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Tebboune ne reconnaît pas l’existence de détenus politiques dans les prisons algériennes et prétend être un démocrate

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  • Tebboune ne reconnaît pas l’existence de détenus politiques dans les prisons algériennes et prétend être un démocrate

    Le Chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, refuse de reconnaitre les prisonniers politiques et les détenus d’opinion qui croupissent dans diverses prisons algériennes depuis de longs mois. A entendre le président algérien, ces détenus incarcérés pour leurs opinions ou activités politiques sont en réalité des détenus de droit commun inculpés pour des crimes menaçant l’ordre public ou la stabilité de la société.

    C’est du moins ce qu’assure Abdelmadjid Tebboune lors de son intervention télévisée hier mardi soir 15 février. A cette occasion, il a estimé que l’Algérie ne comptait aucun détenu d’opinion en affirmant que la liberté d’expression était « garantie » pour tout un chacun conformément aux principes stipulés dans la Constitution sans que cela puisse permettre la zizanie, le chaos ou encore des atteintes à la sécurité publique.

    S’exprimant encore sur ce sujet lors de son entrevue périodique avec des représentants de la presse nationale, Tebboune a beaucoup insisté sur le fait qu’il n’existait pas en Algérie de « détenus d’opinion », ajoutant que « l’opposition au pouvoir et la liberté d’expression sont garanties par la Constitution sans que cela permette de semer la zizanie et le chaos ou encore porter atteinte à la sécurité publique ».

    Tebboune a prétendu également qu’il était un démocrate convaincu qui aspire à instaurer la démocratie en Algérie en dépit de toutes les dérives autoritaires et violations systématiques des droits de l’Homme de ces dernières mois. Des violations dénoncées et déplorées par de nombreuses ONG internationales et des instances des Nations-Unis.

    Pour Tebboune « la construction de la démocratie passe par une liberté d’expression réelle et responsable et non pas la liberté de sabotage », ajoutant que « rédiger un article hostile à l’Armée nationale populaire (ANP), par exemple, est comme travailler dans une cinquième colonne mobilisée pour nuire au moral de l’armée, chose que certains ont fait en collaboration avec des ambassades étrangères ». En clair, Tebboune est démocrate, mais impose sa propre vision de la démocratie en instaurant ses propres lignes rouges dans l’exercice des libertés fondamentales comme celle de la liberté d’expression.

    Pour répondre aux critiques internationales concernant les dérives autocratiques du régime algérien, Tebboune a rappelé que « l’Algérie compte actuellement plus de 8000 journalistes et plus de 180 journaux nationaux imprimés sans paiement des frais y afférents alors qu’il était possible de leur imposer des restrictions, chose que nous n’avons pas faite. Il existe également une vingtaine de chaînes de télévision qui sont considérées comme des chaînes nationales, alors qu’elles ne sont pas légalement réglementées ».

    « Les choses vont bientôt changer, car d’ici un mois la nouvelle loi sur l’information qui régit le champ audiovisuel en Algérie sera promulguée », a-t-il cependant affirmé en promettant de lutter contre « les dépassements enregistrés dans le secteur des médias auparavant », où, a-t-il dit « certains ont travaillé pour des institutions étrangères ».

    « La liberté d’expression ne signifie nullement porter atteinte à la liberté pour laquelle les martyrs de la nation se sont sacrifiés », a soutenu enfin Abdelmadjid Tebboune. Ces déclarations très violentes à l’encontre des détenus politiques et l’opposition ainsi que des journalistes indépendants en Algérie qui échappent au contrôle du pouvoir démontrent qu’aucun projet d’amnistie n’est prévu à l’occasion du 22 février prochain, date anniversaire du Hirak. Plusieurs rumeurs ont circulé récemment à Alger pour affirmer que le pouvoir s’apprête à gracier de nombreux détenus politiques et prisonniers d’opinion à l’occasion du 22 février pour faire un geste d’apaisement au moment où le pays subit une répression politique d’un brutalité inouïe.

    Cette sortie médiatique de Tebboune désavoue ces rumeurs et indique que les prisonniers politiques ne sont même pas reconnus en tant que tels par le pouvoir algérien. Rappelons en dernier lieu que plus de 330 algériennes et algériens sont incarcérés jusqu’à aujourd’hui encore pour leurs opinions politiques.

    algeriepartplus

  • #2
    Il y a combien de sous-sol à Kenitra ?
    Combien de milliers de bouteilles y sont stockés ?
    J'aime surfer sur la vague du chaos.

