hmida Malheureusement ce n'est pas plus rare, il n'y a pas un jour où un maghrébin ne subit pas le délit de faciès. La différence aujourd'hui c'est que des associations assistent les familles dans les démarches et qu'il y a davantage de plaintes. Pour aller devant les tribunaux, il faut des dossiers solides avec suffisamment de preuves et de témoignages démontrant qu'il y a un délit ou une falsification de procès verbaux. Grâce aux réseaux sociaux, il y a la possibilité d'informer pour recueillir des témoignages et même des vidéos qui permettent l'inculpation de policiers. Ensuite, devant les tribunaux il est rare que les condamnations soient sévères. La plupart du temps le policier est muté sans aucune sanction de sa hiérarchie. Les syndicats policiers affiliés à l'extrême droite sont puissants, peu de magistrats osent les défier en prononçant une condamnation lourde.
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Mort suspecte d’un prisonnier algérien en France : un collectif exige la vérité
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faut dénoncer et exiger la liberté. Les abus de la police, faut toujours les emmener à la place publique.
ce n'est que de cette façon que les choses évoluent et que cesse l'abus.ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément
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zwina
Les syndicats policiers affiliés à l'extrême droite sont puissants,- Bloc syndical Alliance Police Nationale, UNSA Police, SAPACMI – SNIPAT – SYNERGIE OFFICIERS – UATS – SCPN – SNPPS – SICP – SANEER&SR – UDO – SPPN – SAP GMA – UNSA FASMI : 49,45 %
- FSMI FO : 35,13 %
- CFDT Interco : 8,09 %
- France Police – Policiers en colère : 3,06 %
- CGT : 1,93 %
Source : Le Figaro - 13/12/2022
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Selon l’enquête électorale française du centre de recherches, dont Luc Rouban nous avait communiqué les résultats au printemps 2018, 41 % des militaires et 54 % des policiers interrogés avaient finalement voté pour Marine Le Pen au premier tour de la présidentielle de 2017 (contre 16 % au niveau de l’ensemble de la population).
(Cevipof)
En juillet dernier, une étude de la fondation Jean Jaurès, est venue confirmer la tendance extrême droitiste des militaires et des gendarmes. En analysant les résultats des bureaux de vote proches de camps militaires ou de casernes de gendarmerie, les auteurs remarquent qu'elles ont parfois voté jusqu'à plus de 50 % pour le Front puis Rassemblement national au cours des dernières élections. Dans tous les exemples exposés par les auteurs, le parti de Marine Le Pen obtient de meilleurs scores près des installations militaires ou gendarmières qu'ailleurs dans les communes ou les départements où elles se situent.
Enfin, les résultats plus récents de l’enquête électorale du Cevipof : 43 % des policiers interrogés ont voté pour le Front national au premier tour des législatives de 2017, et 52 % pour le Rassemblement national aux européennes de 2019 (contre respectivement 13,2 % et 23,3 % au niveau de l’ensemble de la population).Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent
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zwina
Il est exact que le personnel de la police nationale a voté pour l'extrême droite à environ 50 % aux dernières élections.
Mais il est à noter que les syndicats de police classés dans cette idéologie n'ont que seulement 3 % d'adhérents et c'est bien un paradoxe.
D'autre part, voici les consignes de vote données par le syndicat Alliance, le plus puissant, lors de l'élection présidentielle de 2017.
Le syndical majoritaire de la police nationale appelle à voter pour Emmanuel Macron pour "faire barrage au candidat qui remettait en cause la démocratie sociale."
Le syndicat Alliance police nationale appelle à "voter contre la candidate du Front national", dans un communiqué intitulé "le choix républicain".
"Faire barrage". Bien que chaque policier soit "libre de son choix", le syndicat majoritaire s'est prononcé en faveur du candidat d'En Marche! pour le second tour de l'élection présidentielle. Un choix qu'il place dans la droite lignée de sa consigne de vote pour le second tour en 2002 lorsque Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen s'étaient opposés. "Alliance Police Nationale avait déjà appelé à faire barrage au candidat qui remettait en cause la démocratie sociale."
Source : Europe 1
En 2022, il n'y a pas eu de consigne de vote. Personnellement, je trouve que ce n'est pas la mission d'un syndicat d'indiquer un choix à ses adhérents.
Mentionnons également que la gendarmerie nationale n'est pas syndiquée et ne se mêle pas de politique en raison du statut militaire de son personnel.
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