbain et créant une pression sur les infrastructures et services publics existant du fait de l’augmentation exponentielle du nombre d’habitants.

          À Bir Mourad Raïs justement, où les appartements sont cédés à prix d’or, les promotions immobilières poussent comme des champignons. Des tours dite haut standing sont érigées sans aucun respect des normes urbanistiques, avec l’exploitation abusive des terrains, l’essentiel étant de vendre des appartements à prix d’or.

          À Alger, dans certains quartiers dit huppés, les logements se vendent à plus de 500.000 dinars le m2. Maintenant que l’appât du gain fait peser la menace de drames humains, le gouvernement n’a plus de raison de tergiverser.


          TSA

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          • #6
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