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Emmanuel Macron en Algérie : Nous sommes prêts pour bâtir un nouveau pacte d’avenir

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  • Emmanuel Macron en Algérie : Nous sommes prêts pour bâtir un nouveau pacte d’avenir

    Au deuxième jour de sa visite en Algérie, le président français, Emmanuel Macron, s'est rendu vendredi dans la banlieue d'Alger.

    Il y a effectué une longue visite du cimetière européen Saint-Eugène, après laquelle il a appelé à regarder le passé colonial français "avec courage" et à rechercher "la vérité" plutôt que la "repentance". En fin d'après-midi, le président français a rencontré la communauté française d'Algérie à la Villa des Oliviers, où il a annoncé la signature d'un accord de "partenariat renouvelé" avec son homologue Abdelmajid Tebboune.

    Objectif : refonder la relation bilatérale. Le président français, Emmanuel Macron, s'est exprimé vendredi 26 août à Alger, devant la communauté française à la Villa des Oliviers, au deuxième jour d'une visite de trois jours en Algérie, destinée à "bâtir l'avenir" sans rien occulter du passé colonial, un engagement qu'il a répété à plusieurs reprises depuis son arrivée.

    Lors de son allocution, le président français a annoncé revenir à Alger samedi pour signer un accord de "partenariat renouvelé" avec son homologue Abdelmajid Tebboune, comprenant notamment de nouvelles coopérations bilatérales.

    L'une d'entre elle vise l'augmentation du nombre de visas accordés aux étudiants Algériens, aujourd’hui au nombre de 30 000 sur le territoire français. La France compte ainsi accueillir 8 000 étudiants de plus chaque année dans le cadre d’une "mobilité choisie partagée", tout en étant plus rigoureux dans la lutte contre l’immigration clandestine. Le président français a appuyé le besoin de développer "des partenariats nouveaux avec nos jeunesses". "Nous sommes prêts pour bâtir un nouveau d'avenir."

    Emmanuel Macron a également fait à nouveau référence à la création de la commission d'historiens, en insistant sur la nécessité de ne pas s'enfermer dans le passé tout en le regardant avec honnêteté. "Soyons idéalistes et besogneux, a-t-il dit.

    "Parler des 300 détenus d’opinion en Algérie aurait pu faire capoter la visite"

    Le président n’a néanmoins fait aucune référence au mouvement de contestation populaire en Algérie, le Hirak, en dépit de requêtes de plusieurs ONG des droits de l’homme en ce sens. Une omission que Meriem Amellal Almas, journaliste à France 24, explique par l'extrême "sensibilité" du sujet : "C’est un sujet extrêmement sensible, d’abord parce que l’Algérie n’accepte pas de recevoir de leçons et encore moins de la France".

    02:11Regarder le passé colonial français "avec courage"

    Plus tôt, le chef de l'État français s'est rendu au cimetière européen Saint-Eugène, le principal de la capitale du temps de la colonisation française de l'Algérie. Il a déposé une gerbe devant un monument aux "morts pour la France", pendant que retentissait la "sonnerie aux morts" avant la Marseillaise entonnée par le chœur de l'armée française.

    Ensuite, au milieu des pins et cyprès, il a longuement déambulé entre les différents secteurs, chrétien, militaire, puis s'est particulièrement attardé dans le carré juif.

    Devant la tombe en marbre de Roger Hanin, acteur metteur en scène né en Algérie, il s'est recueilli avec, à ses côtés, le réalisateur Alexandre Arcady et l'économiste Jacques Attali, tous deux nés en Algérie.

    À sa sortie, il a abordé de nombreux sujets devant la presse, en particulier le délicat dossier mémoriel qui avait causé une grave brouille à l'automne dernier avec Alger.

    En scellant leur réconciliation jeudi, M. Macron et son homologue, Abdelmadjid Tebboune, ont annoncé la création d'une commission mixte d'historiens "pour regarder ensemble cette période historique" du début de la colonisation (1830) jusqu'à la fin de la guerre d'indépendance (1962). "J'entends souvent que, sur la question mémorielle, nous sommes sommés en permanence de choisir entre la fierté et la repentance. Moi, je veux la vérité, la reconnaissance (car) sinon on n'avancera jamais", a-t-il complété vendredi.

    "Se fâcher pour se réconcilier"

    Cette commission sera composée de cinq à six historiens de chaque côté, avec "peut-être de premiers travaux d'ici un an, que nous jalonnerons ensuite avec des gestes communs", a esquissé Emmanuel Macron. "On va leur ouvrir la totalité des archives (..) Le président algérien m'a dit : j'ouvre aussi les miennes", a-t-il noté.

    La relation franco-algérienne est une "histoire d'amour qui a sa part de tragique", a poursuivi M. Macron, interrogé sur la crise diplomatique provoquée par ses propos sur la "rente mémorielle" du système "politico-militaire algérien" et la nation algérienne.

    "Il faut pouvoir se fâcher pour se réconcilier", a-t-il estimé. "C'est presque psychanalytique dans la vie des nations", a-t-il dit, soulignant qu'après les guerres, il y a toujours une période d'"oubli" mais que "ces dernières décennies, on assiste au retour du refoulé", du "ressentiment" et au "fantasme sur l'histoire".

