Les motifs de l’interpellation sont pour l’instant inconnus mais cette figure du Hirak, le mouvement populaire de contestation, a été condamnée deux fois en 2020 pour « atteinte à la sûreté nationale » en raison de critiques envers le pouvoir.
Karim Tabbou, l’une des figures les plus connues du Hirak, le 2 juillet 2020, à sa sortie de la prison de Kolea près de Tipaza (Algérie).
La Ligue algérienne des droits de l’homme (LADDH) a annoncé l’interpellation de Karim Tabbou, figure du mouvement pro-démocratie Hirak en Algérie, vendredi 29 avril soir. « On ne sait pas encore les motifs de cette nouvelle arrestation », a précisé l’organisation de défense des droits humains sur sa page Facebook.
« Halte à l’instrumentalisation de la justice, l’opinion n’est pas un délit », a posté, également sur Facebook, le Comité national pour la libération des détenus (CNLD), en annonçant l’interpellation du militant « à son domicile ».
Le 26 avril, M. Tabbou a publié sur Facebook un « hommage à Hakim Debbazi », 55 ans, arrêté en février pour des publications sur les réseaux sociaux, dont le décès a été annoncé en début de semaine par la LADDH. « Morts physiquement, les martyrs des causes justes sont plus que vivants », indique M. Tabbou dans sa publication, en rendant les autorités responsables de son décès suite à un arrêt cardiaque.
« Bien sûr que le pouvoir demeure et demeurera le seul et unique responsable de sa mort », poursuit M. Tabbou dans son message. Il rend aussi hommage à M. Debbazi, qu’il décrit comme « un enfant du peuple, un modeste et humble citoyen, père de trois enfants qui s’était engagé corps et âme dans le Hirak ». Selon M. Tabbou, le défunt avait « pris sur ses frêles épaules tout le poids des revendications exprimées dans le Hirak », dont il était devenu « l’un des principaux animateurs dans sa localité » de Hadjout (ouest du pays).
« Gardons le sens de son sacrifice, restons constants et continuons notre combat pour l’avènement d’un Etat de droit. Repose en paix Hakim, ton combat ne sera pas vain », ajoute M. Tabbou dans sa publication.
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LeMonde
Karim Tabbou, l’une des figures les plus connues du Hirak, le 2 juillet 2020, à sa sortie de la prison de Kolea près de Tipaza (Algérie).
La Ligue algérienne des droits de l’homme (LADDH) a annoncé l’interpellation de Karim Tabbou, figure du mouvement pro-démocratie Hirak en Algérie, vendredi 29 avril soir. « On ne sait pas encore les motifs de cette nouvelle arrestation », a précisé l’organisation de défense des droits humains sur sa page Facebook.
« Halte à l’instrumentalisation de la justice, l’opinion n’est pas un délit », a posté, également sur Facebook, le Comité national pour la libération des détenus (CNLD), en annonçant l’interpellation du militant « à son domicile ».
Le 26 avril, M. Tabbou a publié sur Facebook un « hommage à Hakim Debbazi », 55 ans, arrêté en février pour des publications sur les réseaux sociaux, dont le décès a été annoncé en début de semaine par la LADDH. « Morts physiquement, les martyrs des causes justes sont plus que vivants », indique M. Tabbou dans sa publication, en rendant les autorités responsables de son décès suite à un arrêt cardiaque.
« Bien sûr que le pouvoir demeure et demeurera le seul et unique responsable de sa mort », poursuit M. Tabbou dans son message. Il rend aussi hommage à M. Debbazi, qu’il décrit comme « un enfant du peuple, un modeste et humble citoyen, père de trois enfants qui s’était engagé corps et âme dans le Hirak ». Selon M. Tabbou, le défunt avait « pris sur ses frêles épaules tout le poids des revendications exprimées dans le Hirak », dont il était devenu « l’un des principaux animateurs dans sa localité » de Hadjout (ouest du pays).
« Gardons le sens de son sacrifice, restons constants et continuons notre combat pour l’avènement d’un Etat de droit. Repose en paix Hakim, ton combat ne sera pas vain », ajoute M. Tabbou dans sa publication.
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