4,5 milliards de dollars consacrés à la réalisation de Dounia parc
Très attendu par les Algérois, le lancement des travaux relatifs à la réalisation de «Dounia parc», situé sur la rocade sud de la capitale (Ouled Fayet), est prévu pour le mois d'avril prochain, nous a annoncé le directeur général de la Société des parcs d'Alger, M. Khayam Turki, rencontré hier en marge des travaux des assises nationales et internationales sur le tourisme organisés à Alger. La réalisation de ce méga-projet a été prise en charge par la compagnie d'investissement «Emirates International Investissements Compagny» (EIIC) pour lequel elle a réservé une enveloppe financière de l'ordre de «4,5 milliards de dollars, soit 80% du montant des investissements prévu par le groupe en Algérie et estimé à 5 milliards de dollars», nous a expliqué M. Turki.
En effet, le «Dounia parc», dont la fin des travaux est prévue pour 2012, est composé de plusieurs structures, en plus de la ceinture verte qui entoure l'ensemble du parc, des chemins boisés, des vergers, des coupe-vents, des abris naturels et des jardins botaniques. Toute cette verdure sera encadrée par plusieurs autres structures, tels une clinique, une école internationale, deux ou trois hôtels, des aires de loisirs, des appartements haut standing, un centre d'affaires, ainsi qu'un terrain de golf de 18 trous. Bâti sur une superficie globale de 670 hectares, cet important chantier demanderait l'emploi, «durant les périodes du pic des travaux, de quelque 22 000 travailleurs». Cette demande pourrait très bien être absorbée par la population algérienne qui souffre d'un fort taux de chômage touchant, essentiellement, les jeunes diplômés.
Les preneurs du projet optent, à cet effet, pour une main-d'oeuvre algérienne. «C'est pour cette raison que nous avons déjà fait appel à des cadres algériens établis à l'étranger pour des postes clés dans ce projet. La preuve est que le directeur du parc sera un Algérien qui viendra du Canada, il jouit d'une expérience de pas moins de 30 années de travail dans des structures étrangères, notamment américaines». Convaincu de la matière grise algérienne et de ses compétences, notre interlocuteur nous a annoncé que, pour l'encadrement, «nous avons contacté l'université polytechnique d'El Harrach pour le recrutement d'ingénieurs fraîchement sortis. En fait, les jeunes cadres algériens n'ont besoin que d'un encadrement très précis».
Ainsi, et si l'ensemble des investisseurs ou d'opérateurs économiques étrangers établis en Algérie adoptent la même stratégie, le problème du chômage serait probablement résolu dans moins d'une année. Au contraire, on aurait même besoin de faire appel à la main-d'oeuvre étrangère et non le contraire.
En somme, une fois la construction du projet de «Dounia parc» achevée, il sera remis par la compagnie émiratie à l'Etat algérien qui décidera du mode de gestion à mettre en place. En outre, c'est à travers son bureau de représentation au niveau du Maghreb et du Moyen-Orient implanté en Algérie que le groupe prévoit le lancement de plusieurs autres projets, à savoir une ferme au niveau de la wilaya de Tiaret sous le nom «Mahassil». Celle-ci abritera 10 000 vaches laitières et sera réalisée sur une superficie de 5 000 hectares. Il est également question de la construction d'un hôtel cinq étoiles à Morreti qui devrait coûter quelque 200 millions de dollars et assurer la création de 478 postes d'emploi.
Ces investissements seront accompagnés, dans le domaine de l'industrie, par la création d'une usine de production de câble électrique.
Abordant le sujet relatif au prix des matériaux de construction, M. Turki nous a expliqué : «Nous avons fait toutes les études nécessaires concernant les probables fluctuations des marchés des matériaux de construction, ce qui nous pousse, d'ailleurs, à nous tourner au maximum vers le marché local.»
«La première tranche du projet de réalisation du parc urbain d'Alger Dounia-parc, situé sur la rocade sud de la capitale (Ouled Fayet), sera réceptionnée en septembre 2008», a indiqué, hier, le directeur général des Parcs d'Alger, Khayam Turki, en qualifiant de projet «phare» (670 ha) pour sa société, laquelle est une filiale d'Emirates International Investissement Company (EIIC).
les détails de ce projet:
L'intervenant a affirmé, rapporte l'APS, que la première partie de cet ouvrage sera livrée en septembre prochain, alors que la réalisation totale du parc s'étalera sur quatre années. Il s'agit du projet qu'on peut remarquer en empruntant l'autoroute Ben Aknoun-Zéralda à hauteur d'Ouled Fayet (les Grands-Vents). Il est destiné, selon M. Turki, à doter la capitale d'un parc «majestueux intégrant urbanisme écologique et innovant».
