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Après ses propos scandaleux sur le drame de Melilla, Sanchez forcé de s’excuser

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    Après ses propos scandaleux sur le drame de Melilla, Sanchez forcé de s’excuser


    by Amar R.
    juin 30, 2022



    Après des propos révoltants qui lui ont valu des critiques en interne et l’indignation de la communauté internationale, Pedro Sanchez semble changer de fusil d’épaule, en proposant sa collaboration pour enquêter sur la tragédie de Melilla. Mais, tout en nuançant quelque peu ses précédentes déclarations, le chef de l’exécutif n’en continue pas moins de blâmer «les mafias» pour ce qui s’est passé et de mettre l’empathie avec les migrants morts au même niveau qu’avec les forces de sécurité.

    Pedro Sanchez s’est, en effet, excusé de sa première prise de position dans le massacre des migrants, lorsqu’il a salué les actions des forces de sécurité marocaines, assurant que «je n’ai pas eu connaissance de ces images et de ces informations lorsque j’ai fait les déclarations». Dans une interview sur Cadena SER, le président de l’exécutif a souligné qu’il regrettait les décès, et a offert la «pleine collaboration du gouvernement pour clarifier» la tragédie de Melilla qui a causé la mort d’au moins 27 migrants africains, alors que jusqu’à présent, l’exécutif avait évité la nécessité d’ouvrir une enquête, comme le réclamaient ses partenaires politiques de Podemos et ses opposants du Parti Populaire. «C’est important de se mettre à la place de tout le monde. Je regrette la perte de vies humaines et je sympathise avec les familles des migrants, mais je demande aussi de se mettre à la place des blessés des forces de sécurité et de la gendarmerie marocaine qui ont aidé la Garde civile pour défendre nos frontières», a déclaré Sanchez pour défendre le renforcement de la coopération au développement avec les pays d’origine et de transit, notamment le Maroc.

    Des excuses qui ne peuvent l’absoudre

    Cependant, aussi tardive qu’elle est, les excuses de Sanchez ne sauraient l’absoudre de son crime. Et ce, pour deux raisons. D’abord, qu’on se le dise tout net : le chef de l’exécutif a du sang sur les mains. Explications. En confiant la tâche de contenir l’arrivée massive des migrants aux portes de l’enclave espagnole à la gendarmerie marocain-dont les notoriété au sujet des pratiques répressives dépassent les frontières du royaume-, et en ouvrant à cette dernière les grilles pour terminer le sale boulot en territoire espagnol, Pedro Sanchez s’est rendu sinon «coupable», du moins responsable pour le meurtre des 27 (bilan provisoire) migrants morts et des centaines (330) de blessés et mutilés. Et s’il déclare n’avoir pas été «mis au parfum» des informations et des images de l’événement au moment de faire sa première déclaration, Sanchez semble avoir agi sous la pression qui s’exerce désormais sur lui, puisqu’elle est précédée par la décision du Parquet espagnol d’enquêter sur les faits. Pedro Sanchez considérait l’affaire comme «bien résolue», n’étaient les réactions de réprobation internationales notamment de l’ONU qui a estimé que l’Espagne et le Maroc ont fait « un usage excessif de la force», de l’UA, du pape et des ONG.

    Sur le plan interne aussi, la ministre des Droits sociaux et de l’Agenda 2030, Ione Belarra, avait également demandé formellement à l’exécutif de promouvoir une «enquête indépendante» sur les décès à Melilla. Dans une lettre adressée ce lundi à ses homologues de l’Intérieur et des Affaires étrangères, Fernando Grande-Marlaska et José Manuela Albares, la ministre Podemos souligne que l’Exécutif doit «faire preuve d’un maximum de transparence sur les actions menées par les forces de sécurité marocaines», ainsi que du «plus grand respect et solidarité avec les victimes et leurs familles». Enfin, la ministre de Podemos considère que la conservation des enregistrements de toutes les caméras situées dans la zone sur le territoire espagnol le 24 juin, ainsi que toutes les communications effectuées et reçues, doit être garantie.
    A.R
    lalgerieaujoudhui

  • #2
    « je n’ai pas eu connaissance de ces images et de ces informations lorsque j’ai fait les déclarations » ...
    J'adore ce type ...
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

    Commentaire

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