Il encadrait un étudiant pour un exposé sur Al Qaïda....Un professeur d’université algérien incarcéré en Grande-Bretagne en vue d’être extradé.
L’affaire de l’incarcération d’un professeur d’université algérien, qui encadre l’élaboration d’un exposé sur « la stratégie de l’organisation d’Al Qaïda », a suscité une grande polémique dans les milieux politiques et académiques de l’université de Nottingham au nord-est de l’Angleterre qui voient dans l’affaire un rétrécissement de la liberté académique, sous peine de « l’agenda préventif » adopté par le gouvernement britannique, dans le but de faire échouer toute action terroriste probable.
La police britannique a arrêté le professeur algérien « Y. Hichem », la semaine passée, et elle a fouillé minutieusement son bureau à l’université et son logement dans la ville de Nottingham, de même qu’elle a confisqué son appareil informatique avant de le relâcher, mais elle l’a arrêté de nouveau, sous peine de la loi sur l’immigration.
Il a été incarcéré dans le centre de détention Colnbrook, en attendant son extradition vers l’Algérie mardi prochain.
Le drame du professeur algérien remonte au 14 mai dernier, lorsque la police britannique a arrêté Redouane Saber, étudiant à l’université de Nottingham, qui prépare un magistère sur « la stratégie terroriste de l’organisation d’Al Qaïda », avec l’encadrement du professeur algérien.
La police a trouvé chez l’étudiant 1500 pages de documents évoquant la stratégie d’Al Qaïda, et après l’interrogatoire, il s’est avéré qu’il s’agit de documents diffusés par des sites gouvernementaux américains sur Internet, qui ont été imprimés par le professeur algérien, dans son bureau à l’université, afin d’alléger les dépenses de l’étudiant qu’il encadre.
La police britannique a libéré l’étudiant mais elle a à nouveau arrêté « Y. Hicham », pour des raisons liées aux lois de l’immigration cette fois-ci.
Des professeurs de l’université de Nottingham ont considéré ce qu’a fait la police comme « une attaque qui limite la liberté académique sous peine de la loi de la lutte antiterroriste », et ils ont demandé l’arrêt des procédures d’extradition du professeur algérien vers son pays.
- El Khabar
L’affaire de l’incarcération d’un professeur d’université algérien, qui encadre l’élaboration d’un exposé sur « la stratégie de l’organisation d’Al Qaïda », a suscité une grande polémique dans les milieux politiques et académiques de l’université de Nottingham au nord-est de l’Angleterre qui voient dans l’affaire un rétrécissement de la liberté académique, sous peine de « l’agenda préventif » adopté par le gouvernement britannique, dans le but de faire échouer toute action terroriste probable.
La police britannique a arrêté le professeur algérien « Y. Hichem », la semaine passée, et elle a fouillé minutieusement son bureau à l’université et son logement dans la ville de Nottingham, de même qu’elle a confisqué son appareil informatique avant de le relâcher, mais elle l’a arrêté de nouveau, sous peine de la loi sur l’immigration.
Il a été incarcéré dans le centre de détention Colnbrook, en attendant son extradition vers l’Algérie mardi prochain.
Le drame du professeur algérien remonte au 14 mai dernier, lorsque la police britannique a arrêté Redouane Saber, étudiant à l’université de Nottingham, qui prépare un magistère sur « la stratégie terroriste de l’organisation d’Al Qaïda », avec l’encadrement du professeur algérien.
La police a trouvé chez l’étudiant 1500 pages de documents évoquant la stratégie d’Al Qaïda, et après l’interrogatoire, il s’est avéré qu’il s’agit de documents diffusés par des sites gouvernementaux américains sur Internet, qui ont été imprimés par le professeur algérien, dans son bureau à l’université, afin d’alléger les dépenses de l’étudiant qu’il encadre.
La police britannique a libéré l’étudiant mais elle a à nouveau arrêté « Y. Hicham », pour des raisons liées aux lois de l’immigration cette fois-ci.
Des professeurs de l’université de Nottingham ont considéré ce qu’a fait la police comme « une attaque qui limite la liberté académique sous peine de la loi de la lutte antiterroriste », et ils ont demandé l’arrêt des procédures d’extradition du professeur algérien vers son pays.
- El Khabar
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