Aïmene Benabderrahmane
«L’Algérie protège tous ses enfants»
«Il faut tout un village pour éduquer un enfant». Ce proverbe africain est fort en sens. Il faut, en effet, conjuguer les efforts pour former cet adulte en devenir.
Les premières assises de l'enfance se sont ouvertes hier, à Alger. Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, qui a inauguré ces assises, promet de tenir rigoureusement compte des synthèses et rapports qu'émettront les commissions. «La protection et la promotion de l'enfance constituent une priorité de l'action du gouvernement. L'enfance est au coeur des grands choix politiques de l'Algérie nouvelle», a pour sa part rappelé, en préambule, Meriem Charfi, déléguée nationale à la protection de l'enfance. Trente ans après avoir ratifié la convention relative aux droits de l'enfant, l'Algérie donne ainsi rendez vous à ses enfants qui tiennent leurs premières assises au Palais des Nations à Alger. Le président du Conseil national économique, social environnemental Cnese, Sidi Mohamed Bouchenak Khelladi, a quant à lui, indiqué que tous les indicateurs renseignent sur l'efficacité des politiques et stratégies déployées par l'État en faveur de l'enfance. Notamment aux plans de la santé et de l'éducation et ce grâce à la coordination des efforts qui sous-tendent une nouvelle stratégie. Celle-ci est fondée sur des projections inédites qui prévoient un budget pour la santé, l'éducation et les loisirs de l'enfant,a-t-il fait savoir. Autant d'éléments qui apparaissent dans le discours d'Aïmene Benabderrahmane qui a précisé qu'en tenant ces assises, l'Algérie conforte son respect aux engagements internationaux qu'elle a paraphés et veille à déployer le programme du chef de l'État relatif aux droits de l'enfant. «Les enfants constituent une priorité dans le programme d'action du gouvernement, car il s'agit de les prémunir de certains périls, dont celui de l'exploitation, tout en leur garantissant un cadre de développement sain et sûr», a-t-il soutenu, en évoquant les nombreux défis imposés par la mondialisation mais qui voient l'Algérie mettre en place un arsenal juridique des plus efficaces pour protéger le 1/3 de sa population, c'est-à-dire les enfants.
«L'Etat demeure profondément à son caractère social», a ajouté Aïmene Benabderrahmane soulignant que la nouvelle Constitution algérienne adoptée par voie référendaire en 2020 garantit les droits de l'homme et l'égalité des chances, tout en constituant un bouclier protégeant les droits de l'enfant auquel elle consacre l'enseignement obligatoire et gratuit» «L'instance nationale de promotion pour la protection et la promotion de l'enfance est garante des droits de l'enfant. Elle dispose de mécanismes de prise en charge et d'alerte en cas de violation des droits de l'enfant», a poursuivi Aïmene Benaderrahmane qui n'a pas manqué de rappeler: «Il faut tout un village pour éduquer un enfant» en référence au fameux proverbe africain et fort en sens quand il s'agit de conjuguer les efforts pour former cet adulte en devenir qu'est l'enfant. «La protection de l'enfant relève de notre responsabilité à tous» a martelé Aïmene Benabderrahmane qui est revenu sur les efforts du gouvernement algérien tendant à assurer la scolarité et le bien-être de l'enfant algérien.
Aïmene Benabderrahmane a enfin énuméré les énormes progrès réalisés par l'Algérie dans la protection de la santé de la mère et de l'enfant, arguant que 98,9% des naissances ont lieu dans un environnement sain et contrôlé. Aïmene Benabderrahmane fait enfin part de la titularisation de milliers d'enseignants contractuels et ce pour améliorer la qualité de l'encadrement dans les établissement scolaires. Idem pour la formation professionnelle dont le staff d'encadrement évolue sensiblement d'année en année. Il a en outre signalé la création d'une école de formation de formateurs au profit des écoles accueillant des personnes aux besoins spécifiques. Les indicateurs de développement humain sont parmi les meilleurs en Afrique et font de l'Algérie le premier pays au Maghreb dans ce chapitre.
Salim BENALl L'expressiondz