Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Quelque chose en nous du Hirak !

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • #16
    shadok

    ... Tu sembles ne pas avoir bien suivi le Hirak ...

    Mais si voyons, j'étais ici et je ne pouvais pas ne pas suivre vu que ca me concernait directement comme tout le monde ... lol

    ... Il y avait des dizaines d'initiatives politiques ...

    C'est justement le problème : au lieu de se réunir autour d'une seule et unique initiative simple, claire et consensuelle, chaque rhéteur y allait de sa chanson, les plus exremistes taxant les moins radicaux de traitrise et d'être à la solde du pouvoir, certains ouvrant plus a faire passer leur agenda idéologique en profitant de la confusion plus qu'autre chose. J'étais là SHADOK, j'ai bien vu et bien entendu ...

    ... Le Hirak est sans aucun doute la plus grande promesse démocratique depuis l'indépendance de l'Algérie. Toutefois, il a malheureusement été confisqué par le pouvoir ...

    Parceque le Pouvoir, lui, est organisé et il est mené par ses têtes et non l'inverse. Il a les moyens de l'Etat à sa disposition et, vu le spectacle affligeant d'un absurde et creux "yentahāw gā3" répété en boucle, il était évident que le temps jouait en sa faveur et il s'est donc contenté de gérer l'infini cortège de manifs de week-end sans contenu politique utile ... jusqu'à ce que la plèbe elle même s'en est lassée comme d'accoutumée. J'avais prédit cela dès la 4e ou 5e semaine à l'époque, mais toi tu croyais dur comme fer que la Révolution anti-systeme allait se faire uniquement avec des carnavals.

    Il y eut effectivement un moment précieux de changer les choses, ou du moins de lancer les bases d'une dynamique de changement qui aurait pu être salutaire pour le pays à terme et ce moment fut gâché par la médiocrité d'une classe politique qui ne sut pas en titer profit. Mais, là où je te rejoins, c'est pour dire que ce gâchis va nous bloquer encore 10 ou 20 ans au moins. C'est assez mal barré ...
    Dernière modification par Harrachi78, 24 février 2023, 02h07.
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

    Commentaire


    • #17
      En 1954, c’etait la promesse de l’indépendance qui a unie les algériens pour mettre fin a l’injustice et retrouver sa liberté.

      En 2019, avec le Hirak, la promesse de mettre fin a l’indignité, aux vols des richesses, qui encore une fois a unie les algériens. Le pouvoir a bien jouer le jeu, et a mis en prison tous ses symboles : Ouyahia, Sidi Said, Haddad, Hamel, Tliba, Oueld Abbas …etc (la liste est vraiement longue)

      Le pouvoir actuel avec sa repression aveugle et irréfléchie, son control total, ..etc finira un jour par dresser la population contre lui.


      PS. Sincèrement, je ne crois pas un instant que la promesse démocratique qui a fait sortir tout ce monde. C’est juste vouloir comme dit l’expression mettre a square peg into a round hole.

      Dernière modification par Someday, 24 février 2023, 02h48.
      We are what we pay attention to.

      Commentaire


      • #18
        Les Hirakistes étaient soient trop naïfs soient infiltrés. Dès le départ c'était évident que le pouvoir cherchaient à gagner le temps pour se restructurer. Mais nos naïfs pensaient qu'ils pouvaint marcher à l'infini jusqu'à gain de cause. Des écervelés comme ceux-là, le pays n'en a certainement pas besoin. Ils auraient conduit le pays vers l'inconnu. Après coup, je me dis hamdoullah finalement.
        La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

        Commentaire


        • #19
          Envoyé par Bachi
          avoir un projet politique précis au préalable
          Le Hirak n'était pas un parti ou un mouvement politique mais plutôt un mouvement populaire qui exigeait le départ du mafieux Bouteflika du pouvoir et des réformes qui favoriseraient la démocratisation de l'Algérie y compris le respect des libertés individuelles et politiques des Algériens.

