Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Tizi-Ouzou : Réouverture de la salle de cinéma «Djurdjura»

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Tizi-Ouzou : Réouverture de la salle de cinéma «Djurdjura»

    Plus de 24 ans après son incendie lors des événements qui ont secoué la ville de Tizi-Ouzou après l’assassinat du chanteur Lounes Matoub, le cinéma «Djurdjura» a rouvert ses portes, hier, dans le cadre de la célébration de la Fête de l’indépendance. Les plus anciens ont été émus de retrouver une salle de 500 places totalement retapée.

    La reconstruction de la salle, une partie intégrante de la mémoire de ville et de son histoire, a été entamée en 2003. Le secteur de la culture, qui a récupéré la structure qui appartenait à l’APC depuis sa nationalisation en 1962 et le «Mondial» transformé en cinémathèque, a alloué au projet une enveloppe de 290 millions de dinars qui sera portée à près de 400 millions après réévaluation. Dans ce joyau architectural étaient projetés de grands classiques du cinéma et les plus grands artistes algériens, durant l’occupation coloniale et après 1962, s’y produisaient. Des fêtes scolaires, nationales et religieuses s’y tenaient également.

    Après des travaux de construction qui ont duré quelques années, le «Djurdjura», inauguré en 1928, porta le nom de Winitch, son exploitant. Outre les films, on y présentait des spectacles dans ce qui était la plus grande salle qui convenait à ce genre de manifestations. La ville comptait aussi d’autres salles, notamment le «Mondial» ou cinéma Bousquet, inauguré le 19 mai 1910 par son exploitant, Charles Bousquet, «Ciné-monde», construit en 1951 et inauguré le 17 septembre 1953 par son propriétaire, Rekou Messaouad. Ce dernier, spécialisé longtemps dans les films arabes et hindous, est devenu «l’Algeria». Le cinéma «le Régent», devenu «le Studio» à l’indépendance, fut construit dans les années trente par un juif du nom de François Hadjadj.

    Par ailleurs, les autorités locales ont procédé à la baptisation de la place de la Bougie du nom de chouhada et du centre anticancer de Draâ Ben Khedda qui portera désormais le nom d’Ahmed Hamdad. Ce dernier avait abandonné ses études de médecine (4e année) pour rejoindre le maquis.

    Elles ont inauguré la salle OMS de 500 places à la piscine olympique et la station d’épuration d’Oued Fali d’une capacité de traitement de 240.000 litres par jour. La journée a été ponctuée enfin par une grande parade.

    Rachid Hammoutène

    horizon dz

  • #2
    Quelle programmation le jour de la ré-ouverture ???

    Commentaire


    • #3
      Au programme : les martyrs reviennent.

      Commentaire


      • #4
        Ce serait bien que les cinéma se développent plus.
        J'aime surfer sur la vague du chaos.

        Commentaire


        • #5

          Tizi-Ouzou : Réouverture de la salle de cinéma «Djurdjura»
          C'est un cinéma auquel je m'y rendais assez souvent quand j'etais adolescent. Est-ce possible d'avoir une photo de ce cinéma après sa réhabilitation?
          ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

          Commentaire

          Chargement...
          X