Les travaux ont débuté vers la fin de l'été 2007, après la signature d'un accord de partenariat avec les autorités algériennes, a-t-il dit, précisant que ce parc est une propriété de l'Etat algérien. «On a entamé les travaux, il y a trois mois, par la partie consistant en la plantation des arbres et, dès le mois d'avril, on posera la première pierre de réalisation du pavillon de la communication», a-t-il expliqué. Ce pavillon est un «édifice original» qui va offrir au citoyen algérien, explique-t-il, une «serre géante» aussi grande qu'un terrain de football (150x50m) et où les visiteurs auront la possibilité de se promener avec, en plus des aires de loisirs et autres services. Il a fait savoir que 80% de la superficie du parc est constituée d'espaces verts, de chemins boisées, d'une ceinture verte et de splendides jardins botaniques, notamment. Il y aura aussi trois hôtels dont deux sont classés cinq étoiles, une grande clinique, une école internationale dont la spécialité sera déterminée en fonction des besoins exprimés par les pouvoirs publics avec lesquels la société est en contact.
Le parc sera aussi doté d'un grand centre sportif, avec des circuits équestres, un district de services et des zones appelées villages mauresques qui sont des habitations de haut standing, de grands circuits de promenades et des lacs artificiels. A cela s'ajoutent un terrain de golf de 18 trous et une tour «emblématique» dont l'emplacement n'est pas encore fixé, selon M. Turki, faisant remarquer que, sur la base d'études réalisées, il s'est avéré que sous le parc, il n'y a pas d'eau, sachant qu'un parc consomme beaucoup d'eau. «Afin de remédier à ce manque, nous avons envisagé un système de retenues collinaires pour pouvoir subvenir à hauteur de 50% des besoins en eau du parc».
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Pour ce qui est du coût de réalisation de ce grand espace vert, son volume d'investissement représente plus de 4 milliards de dollars, étalés sur quatre ans et demi, selon M. Turki qui a précisé que 100% de cet investissement relève des fonds propres de son entreprise. «Nous n'avons pas fait appel à des dettes locales», a-t-il souligné, ajoutant que «c'est un investissement direct et tout l'argent dont nous aurons besoin proviendra de l'étranger».
S'agissant de la conception du parc:
M. Turki a fait savoir que le responsable du projet est un algérien établi au Canada. «Il a mis toute son expertise à notre service et il est heureux de réaliser ce projet dans son pays natal», a-t-il affirmé, ajoutant que «dans le pic des travaux de réalisation du projet, il est prévu d'atteindre un total de 23 000 personnes, principalement des travailleurs algériens, tous métiers et corps confondus». Il a aussi fait savoir que sa société a fait appel au meilleur concepteur de parc urbain au monde, Parsons, et du point de vue conceptuel, le bureau de consulting McKinsey, réputé pour sa stratégie dans ce domaine.
Un hôtel de haut standing à Moretti :
La parfaite localisation du site est idéale pour accueillir un luxueux hôtel international 5 étoiles à l'architecture innovante, dont la gestion sera confiée à l'un des leaders mondiaux de l'hôtellerie.
Un projet conséquent :
Le coût du projet est estimé à environ 200 millions USD et aboutira à la création de 478 emplois. La formation de ces futurs employés répondra aux normes et exigences des grands hôtels internationaux. Le délai de réalisation sera de 36 mois.
Luxe et espace :
L'hôtel Club des Pins Moretti sera développé sur un terrain de 1,7 ha et sera composé de deux parties. La plus importante, érigée sur 49500 m2, sera consacrée à la construction d'un hôtel de 454 clés, comprenant chambres et appartements à louer.
La deuxième partie, couvrant une surface de 8180 m2 sera affectée à un centre d'affaires et de réunions.
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Confort, détente et loisirs :
Restaurants, cafés, centre de thalasso et fitness, parking souterrain, piscines, accès à la plage. La clientèle se verra proposer les activités récréatives les plus diverses, et aura accès aux équipements de loisir les plus modernes.