          Un environnement qui garantirait les libertés individuelles et politiques des Algériens va favoriser l'émergence de leaders politiques qui vont agir en faveur d'une véritable démocratisation et modernisation de l'Algérie. Or, le cartel mafieux ANP/FLN a persisté à verrouiller l'environnement politique et à réprimer les Algériens, ce qui va décourager les Algériens à se lancer dans la politique pour mener cette démocratisation/modernisation de l'Algérie. Qui se souvient de Karim Tabbou par exemple? Il n'était même pas une menace au pouvoir mais il a été emprisonné à plusieurs reprises par le régime fasciste du cartel ANP/FLN.

          Un exemple plus récent : Amira Bouraoui n'est même pas une politicienne mais une simple activiste et journaliste pro-démocratie mais elle a été réprimée par le mafieux fasciste Tebboune qui l'a poussé à s'exiler.

          Poses-toi cette simple question : En tant qu'Algérien, es-tu prêt à te lancer dans la politique en Algérie en tant qu'opposant au régime mafieux du cartel ANP/FLN?

          La majorité des Algériens démocrates sont découragés de se lancer dans la politique car ils savent ce qui les attend : ils seront réprimés, diabolisés, diffamés et menacés par le mafieux fasciste Tebboune et son armée de propandistes et de trolls fascistes.

          L'Algérie souffre des mêmes problèmes que des dizaines d'autres pays soumis à des dictatures. Pourquoi il n'y a pas d'opposition politique en Arabie Saoudite, Egypte, Russie, Chine, Corée du Nord...etc? C'est le même problème qu'en Algérie : les dictatures font tout pour éliminer l'opposition et décourager les citoyens de s'opposer au régime.

          Commentaire


          • #20
            . Des écervelés comme ceux-là, le pays n'en a certainement pas besoin. Ils auraient conduit le pays vers l'inconnu. Après coup, je me dis hamdoullah finalement.

            Mais l'inconnu est là devant nous, à moins d’être aveugle, ou se refuser à le voir, l'Algérie chemine à grandes foulées vers cet inconnu tant redouté...

            Commentaire


            • #21
              Le peuple algérien fut toujours considérer le plus rebelle au monde et d'où l'accession à son indépendance.

              Le Hirak fut une magie qui démontre que des millions de gens peuvent manifester pacifiquement.

              Quant au titre du sujet: il doit être emprunté à une chanson intitulée: quelque chose de Tennessee

              Quelque Chose De Tennessee Bercy 90 - YouTube

              Commentaire


              • #22
                Le Hirak n'est pas un mouvement de Partis politiques ni un mouvement d'association qui soutient le pouvoir.
                Le Hirak est le fruit d'une production d'intelligence collective du peuple
                dz(0000/1111)dz

                Commentaire


                • #23
                  nassim

                  Le Hirak n'était pas un parti ou un mouvement politique mais plutôt un mouvement populaire qui exigeait le départ du mafieux Bouteflika du pouvoir et des réformes qui favoriseraient la démocratisation de l'Algérie y compris le respect des libertés individuelles et politiques des Algériens.
                  Tu as soulevé un point très important. Quatre ans après, beaucoup de personnes n'ont toujours pas compris la nature véritable du Hirak.

                  Le Hirak n'est pas un parti politique qui visait à prendre le pouvoir par la rue, mais plutôt un mouvement populaire qui revendiquait des conditions favorables pour une ouverture démocratique en Algérie, telle que l'ouverture du champ politique, une justice indépendante et la tenue d'élections transparentes.

                  La seule interprétation juste du slogan "Yetnahaw Ga3" ! (Qu'ils s'en aillent tous !) est qu'il exprimait une forte aspiration populaire pour une rupture historique profonde avec le régime politique en place. Le message principal concerne davantage le résultat souhaité par le Hirak que le processus à suivre pour y parvenir.

