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Réouverture de la frontière terrestre avec la Tunisie : Faut-il s’attendre au grand rush ?

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  • Réouverture de la frontière terrestre avec la Tunisie : Faut-il s’attendre au grand rush ?

    L’annonce de l’ouverture a été agréablement accueillie par les touristes algériens, mais surtout par les agences de tourisme tunisiennes.

    Sur décision du président Abdelmadjid Tebboune, les frontières terrestres algéro-tunisiennes seront totalement réouvertes dès le 15 juillet. Cette annonce a été faite par le président algérien en présence du président tunisien, Kaïs Saïed, venu à Alger pour assister aux festivités du 60e anniversaire de l’indépendance.

    L’annonce de l’ouverture a été agréablement accueillie par les touristes algériens, mais surtout par les agences de tourisme tunisiennes. Une décision, il faut le dire, d’une extrême importance pour les Tunisiens, qui va permettre au tourisme de ce pays au bord de l’asphyxie de sortir un peu la tête de l’eau, du moins pendant cette saison estivale.

    Les professionnelles du secteur tablent sur la réouverture des frontières pour réussir la saison touristique 2022 en Tunisie, après deux années de crise due à la pandémie et qui a impacté particulièrement le secteur hôtelier où le taux d’occupation (TO) a chuté, surtout après avoir perdu d’autres clients de Russie et d’Ukraine.

    La Tunisie et l’Algérie ont décidé en mars 2020 de fermer leur frontière terrestre en raison de la propagation de la Covid-19. La Tunisie a été touchée par la fermeture de la frontière, compte tenu du grand nombre de touristes algériens se rendant dans les villes tunisiennes, tandis que beaucoup de Tunisiens entraient en Algérie pour faire du shopping.

    Le secteur du tourisme en Tunisie a sérieusement pâti de cette fermeture, l’Algérie étant une grande pourvoyeuse de touristes au pays voisin, particulièrement durant la saison estivale. Les liaisons aériennes et maritimes entre les deux pays avaient repris en juin 2021.

    «Le marché algérien, qui représente pratiquement un tiers des entrées touristiques, est aussi un marché dont l’accès se fait principalement par voie terrestre (93%). Et dans l’état actuel des choses, le flux aérien ne peut, en aucun cas, représenter une alternative au flux terrestre, même si on double la capacité.

    Ce créneau est dans l’incapacité de répondre à la demande très importante, vu son coût élevé, notamment, pour les familles», précise Lotfi Mani, directeur central de la Promotion (DCP, Marketing) à l’Ontt. En effet, la multiplication des liaisons aériennes (Air Algérie, Tunisair, Tunisair express et Nouvelair) ne peut compenser les entrées par la voie terrestre. Les prix de l’aérien rendent les séjours plus chers et privent de nombreuses familles de ce genre de voyage.

    La Tunisie reste la destination préférée des touristes algériens. Leur nombre atteint plus de deux millions chaque année. Leur affluence s’explique essentiellement par les similitudes culturelles entre les deux peuples, la non-imposition de visa, les prix accessibles et la proximité des frontières. Le partage de la même langue, l’histoire et les traditions entre Algériens et Tunisiens sont des éléments déterminants dans le choix de la Tunisie, qui présente aussi un produit touristique diversifié répondant aux attentes.

    Aussitôt l’annonce de l’ouverture des frontières faite, le ministère du Tourisme et de l’Artisanat a relayé l’information sur sa page Facebook : «Bienvenue aux frères algériens dans leur pays la Tunisie.»

    Est-ce que le même nombre d’Algériens vont aller en Tunisie ? La partie n’est pas gagnée d’avance car il faut tenir compte de la crise économique et de la chute du pouvoir d’achat des Algériens, qui ont de plus en plus de mal à faire face aux dépenses du quotidien. Certains, avec beaucoup d’amertume, ont dû renoncer cette année à aller en vacances. Mais il reste une catégorie assez importante qui a les moyens de voyager.

    Les agences de voyages algériennes ont saisi la balle au bond et lancer les premières offres sur les réseaux sociaux. «La Tunisie par bus à partir de 53 000 DA, prix spécial premier départ, séjour de 8 jours et 7 nuitées, formule demi-pension (petit déjeuner et dîner chaque jour en buffet libre)», propose l’agence Manoura Voyage. L’agence FR Travel offre des top promo aux hôtels El Mouradi pour profiter d’une offre exceptionnelle pour passer de fabuleuses vacances : chambres confortables, vue sur mer sublime, piscines géantes et buffets riches et variés.

    Le tourisme interne à l’épreuve de la concurrence

    Mais si cette ouverture des frontières va bénéficier aux Tunisiens, le tourisme domestique ne sera-t-il mis à rudes épreuves ? «Je ne suis pas de cet avis, car malgré les frontières ouvertes auparavant, les hôtels algériens affichaient toujours full en été. Il y a des voyageurs qui ne viennent qu’en Algérie, d’autres qui n’ont pas de visa ou sont sans passeport ou même d’autres qui ne souhaitent pas trop s’éloigner de leur travail et ne font qu’une coupure avant de reprendre rapidement.

    Certes, la plus grande demande a toujours été vers la destination classique qui est la Tunisie, mais en même temps, leur parc hôtelier balnéaire est largement plus important que le nôtre, ainsi que la qualité de service qui est légèrement supérieure, sans parler des prix appliqués pour toutes les catégories de vacanciers», fait remarquer Mustapha Bendali-Braham, directeur fondateur de Nreservi.com.