Très attendu par les Algérois, le lancement des travaux relatifs à la réalisation de «Dounia parc», situé sur la rocade sud de la capitale (Ouled Fayet), est prévu pour le mois d'avril prochain, nous a annoncé le directeur général de la Société des parcs d'Alger, M. Khayam Turki, rencontré hier en marge des travaux des assises nationales et internationales sur le tourisme organisés à Alger. La réalisation de ce méga-projet a été prise en charge par la compagnie d'investissement «Emirates International Investissements Compagny» (EIIC) pour lequel elle a réservé une enveloppe financière de l'ordre de «4,5 milliards de dollars, soit 80% du montant des investissements prévu par le groupe en Algérie et estimé à 5 milliards de dollars», nous a expliqué M. Turki.
En effet, le «Dounia parc», dont la fin des travaux est prévue pour 2012, est composé de plusieurs structures, en plus de la ceinture verte qui entoure l'ensemble du parc, des chemins boisés, des vergers, des coupe-vents, des abris naturels et des jardins botaniques. Toute cette verdure sera encadrée par plusieurs autres structures, tels une clinique, une école internationale, deux ou trois hôtels, des aires de loisirs, des appartements haut standing, un centre d'affaires, ainsi qu'un terrain de golf de 18 trous. Bâti sur une superficie globale de 670 hectares, cet important chantier demanderait l'emploi, «durant les périodes du pic des travaux, de quelque 22 000 travailleurs». Cette demande pourrait très bien être absorbée par la population algérienne qui souffre d'un fort taux de chômage touchant, essentiellement, les jeunes diplômés.
Les preneurs du projet optent, à cet effet, pour une main-d'oeuvre algérienne. «C'est pour cette raison que nous avons déjà fait appel à des cadres algériens établis à l'étranger pour des postes clés dans ce projet. La preuve est que le directeur du parc sera un Algérien qui viendra du Canada, il jouit d'une expérience de pas moins de 30 années de travail dans des structures étrangères, notamment américaines». Convaincu de la matière grise algérienne et de ses compétences, notre interlocuteur nous a annoncé que, pour l'encadrement, «nous avons contacté l'université polytechnique d'El Harrach pour le recrutement d'ingénieurs fraîchement sortis. En fait, les jeunes cadres algériens n'ont besoin que d'un encadrement très précis».
Ainsi, et si l'ensemble des investisseurs ou d'opérateurs économiques étrangers établis en Algérie adoptent la même stratégie, le problème du chômage serait probablement résolu dans moins d'une année. Au contraire, on aurait même besoin de faire appel à la main-d'oeuvre étrangère et non le contraire.
En somme, une fois la construction du projet de «Dounia parc» achevée, il sera remis par la compagnie émiratie à l'Etat algérien qui décidera du mode de gestion à mettre en place. En outre, c'est à travers son bureau de représentation au niveau du Maghreb et du Moyen-Orient implanté en Algérie que le groupe prévoit le lancement de plusieurs autres projets, à savoir une ferme au niveau de la wilaya de Tiaret sous le nom «Mahassil». Celle-ci abritera 10 000 vaches laitières et sera réalisée sur une superficie de 5 000 hectares. Il est également question de la construction d'un hôtel cinq étoiles à Morreti qui devrait coûter quelque 200 millions de dollars et assurer la création de 478 postes d'emploi.
Ces investissements seront accompagnés, dans le domaine de l'industrie, par la création d'une usine de production de câble électrique.
Abordant le sujet relatif au prix des matériaux de construction, M. Turki nous a expliqué : «Nous avons fait toutes les études nécessaires concernant les probables fluctuations des marchés des matériaux de construction, ce qui nous pousse, d'ailleurs, à nous tourner au maximum vers le marché local.»
«La première tranche du projet de réalisation du parc urbain d'Alger Dounia-parc, situé sur la rocade sud de la capitale (Ouled Fayet), sera réceptionnée en septembre 2008», a indiqué, hier, le directeur général des Parcs d'Alger, Khayam Turki, en qualifiant de projet «phare» (670 ha) pour sa société, laquelle est une filiale d'Emirates International Investissement Company (EIIC).
les détails de ce projet:
L'intervenant a affirmé, rapporte l'APS, que la première partie de cet ouvrage sera livrée en septembre prochain, alors que la réalisation totale du parc s'étalera sur quatre années. Il s'agit du projet qu'on peut remarquer en empruntant l'autoroute Ben Aknoun-Zéralda à hauteur d'Ouled Fayet (les Grands-Vents). Il est destiné, selon M. Turki, à doter la capitale d'un parc «majestueux intégrant urbanisme écologique et innovant».
