Près de 2000 Algériens travaillent actuellement dans la Silicone Valley, région de la Californie (États-Unis) où sont concentrées les plus grandes firmes mondiales spécialisées dans les nouvelles technologies.
Ce chiffre a été donné au site Crésus par Dahmane Dahmani, patron d’une start-up en Californie, ancien ingénieur, entre autres, chez IBM et Intel et détenteur de brevets d’invention dans le domaine de l’informatique. Dahmani qui a créé le jeu de société baptisé Zhizhu, vendu dans différents pays dont l’Algérie, signale que les Algériens de la Silicon Valley travaillent principalement dans les domaines “des technologies des semi-conducteurs, du hardware, du software et des télécommunications”.
D’autre part, “200 et 300 algériens travaillent actuellement comme ingénieurs ou occupent des postes importants dans le domaine de la High tech au sein des groupes les plus connus au monde, installés dans ce pôle technologique, à l’image de Google, Yahoo, Facebook, Cisco, IBM, Adobe, Microsoft ou Intel”, précise notre interlocuteur ajoutant que certains anciens ingénieurs algériens ont même créé leurs start-up sur place.
D’après lui, “trois vagues d’Algériens sont arrivées à la Silicone Valley depuis les années 1970”. La première s’étend de 1974 à 1990, “période au cours de laquelle l’Etat algérien a assuré des bourses d’études à des étudiants, entre autres, aux Etats-Unis où quelques-uns ont fini par s’installer”.
“Entre 1990 et 2004, des Algériens sont venus aux États-unis, principalement, en raison de la décennie noire qu’a connu l’Algérie. A partir de 2004, ceux qui se sont établis à la Silicone Valley sont surtout des personnes ayant obtenu le droit d’immigrer aux Etats-Unis grâce à la loterie ou ceux qui sont venus directement de France et qui se plaignaient de la montée du racisme dans ce pays”, résume Dahmani.
Une nouvelle génération de surdoués
Dahmane Dahmani évoque, par ailleurs, “le phénomène de la réussite extraordinaire de la deuxième génération d’Algériens de la Silicone Valley”. Il s’agit des enfants des premiers Algériens arrivés sur place. Les représentants de cette nouvelle génération ont obtenu des diplômes d’universités prestigieuses comme celles de Stanford, Berkley, Princeton, MIT ou Yale. Ils se sont spécialisés dans des domaines tels que “les nanotechnologies, la médecine ou encore le droit”.
Interrogé si les chercheurs algériens se sont regroupés dans le cadre d’une association ou autre organisation de ce genre, Dahmani évoque une expérience engagée au début des années 2000, mais qui n’ a pas abouti car “ses fondateurs étaient trop absorbés par leurs carrières professionnelles”. Récemment une toute nouvelle idée a germé, celle de la mise en place d’un Think Tank pour lancer des projets au profit de l’Algérie. Le projet est porté par un groupe de retraités de la Silicone Valley dont Dahmani fait partie. “Nous espérons lancer ce projet dès 2021 si la pandémie de Covid-19 venait à disparaître”, dit-il.
Ahmed Gasmia
crezus.dz
Ce chiffre a été donné au site Crésus par Dahmane Dahmani, patron d’une start-up en Californie, ancien ingénieur, entre autres, chez IBM et Intel et détenteur de brevets d’invention dans le domaine de l’informatique. Dahmani qui a créé le jeu de société baptisé Zhizhu, vendu dans différents pays dont l’Algérie, signale que les Algériens de la Silicon Valley travaillent principalement dans les domaines “des technologies des semi-conducteurs, du hardware, du software et des télécommunications”.
D’autre part, “200 et 300 algériens travaillent actuellement comme ingénieurs ou occupent des postes importants dans le domaine de la High tech au sein des groupes les plus connus au monde, installés dans ce pôle technologique, à l’image de Google, Yahoo, Facebook, Cisco, IBM, Adobe, Microsoft ou Intel”, précise notre interlocuteur ajoutant que certains anciens ingénieurs algériens ont même créé leurs start-up sur place.
D’après lui, “trois vagues d’Algériens sont arrivées à la Silicone Valley depuis les années 1970”. La première s’étend de 1974 à 1990, “période au cours de laquelle l’Etat algérien a assuré des bourses d’études à des étudiants, entre autres, aux Etats-Unis où quelques-uns ont fini par s’installer”.
“Entre 1990 et 2004, des Algériens sont venus aux États-unis, principalement, en raison de la décennie noire qu’a connu l’Algérie. A partir de 2004, ceux qui se sont établis à la Silicone Valley sont surtout des personnes ayant obtenu le droit d’immigrer aux Etats-Unis grâce à la loterie ou ceux qui sont venus directement de France et qui se plaignaient de la montée du racisme dans ce pays”, résume Dahmani.
Une nouvelle génération de surdoués
Dahmane Dahmani évoque, par ailleurs, “le phénomène de la réussite extraordinaire de la deuxième génération d’Algériens de la Silicone Valley”. Il s’agit des enfants des premiers Algériens arrivés sur place. Les représentants de cette nouvelle génération ont obtenu des diplômes d’universités prestigieuses comme celles de Stanford, Berkley, Princeton, MIT ou Yale. Ils se sont spécialisés dans des domaines tels que “les nanotechnologies, la médecine ou encore le droit”.
Interrogé si les chercheurs algériens se sont regroupés dans le cadre d’une association ou autre organisation de ce genre, Dahmani évoque une expérience engagée au début des années 2000, mais qui n’ a pas abouti car “ses fondateurs étaient trop absorbés par leurs carrières professionnelles”. Récemment une toute nouvelle idée a germé, celle de la mise en place d’un Think Tank pour lancer des projets au profit de l’Algérie. Le projet est porté par un groupe de retraités de la Silicone Valley dont Dahmani fait partie. “Nous espérons lancer ce projet dès 2021 si la pandémie de Covid-19 venait à disparaître”, dit-il.
Ahmed Gasmia
crezus.dz
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