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Une école supérieure dédiée aux drones bientôt créée

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  • Une école supérieure dédiée aux drones bientôt créée

    Le ministre de l’Enseignement supérieur, Kamel Badari, a fait savoir, ce jeudi, que son secteur entamera dans les prochaines semaines l’élaboration d’un cahier des charges pour la création d’une école supérieure des systèmes indépendants dont relèvent les drones.

    Tout en se félicitant des « innovations prometteuses » développées par les étudiants et les chercheurs en la matière, le ministre qui intervenait lors d’une journée d’étude sur les drones a également annoncé la création de société mixtes dans ce domaine.

    Dans ce sens, le ministre a précisé que son département et le ministère de l’Economie de la connaissance œuvreront à la création de « sociétés économiques mixtes entre les centres de recherche activant dans le domaine des systèmes indépendants et les centres finançant ces sociétés en vue de développer et de commercialiser ces modèles fabriqués ».

    « L’Algérie a de grandes capacités pour produire des drones »

    Intervenant à la même occasion, le ministre de l’Economie de la Connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El Mahdi Oualid, a affirmé que l’Algérie a de grandes capacités pour développer des modèles de drones.

    « L’Algérie a de grandes capacités pour produire des drones » a affirmé le ministre ajoutant que de nombreux jeunes innovateurs et start-up ont réussi à « concevoir des prototypes de drones » qui peuvent être utilisés dans plusieurs domaines tels que l’agriculture et la lutte contre les catastrophes naturelles.

    Le ministre a souligné que ces engins « ont un avenir prometteur dans différents domaines de la vie, tels que l’agriculture, la lutte contre les catastrophes naturelles, les mines, la défense… » et qu’en la matière, l’Algérie peut passer de la recherche à la production et à la commercialisation.

    L'Algerie Aujourd'hui
    "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

  • #2
    Une école supérieure dédiée aux drones bientôt créée
    une première alors...
    Ah... ces plans quinquennaux de l'époque socialiste ont fait des ravages dans les cerveaux des''revolutionaires'' dz.
    de temps en temps, devant un blocage, ils t'en ressortent un similaire.

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    • #3
      C'est excellent ces écoles d'élite avec des débouchés directs sur le travail

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      • #4
        Salam,

        Une école supérieure dédiée aux drones bientôt créée
        ..et encore une école pour former des chômeurs.. c’est comme créer une école pour les voitures.. une autre pour les moulins à café.. etc.
        Ce n’est pas comme ça que ca marche. D’abord il y a un besoin économique.. et à la base, les entreprises n’ont pas besoin d’ingénieurs pour produire.. le process est livré clé en mains. Mais lorsqu’une entreprise veut faire du haut niveau.. et de s’y maintenir, elle doit innover.. et pour innover, il lui faut investir dans la R/D.. et c’est à ce moment que des équipes de recherche se spécialisent.. elles recruteront parmi les spécialités de base. Et une équipe de R/D, c’est comme une équipe de foot.. il y a le coach et les joueurs.. pour faire du résultat.. il faut recruter parmi les meilleurs ou bien chercher les talents et les former..

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        • #5
          Mohamed_Rédha


          Tu as parfaitement raison.

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          • #6
            hakimcasa
            ça fait mal au coeur..

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            • #7
              ..et encore une école pour former des chômeurs.. c’est comme créer une école pour les voitures.. une autre pour les moulins à café.. etc
              Pas si c’est fait d’une manière réfléchie. Ce n’est pas la première fois que l’Algérie se lance dans la création des écoles spécialisées, cela remonte aux années 70, elle l’avait fait d’une manière très réfléchie et très intelligente et cela a donné d’excellents résultats. Nous avons eu l’INI, l’INIL, l’INELEC, l’IAP, l’INH, l’INGM…elles ont fourni d’excellents ingénieurs pour l’industrie algérienne qui était à cette époque dans un stade embryonnaire notamment l’industrie pétrolière et gazière, mécanique, de la chimie pour Sonatrach, pour Sonelgaz pour toutes les sociétés nationales qui ont été malheureusement, quelque années plus tard cassées et vendu au dinar symbolique
              .
              et puis ce n'est pas une ecole de technicien de montage de drone, une école et non une université, elle ne va donc pas former des centaines d’ingénieurs, et ils ne seront pas nécessairement tous dédiés a la construction de drones, très probablement qu’une partie de ces ingénieurs sera prise en charge par l’ANP pour les besoins de l’ANP et les besoins civils de l’Algérie, peut-être meme qu’ils envisagent l’exportation vers les pays africains et les pays arabes dans le future comme fut le cas pour les camions Sonacom

