Annonce

Réduire
Aucune annonce.

CDH: L'Algérie acculée par 120 délégations sur les violations des DH

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • CDH: L'Algérie acculée par 120 délégations sur les violations des DH



    Après le rapport accablant du département d’Etat américain sur les droits de l’Homme en Algérie, le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU s’est penché sur le cas du pays tombé dans un trou noir de répression et totalitarisme au lendemain des manifestations pro-démocratie du Hirak. Près de 300 recommandations ont été émises, pour la plupart rejeté par Alger.


    Le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU a adopté lundi, le rapport de l’examen périodique de l’Algérie, dans lequel de graves accusations sont portées contre le régime algérien accusé entres autres de maltraiter les opposants, les migrants subsahariens, les Sahraouis retenus en otages à Tindouf, d’interdire les manifestations, d’avoir une justice à la solde de l’Etat, et d’interdire la pratiques d’autres religions que l’Islam.

    Au cours du quatrième examen dont l’Algérie a fait l’objet en novembre dernier, les délégations de nombreux pays ont formulé 290 recommandations afin que le pays soit un Etat de droit qui respecte les droits humains.

    Intervenant devant les délégations à Genève, le représentant de l’Algérie a eu du mal à justifier la quantité des points soulever et à leur trouver des explications. Il a indiqué que l’Algérie aurait mis en oeuvre 50 des remarques, n’acceptant que 4 recommandations partiellement et en émettant des réserves sur 70 autres.

    Pas moins de 120 délégations présentes ont pris la parole pour condamner la situation des droits de l’Homme en Algérie, Elles ont souligné les entraves et les blocages dans le travail d’avocats, des défenseurs des droits de l’homme, et des journalistes qui font l’objet de persécutions et de poursuites judiciaires et de dissolution de leurs organisations.

    Elles n’ont pas manqué de soulever la liberté de culte qui n’existe plus en Algérie, rappelant les églises fermées et les pratiquants chrétiens et évangélistes qui ont fait l’objet de poursuites et d’emprisonnement, aussi bien que les associations caritatives chrétiennes comme Caritas qui a été fermée par les autorités algériennes sous la présidence Tebboune.

    Le sujet du terrorisme a été abordé par plusieurs délégations qui ont affirmé que l’Algérie utilisait des lois supposément contre le terrorisme pour des opérations coup de filet contre des personnes qui dérangent le régime en exerçant leur liberté d’expression et d’assemblée.

    Les droits violés des migrants subsahariens ont également été dénoncés, en mettant en exergue les campagne de refoulement massifs des autorités algériennes qui abandonnent à leur sort ces migrants dans le désert. Des centaines de ces migrants sont aussi conduits clandestinement vers les frontières marocaines pour « s’en débarrasser », selon les témoignages de ces migrants dont une grande partie a fait un périple depuis le Soudan.

    L’Algérie a été appelée à assumer ses responsabilités concernant les droits des sahraouis qu’elle retient en otage à Tindouf depuis plus de 40 ans. Les conditions de vie déshumanisantes de ces personnes vivant dans l’insalubrité et dans l’absence de possibilité d’intégration, ont été soulignées.

    Le représentant algérien n’a pas convaincu dans ses réponses, il a même avoué que ces personnes se trouvaient depuis quarante ans, « dans l’une des zones les plus hostiles de la planète qui soit » et a appelé à se demander d’abord pourquoi ils se trouvent dans des camps en Algérie, alors que c’est son pays qui les fait entrer et les empêche d’en sortir, et c’est sur le sol algérien que cette situation se déroule.

    Lazhar Soualem a s’est encore une fois égaré dans ses réponses sur les migrants subsahariens en maquillant les faits, en parlant de « rapatriements » au lieu de d' »expulsions ». Il a supposé que ces expulsions se faisaient en collaboration avec les pays d’origine, l’Organisation mondiale pour les migrations (OIM) et le Croissant-Rouge algérien, alors que les témoignages de ces migrants indiquent qu’il n’en est rien et que c’est les forces de l’ordre qui les jettent, souvent la nuit, dans le désert.

    Soualem a nié l’existence en Algérie de restrictions sur la création d’associations à caractère civil, et sur la liberté d’expression et tous les autres points et les manquements soulevés par le rapport comme le harcèlement judiciaire, les peines de prisons et les accusations de terrorisme visant les acteurs de la société civile, opposants et journalistes, il s’est défendu en parlant d’une « incompatibilité avec le contexte légal et culturel de l’Algérie ».
    hespress

  • #2
    les droits de l'homme en algerie le pouvoir algerien ne sais même pas ce que ça veut dire les droits humains sont bafoué tous les jours

    Commentaire


    • #3
      diali


      " les droits des sahraouis qu’elle retient en otage à Tindouf depuis plus de 40 ans."


      oui oui ils sont venu en touristes il y a 40 ans de cela et l'algerie les a retenu et ils n'ont pas fui les bombardements des marocain au "napalm".........

      Commentaire


      • #4
        CDH: L'Algérie acculée par 120 délégations sur les violations des DH
        Comme la Chine, la Russie, l’Iran… cela dépend de quel groupe tu es le plus proche, si tu es proche d’israel, des US, des pays de l'OTAN … comme le Maroc, tu peux commettre les pires crimes contre l’humanité tu seras toujours présenter comme le model en terme de DH. Donc ce genre de classement de rapports, il faut les apprécier à leur juste valeur

        Commentaire

        Chargement...
        X