Algérie: Licenciement abusif de Mme Cherifa Kheddar, présidente de l’association Djazairouna
le 24 Mai, 2008 14:08:00
Mme Cherifa Kheddar, présidente de l’association Djazairouna, qui défend les droits des victimes du terrorisme, a été licenciée de son poste au sein de la préfecture de Blida, où elle travaillait depuis 12 ans.
Selon toute vraisemblance, ce licenciement est liée à ses activités et à ses prises de position politiques. Mme Keddar rentrait en effet d’une semaine de formation sur la justice transitionnelle organisée à Rabat, au Maroc, et avait à cette occasion pris un congé officiel. Les choses avaient empiré pour elle quand en avril 2008, le CFDA, Djazairouna et Somoud avaient organisé un forum-atelier dans les locaux de Djazairouna à Blida sur le thème de la recherche de la vérité. Mme Cherifa Kheddar a alors, comme elle l’a fait à plusieurs reprises, publiquement exprimé sa désapprobation totale avec la Charte pour la paix et la réconciliation nationale et ses textes d’application amnistiant les terroristes et les agents de l’État.
Certains de ses collègues lui ont alors demandé de ne plus les contacter et de ne plus évoquer en leur présence son opposition à la Charte pour la paix et la réconciliation nationale.
Mme Kheddar a annoncé son intention de déposer un recours administratif contre cette décision.
le 24 Mai, 2008 14:08:00
Mme Cherifa Kheddar, présidente de l’association Djazairouna, qui défend les droits des victimes du terrorisme, a été licenciée de son poste au sein de la préfecture de Blida, où elle travaillait depuis 12 ans.
Selon toute vraisemblance, ce licenciement est liée à ses activités et à ses prises de position politiques. Mme Keddar rentrait en effet d’une semaine de formation sur la justice transitionnelle organisée à Rabat, au Maroc, et avait à cette occasion pris un congé officiel. Les choses avaient empiré pour elle quand en avril 2008, le CFDA, Djazairouna et Somoud avaient organisé un forum-atelier dans les locaux de Djazairouna à Blida sur le thème de la recherche de la vérité. Mme Cherifa Kheddar a alors, comme elle l’a fait à plusieurs reprises, publiquement exprimé sa désapprobation totale avec la Charte pour la paix et la réconciliation nationale et ses textes d’application amnistiant les terroristes et les agents de l’État.
Certains de ses collègues lui ont alors demandé de ne plus les contacter et de ne plus évoquer en leur présence son opposition à la Charte pour la paix et la réconciliation nationale.
Mme Kheddar a annoncé son intention de déposer un recours administratif contre cette décision.
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