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le Président Tebboune interdit l’exportation des produits importés

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  • le Président Tebboune interdit l’exportation des produits importés

    Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a présidé, dimanche, une réunion du Conseil des ministres, au cours de laquelle il a interdit l’exportation des produits de large consommation importés par l’Algérie, indique un communiqué de la Présidence de la République.

    Après avoir écouté un exposé conjoint des ministres de l’Agriculture et du Commerce concernant la disponibilité des produits stratégiques, le Président Tebboune «a ordonné au Gouvernement d’interdire l’exportation de tous les produits de large consommation importés par l’Algérie, à l’instar du sucre, des pâtes, de l’huile, de la semoule et tous les dérivés du blé».

    Dans le même contexte, le Président Tebboune a chargé le ministre de la Justice «d’élaborer un projet de loi criminalisant l’exportation de produits non produits localement, étant un acte de sabotage pour l’économie nationale», précise le communiqué.

    Il a ordonné également de maintenir l’«interdiction stricte» de l’importation des viandes congelées et d’encourager la consommation de viandes locales.

    Par ailleurs, le président de la République a ordonné d’«encourager les agriculteurs qui approvisionnent le stock stratégique de l’Etat en blé dur et tendre et en légumineuses avec diverses incitations, dont le soutien sous forme de prêts, d’engrais et d’autres avantages», ajoute le communiqué.

  • #2
    Tebboune «a ordonné au Gouvernement d’interdire l’exportation de tous les produits de large consommation importés par l’Algérie, à l’instar du sucre, des pâtes, de l’huile, de la semoule et tous les dérivés du blé».



    Sous ce couvert, c'est
    Rebrab qui est dans le viseur, Tebboune veut le faire tomber.

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    • #3
      Sous ce couvert, c'est
      Rebrab qui est dans le viseur, Tebboune veut le faire tomber.
      Rebrab n'est pas le seul à raffiner le sucre et l'huile en Algerie

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      • #4
        C'est typiquement le genre de règles qui fait fuir les investisseurs. Des règles qui changent du jour au lendemain, et un économie dirigée non pas par l'offre et la demande mais par les caprices d'un gouvernement. Un investisseur fuira toujours les économies dirigistes.

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        • #5
          moka.
          de loin c'est le plus grand, considérant le fait que tu t'en fous des algériens puisque tu n'en es pas un d'origine, je dois te faire remarquer que ça va se percuter sur les emplois directs des algériens travaillant dans les entreprises de rebrab, plus de 1000 postes menacés.

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          • #6
            C’est une très mauvaise mesure.

            Il s’agit d’industries de transformation.
            Un industriel importe des graines ou des huiles brutes et triture et raffine.
            Interdire l’exportation c’est tuer le modèle économique de ces industries interconnectées avec d’autres pays car pour financer l’importation il faut parfois exporter.


            Franchement c’est à se poser des questions sur les réelles intentions derrière cette mesure.

            Un simple encadrement des volumes exportés auraient put être négocié avec les industriels dans un partenariat de confiance gagnant gagnant (état-privés).

            Et puis ça risque de nuire à l’attractivité de l’Algerie.

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            • #7
              Aghiles

              Le problème se situe plus en amont, car les matières premières en question sont souvent subventionnées en Algérie. Ces industriels réexportaient donc (après transformation) à prix du marché ce que l'Etat leur avait vendu à prix subventionné dans le cadre de la politique sociale interne, et empochaient toute la marge. J'ai toujours trouvé cela anormal.

              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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              • #8
                c'est sûr que certains exportateurs profitaient du système. L'état devrait leur vendre les intrants au prix coûtant et non subventionné.
                ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                • #9
                  Harrachi78

                  Je ne suis pas certain que l’importation de graines oléagineuses soit subventionnée… les huiles brutes peut-être … à vérifier, tu as peut-être raison.

                  Au début c’était du raffinage d’huile brute, ensuite de la trituration de graine …. il faut continuer dans cette direction et enfin encourager la production de graines algériennes et gagner en souveraineté alimentaire.
                  avec une bonne gestion des resources en eau et une politique agricole patriotique c’est possible.

                  Enfin que l’état encadre les choses je ne suis pas contre mais qu’on empêche les exportations ce pas une bonne chose. Il faudrait trouver une autre solution.

                  Il faudrait inciter et non contraindre.