    «De toutes les façons, il n’y avait rien à offrir pour les estivants. Depuis 4 mois, j’essaie de réserver pour un ami au CET Tipasa, walou !» souligne Hichem dépité. Il faut savoir que la majorité des hôtels, notamment publics (groupe HTT), font l’essentiel de leur recette à travers les œuvres sociales des entreprises. Ce qui n’incite pas à aller vers l’innovation et l’amélioration des prestations hôtelières. Il faut passer au «manager baladeur» pour créer et maintenir des liens solides avec l’équipe.

    Il faut innover et s’adapter aux exigences des clients, innover dans le service, le culinaire et la gestion des chambres. Il faut vendre aussi le cachet et l’identité d’un hôtel, comme l’hôtel El Djazaïr à Alger ou le Royal hôtel d’Oran. Alors que les Tunisiens font beaucoup de marketing et de campagnes de communication pour rendre leur destination visible et leurs territoires attractifs, nos hôteliers attendent les clients. Ils attendent aussi les directives et les recommandations d’en haut, du sommet et du ministre.


    El watan dz . com



  • #2
    Avis de cet algérien sur la Tunisie ....mais il n'était pas tendre avec la journaliste

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    • #3
      Une question pourquoi cet algérien dit Drahem (pluriel de Dirham) en parlant de la monnaie algérienne ???

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      • #4
        Oui c'est une excellente chose d'ouvrir les frontières. C'est déjà malheureux qu'à l'ouest ca soit fermé. Y a pas que les Algériens qui vont en Tunisie, y a aussi les Tunisiens qui viennent en Algérie.

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        • #5
          Une question pourquoi cet algérien dit Drahem (pluriel de Dirham) en parlant de la monnaie algérienne ???

          En Algérie , en Tunisie et même au Maroc , Drahem" veut dire " argent " , rien a voir avec le pluriel du Dirham marocain..

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          • #6
            sur la vidéo , je trouve qu'ils sont idiots tous les 2 , chaque pays a ses potentiels et son charme , certes la Tunisie n'est plus comme avant depuis que l'islamisme a fait son apparition dans ce pays , je pense que pour retrouver sa superbe d'antan, ce pays doit faire un grand "nettoyage" dans la gestion, dans la mentalité , dans l'accueil, dans ses infrastructures touristiques , etc....
            Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
            (Paul Eluard)

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            • #7
              Une question pourquoi cet algérien dit Drahem (pluriel de Dirham) en parlant de la monnaie algérienne ???
              mdr zaama tu ne sais pas que nous les Algériens on dit drahem (argent) , à l'est du pays ils disent swarda , vous croyez qu'on parle marocains ? vous faites tout pour dévaloriser tout ce qui est Algérien , de la jalousie , mdr
              Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
              (Paul Eluard)

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              • #8
                le drahem est une unité de mesure. C'est aussi la monnaie arménienne...
                c'est argent en arabe...
                Je suppose que le dirham marocain tire son origine de draham...

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                • #9
                  Acapulco
                  loin de la. .....Nous on dit Ryal (avec des unité 0.5 ou 100) et frank (nord) et non dirham. Dirham c'est dans le cadre officiel.
                  Dernière modification par diali, 08 juillet 2022, 14h44.

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                  • #10
                    diali

                    Au Maroc on dit "flouss".

                    Sinon le terme "drahem" veut dire argent.

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                    • #11
                      diali , je pense que hak a raison ,
                      Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
                      (Paul Eluard)

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                      • #12
                        diali
                        Une question pourquoi cet algérien dit Drahem (pluriel de Dirham) en parlant de la monnaie algérienne ???

                        En parler algérien, drāhem (toujours au pluriel) signifie "argent" de manière générale, quelle que soit la monnaie : e-drāhem diāl e-dzāyer w Tūnès e-Dinār, w e-drāhem diāl el-Marrōk e-darham.

                        ... Nous on dit Ryal et Frank ...
                        Hmmm ... Donc, en toute logique, tu devrais commencer par expliquer ce même phénomène qui est de régle chez-toi selon ce que tu dis là. Et, une fois que tu aura trouvé l'explication, tu n'aura en principe plus besoin de poser la question aux algériens en faisant des grimaces ...
                        Dernière modification par Harrachi78, 08 juillet 2022, 15h17.
                        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                        • #13
                          Hakim. Je parle de la devise ou la monnaie utilisée et non argent (flouss)

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                          • #14
                            En fait, les mots dinar et dirham (drahem au pluriel) viennent pour le 1er du mot latin denarius qui a donné deniers aussi, et pour l'autre du grec drachme. Au Maroc on a aussi utilisé des anciennes monnaies qui s'appelaient dinars. Pour info, dinero en espagnol et denaro en italien viennent aussi de denarius et veulent dire argent.

                            Habituellement, on compte en ryal (5 centimes) ou franek (1 centime). Dans l'Oriental, ils disent aussi doro qui vient de duro (douro) en espagnol. Cette habitude de compter par unité de 5 centimes existent dans d'autres pays. En France, on utilisait par exemple le sou, en Espagne le duro (douro). Au Maroc, les prix sont affichés en dirhams mais les gens (surtout anciens) utilisent souvent le ryal ou franek. Les jeunes maintenant sont plus enclins à utiliser le dirham. Pour info, dans le Nord, le ryal n'a pas la même valeur. Je me suis fait piéger au début. On t'annonce 10 ryals et tu crois que c'est 50 cts alors que c'est 5 dirhams.

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                            • #15
                              Les Algériens naïfs iront dépenser leurs argents en Tunisie, les Tunisiens non à part entrer aux villes frontalières acheter les produits subventionnés

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