    Commentaire


    • #3
      C'est pas très gentil marocains de financer et diriger Algérieplus un journal seulement pour salir l'Algérie vos intentions sont extrêmement mauvaises.

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      • #4
        Alias Dgedplus ​​​​​​
        J'aime surfer sur la vague du chaos.

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        • #5

          Kim Jong-un, comme Tebboune, dit aussi que son pays est démocrate. C'est leur façon de voir la démocratie. C'est juste un État voyou aux mains d'une mafia clanique.
          Faut pas s'étonner si demain Tebboune va déclarer à la presse qu'il n'y a plus aucune prison en Algérie. Je me demande parfois s'il vit en Algérie ou ailleurs.
          PAUVRE ALGERIE !!!!

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          • #6
            Je me demande si Tebounn est convaincu lui mème à ce qu'on lui fait dire, sinon le peuple sait faire la part des choses et ne croit plus au baratin déjà depuis bien longtemps.

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            • #7
              Envoyé par hmida
              Il y a combien de sous-sol à Kenitra ?
              Combien de milliers de bouteilles y sont stockés ?
              .../...

              Alias Dgedplus

              Ce n'est pas le sujet, tu le sais. Le sujet c'est la négation de ton président de l'existence de détenus politiques.

              Ce que tu fais là est le comble du cachirisme parce que tu sais très bien que, contrairement à ce que prétend ton président, il y a des dizaines de détenus politiques et d'opinion dans les geôles algériennes.



              Si tu veux parler des détenus d'opinion au Maroc, tu ouvres un topic et tu arrêtes de polluer.

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              • #8
                Tebboune a beaucoup insisté sur le fait qu’il n’existait pas en Algérie de « détenus d’opinion »
                c'est simple, il faut autoriser le conseil de droit de l'homme à envoyer un rapporteur sur place pour verifier les dires de kedboune.

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                • #9
                  hakimcasa c'est du cachirisme de vous demander de vous occuper de vos médiocres qui sodomisent vos prisonniers à coups de bouteilles.?

                  Je dirais plutôt que ta démarche est 3yachiste.

                  Regardez chez vous avant de vous préoccuper du voisin.
                  Nos médiocres on s'en occupe.


                  ​​​​​
                  J'aime surfer sur la vague du chaos.

                  Commentaire


                  • #10
                    teboune libere en mars les detenus politiques qui n'existaient pas en fevrier



                    Pas de "détenus d'opinion", la Constitution est garante de la liberté d'expression


                    Publié Le : Mercredi, 16 Février 2022 02:10


                    ALGER - Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé mardi que l'Algérie ne comptait aucun détenu d'opinion, rappelant que la liberté d'expression était "garantie" pour tout un chacun conformément aux principes stipulés dans la Constitution sans que cela puisse permettre la zizanie, le chaos ou encore des atteintes à la sécurité publique.

                    S'exprimant lors de son entrevue périodique avec des représentants de la presse nationale, M. Tebboune a déclaré qu'il n'existait pas en Algérie de "détenus d'opinion", ajoutant que "l'opposition au pouvoir et la liberté d'expression sont garanties par la Constitution sans que cela permette de semer la zizanie et le chaos ou encore porter atteinte à la sécurité publique".
                    Pour M. Tebboune "la construction de la démocratie passe par une liberté d'expression réelle et responsable et non pas la liberté de sabotage", ajoutant que "rédiger un article hostile à l'Armée nationale populaire (ANP), par exemple, est comme travailler dans une cinquième colonne mobilisée pour nuire au moral de l'armée, chose que certains ont fait en collaboration avec des ambassades étrangères".

                    Le Président a rappelé que "la Constitution garantit la liberté d'expression, et que la présence de chaînes de télévision et de radio activant illicitement sans qu’elles soient fermées prouve que n'avons pas restreint les libertés, mais ce qui a été constaté, c'était bien le recul des cas d'attaques et de diffamation à travers ces espaces étant donné que les injures sont désormais un acte puni par la loi".

                    Le président de la République a évoqué les dispositions de la Constitution en matière d'exercice des libertés, soulignant : "Il y a ceux qui refusent de demander des autorisations pour tenir des sit-in. Ainsi, ils doivent en assumer la responsabilité, car la loi est claire et toute violation de cette dernière ou atteinte à l'ordre public est considérée comme un acte dangereux".
                    M. Tebboune a rappelé que "l’Algérie compte actuellement plus de 8000 journalistes et plus de 180 journaux nationaux imprimés sans paiement des frais y afférents alors qu’il était possible de leur imposer des restrictions, chose que nous n'avons pas faite. Il existe également une vingtaine de chaînes de télévision qui sont considérées comme des chaînes nationales, alors qu'elles ne sont pas légalement réglementées".