                  "Dawla madania machi 3askaria" ! L'Algérie doit instaurer un État civil. Seule la citoyenneté doit être au cœur de l'État, de son organisation et de ses règles de fonctionnement. L'armée, tout comme toutes les autres institutions républicaines, doit se consacrer à sa mission naturelle de défense du pays contre les menaces et les atteintes extérieures sur son unité, ses frontières et ses intérêts supérieurs.

                  Voilà pourquoi la plupart des initiatives politiques visaient à organiser un débat national qui impliquerait toutes les forces du changement, afin de discuter des objectifs qui reflètent les exigences populaires, plutôt que de se concentrer sur la manière de prendre le pouvoir.
                  Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

                  Commentaire


                  • #24
                    shadok
                    La seule interprétation juste du slogan "Yetnahaw Ga3" ! (Qu'ils s'en aillent tous !) est qu'il exprimait une forte aspiration populaire pour une rupture historique profonde avec le régime politique en place. Le message principal concerne davantage le résultat souhaité par le Hirak que le processus à suivre pour y parvenir.
                    Excuses moi SHADOK, mais ce que tu dis là relève de la pure rhétorique. A la base, le "souhait" dont tu parles là est relève de l'evidence et il n'a nul besoin de s'exprimer par un mouvement de foule pour être légitime dans une société moderne. Il va de soit, et le problème qui se pose est seulement de savoir comment y parvenir, et ce "comment" est justement le rôle des politiques de le définir.

                    De 1830 à 1954, le "souhait" naturel de toutes les foules algériennes a toujours été de chasser les Français et de voir la fin du régime colonial. Mais, pour que la chose passe du stade naturel de "souhait" à celui de projet concret, il fallut que des gens mettent en place un plan, élaborent un discours, fixent des objectifs, mobilisent des moyens pour y parvenir et qu'ils mettent sur la table une alternative politique claire et viable au système qu'ils voulaient remplacer. C'est cela, et seulement cela, qui a fait la différence entre l'indépendance concrète du 5 Juillet 1962 ... et les 132 ans de "souhaits" qui l'ont précédé.
                    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

                    Commentaire


                    • #25
                      Harrachi78

                      Les Algériens auraient pu atteindre leurs objectifs en faisant preuve de solidarité et d'unité, pour exercer une pression sur le pouvoir en vue de répondre à leurs revendications de changement, tout comme ils ont réussi à faire tomber Bouteflika.

                      Malheureusement, en plus de la contre-révolution menée par le pouvoir contre le Hirak, de nombreux Algériens sont restés spectateurs passifs de ce mouvement, tandis que d'autres l'ont combattu ouvertement. Il est décevant de constater que certaines personnes ont retourné leur veste aujourd'hui.

                      Nous, qui sommes à l'étranger, avons fait notre part du devoir pour soutenir ce mouvement, mais il appartenait aux Algériens en Algérie de se mobiliser. Chacun doit faire une introspection personnelle et réfléchir à son engagement pour le Hirak.
                      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

                      Commentaire


                      • #26
                        Les gens sont libres de soutenir ou ne pas soutenir le Hirak, chacun sa raison. Si vous leur enlever cette liberte, vous remplacez un regime par sa sosie. C'est la logique : qui n'est pas avec nous est contre nous.
                        We are what we pay attention to.

                        Commentaire


                        • #27
                          shadok
                          Les Algériens auraient pu atteindre leurs objectifs en faisant preuve de solidarité et d'unité, pour exercer une pression sur le pouvoir en vue de répondre à leurs revendications de changement, tout comme ils ont réussi à faire tomber Bouteflika.
                          Les Algériens n'ont pas à suivre aveuglement une démarche qui ne leur offre aucune alternative concrète qui, pour tout programme, se résume à un slogan aussi creux qu'absurde. Tu l'as bien dit, ils ont mis fin au cycle infini des mandats de Bouteflika et ont ouvert la voie à un changement encore inespéré la veille seulement. Les Algériens ont donc largement fais leur part, et ceux qui ont gâché ce travail son en premier lieu les politiques médicores de ce pays qui se montrèrent incapables de saisir l'opportunité que la plèbe leur a offert, et ensuite cette catégorie de "Hirakistes" qui ont finis par prendre le mouvement en otage par leur surenchère nihiliste, le réduisant au final en un simple carnaval hebdomadaire dont le seul problème pour l'establishment est le brouhaha.

