Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Colère de Tebboune : qui est visé et de quoi est-elle le signe ?

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Colère de Tebboune : qui est visé et de quoi est-elle le signe ?

    L’enfer est pavé de bonnes intentions. En mettant un certain zèle dans l’application des instructions du président de la République, certains responsables ont provoqué la colère de celui-ci.

    Abdelmadjid Tebboune a recadré publiquement ses ministres et autres responsables à tous les niveaux, du moins ceux d’entre eux dont l’action est jugée pas très conforme à ses orientations.

    Les propos tenus lundi en conseil des ministres par le chef de l’État ont été explicités le lendemain par l’agence de presse officielle APS qui a fait état d’un« coup de gueule » du président devant certaines pratiques contre-productives de ses subordonnés.

    Si cette manière de communiquer est nouvelle, les remarques présidentielles ne le sont pas tout à fait.

    M.Tebboune a moult fois répété, que ce soit lors de ses rencontres avec les walis ou à d’autres occasions, qu’il ne faut pas confondre « autorité de l’Etat » et « autoritarisme » et que la rationalisation des importations ne signifie pas leur blocage jusqu’à créer des pénuries et des hausses des prix, ou priver l’industrie et l’agriculture nationales des intrants nécessaires à leur bonne marche.

    Lundi 20 février, il n’a fait que pousser un coup de gueule, exprimant son dépit de constater que certaines de ses instructions n’ont pas été comprises, n’ont pas été appliquées ou, au contraire, ont été « trop » appliquées.


    C’est vraisemblablement ce qui s’est passé avec la rationalisation des importations, voulue pour mettre fin à l’anarchie des surfacturations et des fuites de devises, mais qui a débouché sur le blocage et l’interdiction pure et simple de l’importation de certains produits qui ne devaient pas l’être.


    L’inflation actuelle (plus de 9% selon les chiffres officiels) est due à la conjoncture mondiale que l’on sait, mais il est indéniable qu’elle est aggravée par le manque de l’offre conséquemment à la fermeture du marché national aux produits étrangers.

    C’est le cas des véhicules et de la pièce de rechange automobile, de la banane, de la pomme, de la viande rouge et d’autres produits essentiels aux citoyens.

    Et quand les pénuries touchent les intrants industriels ou agricoles, c’est tout l’effort pour diversifier l’économie et booster la production nationale qui s’en trouve contrarié.

    Colère de Tebboune : un remaniement en vue ?

    « Aucun pays n’est autosuffisant », a écrit l’APS dans son commentaire sur la colère de Tebboune.


    Et on pourrait ajouter que les plus grands pays exportateurs au monde sont aussi les plus gros importateurs et c’est manquer d’ambition que de limiter l’objectif ultime de l’État à la thésaurisation de ses sous.

    Le rétablissement de l’autorité de l’Etat, voulu aussi par le président Tebboune depuis son élection, a donné lieu à certaines mesures extrêmes vis-à-vis des constructions illicites.

    De nombreuses bâtisses achevées ont été démolies dans des quartiers d’Alger, Béjaia et Tipaza sur une simple décision de l’administration.

    Premier responsable du pays et premier comptable devant l’opinion, le chef de l’État se devait de faire cette mise au point qui aurait même dû intervenir plus tôt.

    A aucun moment, Tebboune n’a évoqué des velléités de résistance aux réformes, comme il le faisait dans les premiers mois de son mandat.


    Le problème pourrait donc résider dans l’état d’esprit de certains responsables algériens en ce moment : ou ils ne font rien par « peur d’aller à El Harrach », pour reprendre une expression du président de la République, ou ils en font trop pour plaire en haut lieu.

    L’explication de l’agence officielle traduit évidemment l’insistance du président Tebboune à ce que son « coup de gueule » soit entendu de tous, y compris et surtout de l’opinion publique. Mais deux interrogations subsistent.

    D’abord, à qui est destinée la colère du président Tebboune ? Les réseaux sociaux ont avancé des noms et des députés ont réclamé ce mercredi le départ des ministres ayant échoué dans leur mission.

    Bien sûr, il est aisé de mettre des noms sur chaque défaillance relevée, les domaines de compétence de chaque ministère étant clairement définis et connus de tous.