    Alors qu'il avait été appelé avant sa venue à "ne pas occulter" à Alger la "dégradation des droits humains dans le pays", M. Macron a dit avoir abordé le sujet avec le président Tebboune "avec beaucoup de liberté".

    À propos du gaz algérien qui suscite toutes les convoitises, M. Macron s'est défendu d'être "allé à Canossa" pour en quémander en Algérie, soulignant son faible poids dans le mix énergétique français (environ 20 %). Il a au contraire "remercié l'Algérie" d'avoir accru ses livraisons via le gazoduc Transmed à l'Italie, ce qui permet d'"améliorer la diversification de l'Europe", auparavant trop dépendante du gaz russe pour ses approvisionnements.

    Dans l'après-midi, le président français a rencontré de jeunes entrepreneurs avec l'ambition de créer un incubateur franco-algérien de start-up numériques.

    Autre temps fort de la journée : la visite de la Grande Mosquée d'Alger, avec son minaret monumental, après laquelle Emmanuel Macron rejoindra Oran (à l'Ouest), deuxième ville du pays réputée pour son ouverture d'esprit et sa créativité.

    France 24
    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

  • #2
    Devant la tombe en marbre de Roger Hanin, acteur metteur en scène né en Algérie, il s'est recueilli avec, à ses côtés, le réalisateur Alexandre Arcady et l'économiste Jacques Attali, tous deux nés en Algérie.
    A marjane chiottes et aux ticounes du makhzene du coin, Alexandre Arcady eT Jacques Attali sont des juifs d'Algérie...

    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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    • #3
      "Nous sommes prêts pour bâtir un nouveau pacte d’avenir"
      Tout le monde est/était prêt mais toujours rien de concret. Où ça coince au juste? Peut être on le saura quand Le Pen sera présidente (de l’Autriche)

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      • #4
        Encore une fois, j'ai trouvé Macron condescendant et arrogant. Ces français se considèrent toujours comme les maîtres d'Alger. Dommage qu'ils n'ont pas trouvé des hommes en face d'eux !
        La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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        • #5
          En fin de discours il a parlé d'amour

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          • #6
            le problème c'est qu'il y a trop de problèmes !...
            ca se règlera pas en un an ou même en une décennie.
            c'est 130 ans de problèmes, d'injustice, de joug, de tueries, d'enfumades, de massacres, de torture, de rafles, de mépris etc....
            faut aller étudier tout ca dans les archives qui doivent s'ouvrir et dire toute la vérité et le reconnaitre, reconnaitre tous ces crimes. Pas un ou deux, mais des centaines de milliers.
            Ramener en Algérie à leurs familles, tous les ossements que la France conserve dans ses musées pour les enterrer chez eux.
            Reconnaitre la responsabilité et indemniser les victimes des essais nucléaires.
            Seulement ces 3 éléments parmi d'innombrables autres éléments, ca prendra, avec toute la bonne volonté du monde, des décennies à se régler.
            ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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            • #7
              Encore une fois, j'ai trouvé Macron condescendant et arrogant.
              Je l'ai trouvé, exactement le contraire. Marcher sur des oeufs et réfléchir à chaque mot avant qu'il le prononce. Je pense que l'Algérie a fini par apprendre à la France le respect.

              ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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              • #8
                Pour ce qui me concerne, le respect intégral de la mémoire de nos gens de notre histoire nationale pour le passé, et le respect des formes et des convenances dans les déclarations et éviter toute forme de condescendance dans le présent suffisent pour avoir une relation correcte, le tout devant être régi par les intérêts mutuels des deux pays.

                Pour le reste, assurer un tel cadre permettra au temps de faire son œuvre, surtout que les générations qui ont vécu la nuit coloniale sont appelés à partir tôt ou tard, si ce n'est en retraite alors vers l'au-delà.
                "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                • #9
                  Le président Macron a prolongé son voyage jusqu’à demain samedi, il a l’air de s’y plaire en tout cas !

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                  • #10
                    Envoyé par l'inconnu
                    Où ça coince au juste?
                    Le blocage se situe au niveau du régime mafieux du cartel ANP/FLN qui dilapide et sabote l'Algérie depuis l'indépendance au point de faire de l'Algérie l'un des derniers au monde dans l'innovation et la facilité de faire des affaires. A cause du mafieux Tebboune et de ses acolytes du cartel ANP/FLN, l'Algérie était classée 157e sur 190 pays dans le classement Doing Business 2020 et 120e sur 132 pays dans l'Indice mondial de l'innovation 2021.

                    Dès l'indépendance, il fallait adopter des réformes institutionnelles et économiques visant à faire de l'Algérie un pays compétitif et attractif pour les géants industriels français, européens et internationaux qui vont venir investir et produire en Algérie. Avec une telle stratégie, l'Algérie serait actuellement un pays développé proche des standards européens.

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                    • #11
                      Dès l'indépendance, il fallait adopter des réformes institutionnelles et économiques visant à faire de l'Algérie un pays compétitif et attractif pour les géants industriels français, européens et internationaux qui vont venir investir et produire en Algérie
                      Oui mais ses dirigeants de l époque ont préféré les expériences socialo- marxiste et l arabisation à marche forcée.

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