              il lui faut investir dans la R/D.. et c’est à ce moment que des équipes de recherche se spécialisent..
              l’INH, l’INI, l’INELC, l’INGM … ont formé des ingénieurs qui sont devenus des docteurs et des chercheurs partout à travers le monde. Ils ont commencé leur formation dans ces écoles spécialisées.

              ​​​​​​​

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              • #8
                Je propose de la nommer : EDD (Ecole Drones de Djelfa)

                Les écoles spécialisées en Algerie... mashallah!

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                • #9
                  Mohamed_Rédha

                  Tu as tout à fait raison, mais dans ce cas précis il y a certaines spécificités à considérer.

                  Ce type de technologie est appelé à devenir d'usage massif, particulièrement dans les domaines sécuritaires et militaires. L'armée -au minimum- sera donc un gros demandeur, avec des champs d'application déjà visibles et des besoin opérationnels bien actuels. Former des techniciens et des ingénieurs dans ce domaine devient donc nécessaire, ne serait-ce que pour assurer une autonomie dans l'exploitation et l'entretien de ce genre de machines puis, à terme, dans le développement d'outils propres à nos besoins nationaux.
                  Dernière modification par Harrachi78, 14 avril 2023, 22h45.
                  "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                  • #10
                    Pas si c’est fait d’une manière réfléchie. Ce n’est pas la première fois que l’Algérie se lance dans la création des écoles spécialisées, cela remonte aux années 70, elle l’avait fait d’une manière très réfléchie et très intelligente et cela a donné d’excellents résultats. Nous avons eu l’INI, l’INIL, l’INELEC, l’IAP, l’INH, l’INGM…
                    Ce que tu dis est vrai.. ce sont les grandes écoles d’ingénieurs.. Mais il s’agis ici des grandes branches de spécialités.. et qui se subdivisent au fur et à mesure de chaque curcus.. Ces ingénieurs n’ont pas de peines à s’intégrer sans le monde industriel classique.. où ils deviennent rapidement des cadres ou opérateurs de matériel de pointe. Leurs compétences d’ingénieur est rarement exploité.. si ce n’est le fait qu’ils sont généralement plus intelligants que la moyenne prolétaires.. et qu’ils sont capable de lire une documentation technique.
                    Mais dans le monde de la R/D, c’est autre chose.

                    et puis ce n'est pas une ecole de technicien de montage de drone, une école et non une université, elle ne va donc pas former des centaines d’ingénieurs, et ils ne seront pas nécessairement tous dédiés a la construction de drones, très probablement qu’une partie de ces ingénieurs sera prise en charge par l’ANP pour les besoins de l’ANP et les besoins civils de l’Algérie
                    S’ils seront recruté après formation.. pourquoi pas.. Ma préocupation.. c’était l’emploi. Dans les années 70, comme tu disais.. les produits de formation de ces IN étaient presque tous absorbés par l’industrie naissante.

                    l’INH, l’INI, l’INELC, l’INGM … ont formé des ingénieurs qui sont devenus des docteurs et des chercheurs partout à travers le monde. Ils ont commencé leur formation dans ces écoles spécialisées.
                    Malheureseument c’est vrai.. L’Algérie est devenu un centre de formation pour les pays développés.. C’est bien pour ces personnes.. Mais à terme, l’Algérie perdra le meilleur de son patrimoine génétique..

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                    • #11
                      Envoyé par Harrachi78
                      Tu as tout à fait raison, mais dans ce cas précis il y a certaines spécificités à considérer.

                      Ce type de technologie est appelé à devenir d'usage massif, particulièrement dans les domaines sécuritaires et militaires. L'armée -au minimum- sera donc un gros demandeur, avec des champs d'application déjà visibles et des besoin opérationnels bien actuels.
                      Si c’est pour l’armée.. alors pourquoi pas créer une école militaire spécialisée.. Les élèves officiers auront un avenir assuré dans l’armée. Et puis au sein de l’armée, les moyens ne manqueront pas pour faire de la R/D.. et le secret militaire s’y prête bien.
                      Pour ce qui est du civil.. personne n’osera y investir.. dans un pays où il est interdit de posséder un drone. Et pour les besoins ponctuels où c’est autorisé, ça coûtera moins cher d’en acheter sur le marché international.