    Plus important encore, il serait intéressant de savoir de quoi la sortie présidentielle est-elle le signe. D’un large remaniement gouvernemental par exemple ? Wait and see.


    TSA

  • #2
    C'est de la com pour le prochain mandat. De la frime pour mettre tout ce qu'il y a de négatif sur le dos de ses ministres.

    Il n'a pas besoin d'être en colère, s'il n'était pas d'accord, il n'avait qu'à limoger.
    Dernière modification par Bachi, 23 février 2023, 15h13.

    Commentaire


    • #3
      "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

      Commentaire


      • #4
        Un bon président fin diplomate et intelligent , ne montre jamais sa colère au peuple , il doit plutôt agir discrètement , efficacement et rapidement pour faire de l'ordre et assurer la bonne continuité dans le travail et la gestion du pays s'il est vraiment de bonne foi
        Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
        (Paul Eluard)

        Commentaire


        • #5
          Si le gars n'était au courant de rien c'est encore plus grave. Alors même question com' je trouve que c'est limite.
          If you stand for sionists, give them your land.

          Commentaire


          • #6
            Virer les ministres et les walis est la solution de facilité je trouve, il l'a déjà fait sans résultats. Le pays est plombé par une bureaucratie lourde héritée de l’époque socialiste et qui ruine tout espoir de reforme.

            L’Algérie a besoin d'une vraie révolution administrative, d'un nouveau code des collectivités locales avec plus de pouvoir aux élus locaux.
            Le modèle jacobin centralisé en matière de gestion a montré ses limites , il est grand temps de passer à une régionalisation économique massive.

            Commentaire


            • #7
              Colère de Tebboune
              nullisime a l'extrême,il semble dire ''retenez moi ou je fais un malheur ''.
              Les personnes vers qui il dirige sa ''colère '' étaient ils donc incompétents et pourtant désigné par tabboune,ils ont agit sans aucune surveillance ou contrôle pour finalement endosser l'échec la politique que leur a ordonné tabboune,
              Mais le comble, qu'est-ce qui lui a pris de rendre publique sa colère cultivée contre ses ministres,le peuple dz n'en a rien a foutre,lui voudrait vivre dans la prospérité, cette prospérité que le statut de son pays exportateur de gaz et de pétrole la lui procure de droit,et que ses enfants ne soient pas obligé de faire face aux vagues de la Méditerranée et a la noyade pour aller la chercher ailleurs que chez eux dans leur pays natal.

              Commentaire


              • #8
                ce président n assume pas ses échecs c est la fautes aux ministres comme faisait boutef
                ll serait temps que nous algériens nous nous réveillons on accepte trop de choses les algériens sont méprisés par cette junte il y’a pas d autres mots

                Commentaire


                • #9
                  ce président n assume pas ses échecs c est la fautes aux ministres comme faisait boutef
                  Dans un régime semi-présidentiel, c'est le premier ministre qui engage la responsabilité de son gouvernement devant le parlement, c'est lui ou ses ministres qui serviront de fusibles en cas d'echec,

                  Commentaire


                  • #10
                    Abed Charef ne s'est pas trompé sur Tebboune. Article de 2017 :

                    Fin de la mauvaise blague Sellal, début de l’illusion Tebboune

                    Quant au nouveau Premier ministre, c’est un homme de dépenses plutôt qu’un gestionnaire. Dans la tradition des walis dans années 1970-1980, c’est un homme qui travaille sans contre-pouvoirs et qui dépense sans compter. Autoritaire, velléitaire, versatile, il a l’habitude de sacrifier les cadres de son secteur quand les projets n’avancent pas selon ses vœux, sans tenir compte de l’environnement impossible dans lequel travaillent les entreprises. Il ne lésine pas non plus sur les promesses. Des logements ADL 2001 n’ont toujours pas été livrés en 2017, ce qui ne l’empêche pas de soutenir mordicus que le programme du président de la république est mené selon les prévisions.
                    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

                    Commentaire


                    • #11
                      Abdou semmar est devenu le chouchou des forumeurs marocains

                      Commentaire

                      Chargement...
                      X