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La moitié de la population adulte est exclue du système financier en Algérie

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  • La moitié de la population adulte est exclue du système financier en Algérie

    La masse monétaire qui circule dans le circuit informel est en nette croissance en Algérie, même à l'époque de la numérisation. Les Algériens utilisent de l'argent liquide dans la majorité de leurs achats, échappant ainsi aux banques. D'un autre côté, 57 % de la population algérienne adulte est exclue du système financier, selon l'expert financier Farouk Nemouchi, qui s'est exprimé dans une interview accordée au quotidien Liberté.

    La monnaie fiduciaire en circulation est passée de 4 629 milliards de dinars algériens en janvier 2017 à 6 821 milliards de dinars fin septembre 2021, soit une progression de plus de 2 000 milliards sur les cinq dernières années. Cet argent, qui circule notamment dans le circuit informel, révèle la prédominance de ce secteur en Algérie.

    Ainsi, selon Farouk Nemouchi, « entre janvier et septembre 2021, la monnaie fiduciaire a augmenté de 9 % et son poids dans l’agrégat "masse monétaire" (M2) est passé de 22 % en 2005 à 34 %. C’est une évolution à contre-courant de ce qui se passe dans les autres pays qui enregistrent une baisse importante des billets grâce à la numérisation et à la digitalisation des moyens de paiement ».

    Faiblesse de l'inclusion financière en Algérie

    L'expert ajoute que « l’échec de toutes les tentatives entreprises pour mobiliser les encaisses monétaires hors banques est d’abord le résultat de la faiblesse de l’inclusion financière. Le nombre d’adultes titulaires de comptes auprès des institutions financières formelles (banques, circuit postal, Trésor) en pourcentage de la population adulte (plus de 15 ans) est de 43 % en 2017. Exprimé autrement, 57% de la population algérienne adulte est exclue du système financier et l’exclusion financière des femmes est encore plus forte avec un taux de 71 % ».

    Farouk Nemouchi affirme que « la croissance de la monnaie fiduciaire depuis des lustres consacre le triomphe du système de la chkara sur la monnaie électronique. La chkara est le symbole qui révèle, à grande échelle, la préférence pour l’argent liquide dans la société algérienne et reflète, dans une certaine mesure, l’aversion pour l’effort productif et la dépravation des mœurs politiques ».

    En Algérie, la masse monétaire augmente sans augmentation des salaires ni des retraites

    L'économiste Farouk Nemouchi indique que « sur les 10 premiers mois de l’année 2021, la masse monétaire a augmenté de 12,8 %. Et pourtant, il n’y a pas eu d’augmentation des salaires ni des retraites. En réalité, [cela] mérite que l’on aborde une autre problématique à laquelle les observateurs et analystes accordent peu d’intérêt. C’est la question des contreparties de la masse monétaire ».

    Observalgerie
    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

  • #2
    Exclu du système financier officiel Mais ils sont très actifs dans le système financier informel

    İls travaillent en parallèle avec l' état officiel

    Mais ne sont ils pas un sous système financier
    Quand je vois le traitement de la masse faramineuse des devises des retraites algériens de France

    Banques françaises vers banques algériennes vers bureaux de change informels
    Gone with the Wind.........

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    • #3
      C'est là que réside une des plus grandes faiblesses de l'état algérien. La moitié de l'économie lui échappe complètement. Elle ne rapporte rien au trésor de l'état et ne sert en rien le développement du pays.
      ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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      • #4
        C'est là que réside une des plus grandes faiblesses de l'état algérien. La moitié de l'économie lui échappe complètement. Elle ne rapporte rien au trésor de l'état et ne sert en rien le développement du pays.
        Le trésor de l'état est rarement utilisé pour developer un pays, il est utilisé en priorité pour payer les fonctionnaires qui composent l'état. Les routes, hôpitaux etc sont souvent financé plus par les communes et par les régions que par l'état
        Donc autant dire que cet argent ne sert en rien le citoyen.

        L'économie informelle est très bien pour les algériens car les taxes et impôts que ne paient pas les algériens sont autant d'argent que les fonctionnaires corrompus algériens ne mettront pas dans leurs poches.

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        • #5
          57 % de la population algérienne adulte est exclue du système financier
          Ce système financier obsolète, n'a rien d'un système financier, les vieilles pratiques notamment bureaucratiques font la pluie et le beau temps de ce "systeme", et c'est voulu, et bien planifié pour que ça dure encore, quand chaque année plusieurs milliards de dollars échappent au trésor de l'état notamment l'argent transféré par les algériens de l'etranger, cela prouvel'incapacité, et la complicité de ce systeme.

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          • #6
            Les routes, hôpitaux etc sont souvent financé plus par les communes et par les régions
            et ces communes et régions, qui n'ont aucun pouvoir de taxation, financent les projets comment?

            ce sont des dotations d'état qu'elles reçoivent pour financer ces projets.
            ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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            • #7
              et ces communes et régions, qui n'ont aucun pouvoir de taxation, financent les projets comment?

              ce sont des dotations d'état qu'elles reçoivent pour financer ces projets.
              Maintenant que les infrastructures sont payées en Algérie, on pourrait les libéraliser ? Ainsi l'argent des péages irait aux entreprises qui entretiennent ces routes, et on seraient débarrassés des fonctionnaires fainéants qui mettent 3 plombes pour réparer un nid de poule sur une route ?

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              • #8
                Il est bien établi qu'un état fort est un état qui arrive à prelever de l'impôt sans violence.

                L'inclusion bancaire y participe.
                « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                • #9
                  Cette situation désolante est la conséquence directe de la gestion mafieuse de l'Algérie par les mafieux du cartel ANP/FLN durant les décennies passées. Une gestion si désastreuse que l'Algérie a été classée parmi les derniers au monde dans la facilité de faire des affaires : l'Algérie est 157e sur 190 pays dans le classement Doing Business 2020.

                  Le cartel ANP/FLN est une véritable mafia qui a toujours encouragé l'économie souterraine, les trafics, la fraude...etc, à tel point que selon certains experts, plus de 40% de l'économie algérienne se fait au noir.

                  Les mafieux corrompus et incompténts du cartel ANP/FLN ont tellement corrompu et saboté l'Algérie qu'Alger n'a pas une bourse digne de ce nom mais a un marché noir des devises. L'Algérie a été tellement sabotée économiquement par les mafieux du cartel ANP/FLN que le citoyen algérien qui a besoin de devises étrangères pour tourisme, études, soins...etc est littéralement obligé de faire appel au marché noir des devises puisque les banques algériennes n'ont pas le droit de vendre des devises aux citoyens. Par contre, les mafieux du cartel ANP/FLN et leurs enfants peuvent librement se fournir en devises étrangères à prix d'amis voire gratis dans les banques algériennes.

                  Même l'Arabie Saoudite qui est une dictature religieuse régit par la Charia, a un système financier beaucoup plus développé que l'Algérie. L'Arabie Saoudite a d'ailleurs la 11e plus grande bourse du monde avec une capitalisation de 2800 milliards $ (voir vidéo).

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