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                      • #12
                        Mohamed_Rédha

                        L’école supérieure des drones, avec l’école de Robotique et d’Intelligence Artificielle, fait partie des 4 projets d’écoles spécialisées au niveau du pôle technologique de Sidi Abdellah. Ces écoles sont réalisées avec des partenariats étrangers

                        Au niveau de ce pôle technologique, il est prévu la mise en place, d'un incubateur d’entreprises. Soit, une structure d’accompagnement et d’appui pour la création d’entreprises (startups)

                        L’école supérieure des drones donnera la chance aux étudiants de percer dans le domaine de la fabrication des drones mais aussi tout ce qui concerne les systèmes contrôlés terrestres, aériens et aquatiques dont les applications sont très nombreuses dans le domaine civil que militaire

                        Dernière modification par icosium, 15 avril 2023, 11h29.
                        "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

                        Commentaire


                        • #13
                          Mohamed_Rédha
                          Si c’est pour l’armée.. alors pourquoi pas créer une école militaire spécialisée.. Les élèves officiers auront un avenir assuré dans l’armée ...
                          C'est que le besoin ici est en ingénieurs et en techniciens, non pas en officiers. L'utilisateur principal de ces engins se trouve être l'armée actuellement, mais la conception ou l'innovation dans ce domaine n'est pas un boulot de militaires : si l'armée a les moyens de mettre en place des structures de fabrication par exemple (et il en existe déjà quelques balbutiements), elle n'est pas en mesure d'assurer en amont un rôle de formation universitaire ou équivalent dans des domaines qui ne sont pas à caractère militaire à la base.

                          Il y a donc de la place pour quelques dizaines d'ingénieurs et de techniciens, qui pourront être recrutés en tant que personnel civil car tout le monde n'est pas forcément disposé à se faire militaire pour travailler dans un domaine qui n'est pas militaire en lui-même.
                          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                          • #14
                            C'est que le besoin ici est en ingénieurs et en techniciens, non pas en officiers.
                            Justement, il n’y a pas de besoin.. c’est le ministère de l’enseignement supérieur qui fait dans des pronostics.. Et à chaque fois qu’il fait ça, ca foire.. On se retrouve alors avec des jeunes diplômés au chômage.
                            Si le ministère est capable d'assurer pour jeunes ingénieurs un poste de travail dans l’armée ou ailleurs.. là pas de problèmes.. sinon, il ne faut pas jouer avec l’avenir des jeunes..

                            L'utilisateur principal de ces engins se trouve être l'armée actuellement, mais la conception ou l'innovation dans ce domaine n'est pas un boulot de militaires :
                            Oui.. mais dans une industrie de transformation non-innovante comme la nôtre.. si l’armée a besoin quelque chose propre à elle, elle doit le développer elle-même.

                            si l'armée a les moyens de mettre en place des structures de fabrication par exemple (et il en existe déjà quelques balbutiements), elle n'est pas en mesure d'assurer en amont un rôle de formation universitaire ou équivalent dans des domaines qui ne sont pas à caractère militaire à la base.
                            Tu te trompes.. ils ont des centres de recherche.. j’ai travaillé dans l’un d'eux.. ils ont aussi une école polytechnique, celle de bordj el bahri.

                            Il y a donc de la place pour quelques dizaines d'ingénieurs et de techniciens, qui pourront être recrutés en tant que personnel civil car tout le monde n'est pas forcément disposé à se faire militaire pour travailler dans un domaine qui n'est pas militaire en lui-même.
                            Justement, on n’a pas besoin d’une école nationale pour les drones.. La technologie des drones n’est pas nouvelle.. En combinant les métiers d’ingénieurs classiques.. on peut monter une équipe de recherche multidisciplinaire pour mener un programme de développement de drones militaires ou civils.
                            Les militaires ont les moyens de le faire.. ils ont les ressources humaines (militaire ou pca) et matériels pour le faire.. Et à ma connaissance ils n’ont pas communiqué sur ce point.. Seul le MESRS qui fait du zèle.

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