Les travaux ont débuté vers la fin de l'été 2007, après la signature d'un accord de partenariat avec les autorités algériennes, a-t-il dit, précisant que ce parc est une propriété de l'Etat algérien. «On a entamé les travaux, il y a trois mois, par la partie consistant en la plantation des arbres et, dès le mois d'avril, on posera la première pierre de réalisation du pavillon de la communication», a-t-il expliqué. Ce pavillon est un «édifice original» qui va offrir au citoyen algérien, explique-t-il, une «serre géante» aussi grande qu'un terrain de football (150x50m) et où les visiteurs auront la possibilité de se promener avec, en plus des aires de loisirs et autres services. Il a fait savoir que 80% de la superficie du parc est constituée d'espaces verts, de chemins boisées, d'une ceinture verte et de splendides jardins botaniques, notamment. Il y aura aussi trois hôtels dont deux sont classés cinq étoiles, une grande clinique, une école internationale dont la spécialité sera déterminée en fonction des besoins exprimés par les pouvoirs publics avec lesquels la société est en contact.
Le parc sera aussi doté d'un grand centre sportif, avec des circuits équestres, un district de services et des zones appelées villages mauresques qui sont des habitations de haut standing, de grands circuits de promenades et des lacs artificiels. A cela s'ajoutent un terrain de golf de 18 trous et une tour «emblématique» dont l'emplacement n'est pas encore fixé, selon M. Turki, faisant remarquer que, sur la base d'études réalisées, il s'est avéré que sous le parc, il n'y a pas d'eau, sachant qu'un parc consomme beaucoup d'eau. «Afin de remédier à ce manque, nous avons envisagé un système de retenues collinaires pour pouvoir subvenir à hauteur de 50% des besoins en eau du parc».
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Pour ce qui est du coût de réalisation de ce grand espace vert, son volume d'investissement représente plus de 4 milliards de dollars, étalés sur quatre ans et demi, selon M. Turki qui a précisé que 100% de cet investissement relève des fonds propres de son entreprise. «Nous n'avons pas fait appel à des dettes locales», a-t-il souligné, ajoutant que «c'est un investissement direct et tout l'argent dont nous aurons besoin proviendra de l'étranger».
S'agissant de la conception du parc:
M. Turki a fait savoir que le responsable du projet est un algérien établi au Canada. «Il a mis toute son expertise à notre service et il est heureux de réaliser ce projet dans son pays natal», a-t-il affirmé, ajoutant que «dans le pic des travaux de réalisation du projet, il est prévu d'atteindre un total de 23 000 personnes, principalement des travailleurs algériens, tous métiers et corps confondus». Il a aussi fait savoir que sa société a fait appel au meilleur concepteur de parc urbain au monde, Parsons, et du point de vue conceptuel, le bureau de consulting McKinsey, réputé pour sa stratégie dans ce domaine.
Un hôtel de haut standing à Moretti :
La parfaite localisation du site est idéale pour accueillir un luxueux hôtel international 5 étoiles à l'architecture innovante, dont la gestion sera confiée à l'un des leaders mondiaux de l'hôtellerie.
Un projet conséquent :
Le coût du projet est estimé à environ 200 millions USD et aboutira à la création de 478 emplois. La formation de ces futurs employés répondra aux normes et exigences des grands hôtels internationaux. Le délai de réalisation sera de 36 mois.
Luxe et espace :
L'hôtel Club des Pins Moretti sera développé sur un terrain de 1,7 ha et sera composé de deux parties. La plus importante, érigée sur 49500 m2, sera consacrée à la construction d'un hôtel de 454 clés, comprenant chambres et appartements à louer.
La deuxième partie, couvrant une surface de 8180 m2 sera affectée à un centre d'affaires et de réunions.
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Confort, détente et loisirs :
Restaurants, cafés, centre de thalasso et fitness, parking souterrain, piscines, accès à la plage. La clientèle se verra proposer les activités récréatives les plus diverses, et aura accès aux équipements de loisir les plus modernes.
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