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                  • #10
                    Bachi
                    c'est sûr que certains exportateurs profitaient du système. L'état devrait leur vendre les intrants au prix coûtant et non subventionné.
                    Théoriquement c'était le cas BACHI, sauf que l'application sur le terrain s'averait compliquée et on acheva la bête en graissant la pâte aux fonctionnaires pour qu'ils bâclent le peu de contrôle possible.

                    Pour te dire, dans le cas du last en poudre par exemple, en principe les seules quantités subventionnées sont celles destinés au classique sachet de 1 litre parceque sont prix est réglementé. Mais, je connais personnellement un tas d'usines qui revendent toujours en l’état les quotas de poudre pris de l'ONIL (subventionnés donc) et/ou qui les utilisent pour faire des yogurt, des fromages et autres produits laitiers dont le prix est libre, à tel point qu'il n'en reste parfois même pas assez pour assurer la disponibilité du fameux sachet, d'où les "pénuries" dont on entend parler de temps autre.

                    Il en va de même pour la semoule ou la farine : les quotas imoprtés par les offices étatiques concernés sont livrés à prix subventionné pour servir à la fabrication de la baguette standard dont le prix de vente est réglementé. Mais, dans les faits, ces quantités se retrouvent largement en divers pains améliorés, en pâtisseries et en viennoiseries dont les prix de vente sont libres, ou en pâtes alimentaires dont une partie est exportée (soit officiellement soit par contre-bande). Dans ce segment là, il n y a jamais de pénurie mais plutôt l'inverse : ça coûte tellement pas cher le pain qu'on jette chaque soir des millions de bagettes achetées le matin.

                    Bref. Je crois que c'est le principe même de la subvention générale qu'il faut éliminer BACHI. Tout doit se vendre au prix économique naturel. Il faudra plutôt trouver des moyens et mécanismes pour aider financièrement les couches les plus défavorisées de manière ciblée pour qu'ils puissent y faire face. L'application ne sera pas évidentes chez-nous, mais même en prenant en compte 100% de fraudeurs potentiels, je crois que ça restera moins coûteux que le système actuel des subventions ...
                    Dernière modification par Harrachi78, 21 mars 2022, 15h02.
                    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                    • #11
                      Aghiles

                      En vérité, je suis surtout au courant de ce qui se passe dans les filières du lait et des céréales parceque j'y connais un tas de gens dans differentes parties du circuit.

                      Pour les autres segments mes informations sont moins précises, sauf le sucre qui est tout bonnement un monopole de fait pour Cévital ... lol

                      Je vais essayer de me renseigner sur le reste ...
                      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                      • #12
                        C'est typiquement le genre de règles qui fait fuir les investisseurs.
                        L’investisseur vient avec son argent, il n’exploite pas les subventions de l’état pour s’enrichir. L’état importe avec les devises du pétrole le blé, le lait, le sucre, l’huile… l’état subventionne l’énergie ; l’essence, l’électricité, le gaz… l’état subventionne directement et indirectement la production et la distribution de la production pour que le produits final arrive au peuple a un prix minimum, mais ces "investisseurs" l’exportent d’une manière officielle et d’une manière clandestine pour s’enrichir en devise et en dinars. En plus beaucoup d’entre eux le font en profitant des prêts bancaires meme pas leur propre argent , encore de l’argent du peuple puisque la plus part des banques sont étatiques. Beaucoup de ces exportateurs ressemblent beaucoup plus à des parasites qu’a des investisseurs

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                        • #13
                          Franchement c’est à se poser des questions sur les réelles intentions derrière cette mesure.
                          Rien d'autre que d'assurer la sécurité alimentaire des algériens et d'éviter les pénuries dans un contexte de potentielle famine qui menace plusieurs pays du monde et en particulier notre région.

                          La Russie et l’Égypte ont pris de mesures similaires, ce n'est pas le moment de penser aux investisseurs, il faut d'abord survivre à la prochaine tempête.

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                          • #14
                            La Russie et l’Égypte ont pris de mesures similaires
                            inexact،elles ne sont pas similaires,la différence réside dans la matière première.

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                            • #15
                              Les champs de colza se multiplient en Algérie

                              Pour la deuxième année consécutive l’Institut technique des grandes cultures relance la culture de cet oléagineux en Algérie. L’objectif est ambitieux. ...Après une première campagne, les services agricoles ont à nouveau encouragé les agriculteurs à semer du colza.

                              Dernière modification par MEC213, 21 mars 2022, 17h28.

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