                          Ne te trompes donc pas de cible en disant toute honte bue que le peuple algérien aurait failli. C'est plutôt vous qui lui avez gâché la chance qu'il s'était créé par l'entêtement, la naïveté et l'extrémisme. En 1954, c'est le FLN qui a dicté au peuple la marche à suivre et non l'inverse, et c'est le FLN qui a mis en place le discours auquel le peuple a adhéré et non l''inverse ...
                          Dernière modification par Harrachi78, 26 février 2023, 00h17.
                          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

                          Commentaire


                          • #28
                            Tout doit passer par le Hirak ou rien, cela devient un dogme. Le Hirak ou autre groupe est une mentalite collective, cela efface l'individu, il y en a qui ont horreur de ca. Ils ne sont ni pour ni contre, ils tiennent a leur individualite c'est tout.
                            Dernière modification par Someday, 26 février 2023, 00h47.
                            We are what we pay attention to.

                            Commentaire


                            • #29
                              Harrachi78

                              Ne te trompes donc pas de cible en disant toute honte bue que le peuple algérien aurait failli. C'est plutôt vous qui lui avez gâché la chance qu'il s'était créé par l'entêtement, la naïveté et l'extrémisme. En 1954, c'est le FLN qui a dicté au peuple la marche à suivre et non l'inverse, et c'est le FLN qui a mis en place le discours auquel le peuple a adhéré et non l''inverse ...
                              Pour saisir l'ampleur de l'opportunité manquée qu'a représentée le Hirak, il est nécessaire d'y avoir pris part. Certaines personnes, qui n'ont jamais participé à une seule marche, s'érigent en moralisateurs du Hirak. Dès le début, ils ont affirmé que ce mouvement était archaïque et destiné à l'échec. Ils critiquent le Hirak pour apaiser leur propre conscience.

                              En 1954, de nombreux Algériens doutaient également que la révolution algérienne puisse réussir. Ce n'est qu'au fil du temps que la guérilla a pris de l'ampleur et a gagné en force, notamment grâce au soutien populaire.

                              Aussi, il est erroné de comparer la révolution algérienne planifiée et lancée par le FLN à un mouvement populaire pacifique qui a pris tout le monde par surprise. C'est pourquoi il était difficile d'organiser le Hirak et de désigner des représentants.

                              Il est facile de blâmer l'opposition qui a soutenu le mouvement dès le début sans tenir compte de l'environnement hostile dans lequel elle évoluait : un champ politique et médiatique fermé, la répression et les arrestations, l'interdiction de se réunir et les campagnes de dénigrement.

                              Je ne condamne pas le peuple qui ne possède pas toujours une conscience politique suffisante, mais les intellectuels qui ont un rôle à jouer et qui sont restés spectateurs, voire ont attaqué le Hirak par leurs écrits ou leurs prises de position.

                              Je ne prétends pas que le Hirak était parfait, certains cherchaient à détourner le mouvement de son caractère pacifique. Toutefois, il incombait aux intellectuels de s'engager et de prendre le « Lead » de ce mouvement.
                              Dernière modification par shadok, 26 février 2023, 15h51.
                              Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

                              Commentaire


                              • #30
                                voire ont attaqué le Hirak par leurs écrits ou leurs prises de position.
                                Bah, ils sont libres s'ils critiquent le Hirak. C'est cette liberte qui ne faut pas violer. Celle d'avoir toutes les perspetives sur la table et choisir celle la plus approprie au contexte du moment.
                                We are what we pay attention to.

                                Commentaire

                                Chargement...
                                X