L'heure du départ a sonné.
Sans aucune rancune, ni aucune vengeance, ni aucun regret, je m'apprête à quitter ce beau pays et ce peuple généreux, vers une terre chargée d'histoire qui a vu naître jadis Averroès et Ibn Arabi.
De là, j'attendrai, dans la sérénité, l'arrivée du précieux sésame qui me permettra de jeter mon regard éteint vers l'autre côté de l'océan...
Pour ceux qui ont lu mon dernier livre, ils comprendront aisément que la terre de Voltaire attendra encore un peu avant que je croise ses doux rivages.
Sa justice vengeresse, aveugle et implacable - forte de ses certitudes coloniales - n'a toujours pas fait son mea culpa...
Je l'affronterai en temps et en heure la tête haute quand j'aurai rechargé un peu mes batteries. Au revoir !
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