                    "Les choses vont bientôt changer, car d'ici un mois la nouvelle loi sur l’information qui régit le champ audiovisuel en Algérie sera promulguée", a-t-il rassuré.

                    Le Président Tebboune est revenu également sur "les dépassements enregistrés dans le secteur des médias auparavant", où, a-t-il dit "certains ont travaillé pour des institutions étrangères".

                    "La liberté d'expression ne signifie nullement porter atteinte à la liberté pour laquelle les martyrs de la nation se sont sacrifiés", a-t-il soutenu.
                    1. Tebboune a également qualifié de "propos sans fondements et dénués de sens", les prétendues restrictions imposées aux activités des partis politiques de l'opposition, indiquant que "les autorités n’ont aucun profit à tirer pour faire cela. Toutefois, défier les autorités en refusant de soumettre des demandes d'accréditation pour constituer des partis est une question qui doit nous interpeller".

                    "La démocratie est une école et une affaire de société. Celui qui s’adapte avec la démocratie vivra paisiblement", a conclu le président de la République.
                    few days later


                    رئيس الجمهورية يأمر بإطلاق سراح سجناء الرأي

                    dznews

                    ندى عبروس

                    تنفيذا لأوامر رئيس الجمهورية عبد المجيد تبون ، أقدمت السلطات القضائية عبر مختلف مجالس قضاء في البلاد ، بإفراج عن "سجناء الرأي"و تقليص أحكام بعضهم و المحكوم عليهم نهائيا ، وهذا تزامنا مع حلول شهر رمضان الفضيل .

                    وقد تم أمس الأربعاء ، إطلاق سراح العديد من النشطاء المسجونين في قضايا الرأي و الذين تجاوز عددهم 45 شخص ، من بينهم إبراهيم لعلامي من سجن عين وسارة بولاية الجلفة المسجون منذ جويلية 2021 والمدان بـ 6 سنوات سجن نافذ، وكذا الصحفي عبد الكريم زغيليش من سجن قسنطينة والمتابعين بتهم الانتماء والاشادة بأعمال إرهابية، كما تم الافراج عن علي ضرار من جيجل وديدين بوزيرة في تلمسان، ولزهر زوايمية وهو مهندس مقيم بكندا تم إيداعه السجن مؤخرا بتهم لها علاقة بالإرهاب.

                    كما تم إطلاق سراح نشطاء مثل بلغيث حسام الدين وشعيب مرابط وغيرهما.

                    ويأتي هذا القرار كخطوة قامت بها السلطات العليا في وقت من أجل فتح المجال السياسي لخلق فضاء للحوار وتبادل الآراء و كذا تجاوز ارتدادات حراك 22 فيفري 2019 و ما نتج عنها سياسيا .

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                    • #11
                      Droits de l’Homme au Maroc : le bilan inquiétant d’Amnesty International

                      Amnesty International a publié son rapport 2021 sur la situation des droits humains dans le monde, notant qu’au Maroc le bilan est toujours sombre.

                      Restrictions à la liberté d’expression et de réunion, tortures et mauvais traitements, droits des femmes et des filles, des migrants, le royaume est sévèrement pointé du doigt par l’ONG, affirmant que des avancées restent encore à faire en matière de droits humains.

                      Sur le volet liberté d’expression et d’association, l’organisation souligne qu’en 2021, plusieurs personnes ont été réprimées dans l’exercice légitime de leur droit. Elle cite en exemple la comparution de 7 personnes pour des infractions liées à la liberté d’expression, dont l’universitaire et militant des droits humains Maati Monjib, qui était détenu à la prison El Arjat, près de Rabat, la capitale, avant d’être remis en liberté provisoire le 23 mars.

                      Le rapport recense également des cas de « personnes qui ont été détenues dans des conditions extrêmement dures, notamment avec un placement à l’isolement prolongé et pour une durée indéterminée, en violation de l’interdiction de la torture et des autres mauvais traitements ». Elle cite ainsi le cas de Soulaimane Raissouni, rédacteur en chef du journal Akhbar Al Yaoum.

                      Concernant la violence faite aux femmes, le rapport d’Amnesty estime que les femmes sont toujours en butte à la discrimination et à d’autres violences liées au genre. Même constat du côté du mariage des filles mineures, pour lequel l’organisation dénonce « l’article 19 du Code de la famille, fixant l’âge du mariage à 18 ans, mais les articles 20 et 21 donnaient aux juges des affaires familiales le droit d’autoriser les demandes de mariage d’enfants ».

                      ALM

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