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Algérie : Kamel Rezig le chasseur d'arcs en ciel plébiscité par la présidence

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  • Algérie : Kamel Rezig le chasseur d'arcs en ciel plébiscité par la présidence


    Algérie : Kamel Rezig le chasseur d'arcs en ciel plébiscité par la présidence



    Le désormais ex-ministre du commerce et de la Promotion des exportations d’Algérie, Kamel Rezig, aussitôt viré, a été promu par le président, algérien en tant que… conseiller à la présidence si l’on s’en tient à la signature apposée au bas du décret présidentiel.

    Connu pour ses gaffes retentissantes, le monsieur ministre “pénurie”, d’huile de semoule, du lait, sucre… Pourtant ces produits de base (semoule, pain, sucre, huile, lait…) n’occupent qu’une place modeste (à peine 1 % du PIB). Mais là sont les paradoxes de l’Algérie. Rezig détient également le record du “maintenu mordicus” dans un ministère algérien. Et pour cause ! Le bonhomme aura survécu trois ans durant dans un gouvernement lors du mandat du sénile en chef d’El Mouradia.

    Après donc, avoir été dépeint sous des traits simiesques par le vox populi, l’ancêtre fait aujourd’hui l’objet d’un surprenant retour en grâce, grâce justement, aux bonnes relations qu’entretient sa femme avec les filles du président et de la première dame d’Algérie. C’est ainsi, que Kamel Rezig, ce ministre très controversé qui est resté le plus longtemps dans les gouvernements post-présidentiels de décembre 2019 et qui a si mal géré un secteur important pour les Algériens se retrouve récompensé conseiller à la présidence.

    Ceci, au grand dam des Algériens qui ont eu vite fait de crier victoire quand il s’est fait virer comme un malpropre par son sponsor lui-même. Il a été remplacé par un technocrate, Tayeb Zitouni, qui lui, aura la difficile tâche de garantir la disponibilité des produits de première nécessité dans les étals des marchés et souks.

    Cela étant, le remplacé du remplaçant n’a pas que la disparition des étals des magasins des produits de base alimentaires à son actif. Il a également d’autres faits d’armes comme celle de n’utiliser aucune autre langue que l’arabe classique sur les enseignes de ces magasins. En plein confinement en Algérie et alors que les citoyens étaient assignés à résidence, il s’était permis d’aller célébrer l’Aïd el Fitr à Boufarik loin de son domicile. Le même méfait avait coûté à leurs auteurs en Grande-Bretagne, leurs portefeuilles de ministres.

    On n’occultera nullement la campagne lancée début janvier 2023 en pleine Coupe du monde par Rezig qui en connaissance de cause des sphères gouvernementales, des journaux aux ordres et d’une majeure partie de la société qui se dit conservatrice s’insurgeait contre « des produits contenant des couleurs et symboles attentatoires aux valeurs morales », notamment celles en arc-en-ciel. Il avait dans le viseur les LGBTQ+ et la langue et drapeau kabyles. Ce dernier étant interdit depuis les années Hirak par les militaires au pouvoir.

    Des millions d’Algériens avaient reçu un SMS du ministère du commerce les sommant d’éviter “les signes et les couleurs contraires à la morale et à la religion de l’État, l’islam ». Pour le “revenu en grâce”, ces couleurs « incrustent des idées chez les jeunes générations aux conséquences néfastes chez les enfants ». Ce qui a fait ironiser les internautes algériens “Bientôt, quand ils verront un arc-en-ciel, ils tireront dessus “.

    Mais de cette mascarade les Algériens ne s’y sont guère trompés. Ils ne voyaient en cette croisade que l’artifice politique habituel pour masquer un panier vidé de la ménagère au regard d’une inflation qui galope à 9,4 %. En fait, l’Algérie qui ne repose que sur les trois institutions que sont le budget de l’Etat, Sonatrach et un secteur bancaire titubant, n’a pas réellement d’avenir. En effet, quand on consacre 13,54 milliards d’euros aux dits, « transferts sociaux budgétisés » et que les retraites (1,45 % du PIB en 2022) ont une répartition très peu sociale (80 %du fonds social pour les cadres et les plus bas revenus se débrouillent avec le reste.

    En Algérie ils sont près d’un million de retraités à recevoir moins de 40 euros par mois. Malgré cette extrême parcimonie, le déficit annuel de la Caisse nationale des retraites bat des records et est proche des 7 milliards d’euros. En victimisant ainsi sa population, surtout celle hors des grandes métropoles, qui souffre de pénuries, de retards, de flambées de prix dus aux défaillances et à la gabegie généralisée du système et, en prime, d’une paupérisation sans précédent, le régime sénile d’Alger se dirige droit vers le mur.

    Mohamed Jaouad EL KANABI

  • #2
    Surtout faut pas toucher à notre Tebboune comedy club ...vivement un deuxième mandat, nchb3o ghir dehk

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    • #3
      Il faut reconduire le clown. C'est grâce à lui les gens partout dans le monde commencent enfin à découvrir et connaître l'Algérie

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      • #4
        le système en Algérie est fait de façon même si on échoue on est récompensé les médiocres en Algérie avec cette clique sont toujours récompensés

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