Les Verts sont très à cheval sur les mesures barrières
et de distanciation. Ils se sont rendus…… INTOUCHABLES !
Comment te sens-tu, Frère-Traître ? Oui, Frère par cette patrie et cette nationalité que nous avons partagées un jour, et dont tu seras sûrement allégé un autre jour, proche, je l’espère. Traître, parce qu’il y a aussi cette définition de la traîtrise : aller chez l’ennemi pour y pondre journellement médisance contre pitance pestilentielle. Alors, va pour Frère-Traître ! Je répète ma question : comment te sens-tu dans les jupes d’un roitelet, assis, le train posé sur une paillasse à regarder tes anciens « Frères et Sœurs » crier leur joie et fierté d’être de ce pays ? De l’aimer en le critiquant. Mais l’aimer !
De l’aimer en n’hésitant pas à lui gueuler aux oreilles lorsqu’il faut le faire. Mais l’aimer ! Lui rappeler quotidiennement qu’aimer son pays, ce n’est pas l’enduire de pommade, l’ensevelir sous la guimauve et parsemer ses mauvais chemins et errements éventuels de fleur d’oranger. Non ! Juste l’aimer comme un Algérien, c’est-à-dire férocement. Et surtout hors des palais et des niches étrangères, fussent-elles parées de clinquant et de nonos charnus.
Ah ! Le foot, c’est l’opium des peuples ? Ben voyons, comme dirait l’autre ! Mieux vaut peut-être cet opium-là que le cannabis du Roi qu’il déverse sur nos enfants, non, Frère-Traître ? Ton ancien peuple est heureux. Le bonheur, Frère-Traître ! T’en souviens-tu seulement ? El-Ghorba siîba, même pour les Frères-Traîtres. Elle se lit dans ce tic perceptible au coin de ta bouche. Accident ? Séquelles ? Ou juste tracé physique de l’impasse ?
On est toujours au fond d’une impasse lorsqu’on trahit ses veines et son sang. On est toujours au bord d’une fin tragique lorsqu’on monnaye le serment aux parents et la couleur de l’étoile et du croissant. Ton ancien peuple manifeste sa fierté. Et toi, tu n’as plus que tes yeux mouillés, sur ta natte de servant. Des larmes de peine et de contrition ? Même pas ! Juste une adresse appuyée et mendiante au Maître pour qu’il te jette un os nouveau qui calmerait peut-être les tics, au coin ravagé de ton visage de Frère-Traître ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
Lesoirdalgérie.
et de distanciation. Ils se sont rendus…… INTOUCHABLES !
Comment te sens-tu, Frère-Traître ? Oui, Frère par cette patrie et cette nationalité que nous avons partagées un jour, et dont tu seras sûrement allégé un autre jour, proche, je l’espère. Traître, parce qu’il y a aussi cette définition de la traîtrise : aller chez l’ennemi pour y pondre journellement médisance contre pitance pestilentielle. Alors, va pour Frère-Traître ! Je répète ma question : comment te sens-tu dans les jupes d’un roitelet, assis, le train posé sur une paillasse à regarder tes anciens « Frères et Sœurs » crier leur joie et fierté d’être de ce pays ? De l’aimer en le critiquant. Mais l’aimer !
De l’aimer en n’hésitant pas à lui gueuler aux oreilles lorsqu’il faut le faire. Mais l’aimer ! Lui rappeler quotidiennement qu’aimer son pays, ce n’est pas l’enduire de pommade, l’ensevelir sous la guimauve et parsemer ses mauvais chemins et errements éventuels de fleur d’oranger. Non ! Juste l’aimer comme un Algérien, c’est-à-dire férocement. Et surtout hors des palais et des niches étrangères, fussent-elles parées de clinquant et de nonos charnus.
Ah ! Le foot, c’est l’opium des peuples ? Ben voyons, comme dirait l’autre ! Mieux vaut peut-être cet opium-là que le cannabis du Roi qu’il déverse sur nos enfants, non, Frère-Traître ? Ton ancien peuple est heureux. Le bonheur, Frère-Traître ! T’en souviens-tu seulement ? El-Ghorba siîba, même pour les Frères-Traîtres. Elle se lit dans ce tic perceptible au coin de ta bouche. Accident ? Séquelles ? Ou juste tracé physique de l’impasse ?
On est toujours au fond d’une impasse lorsqu’on trahit ses veines et son sang. On est toujours au bord d’une fin tragique lorsqu’on monnaye le serment aux parents et la couleur de l’étoile et du croissant. Ton ancien peuple manifeste sa fierté. Et toi, tu n’as plus que tes yeux mouillés, sur ta natte de servant. Des larmes de peine et de contrition ? Même pas ! Juste une adresse appuyée et mendiante au Maître pour qu’il te jette un os nouveau qui calmerait peut-être les tics, au coin ravagé de ton visage de Frère-Traître ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
Lesoirdalgérie.
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