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Yaoum El-Ilm, Constantine : projets de conservation de la Mémoire de Cheikh Benbadis, Réception prochaine

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  • Yaoum El-Ilm, Constantine : projets de conservation de la Mémoire de Cheikh Benbadis, Réception prochaine



    Les projets de restauration de la demeure et de l’imprimerie de cheikh Abdelhamid Benbadis, pionnier du réformisme algérien, seront prochainement réceptionnés, dans le cadre des efforts de sauvegarde du legs badissien en tant que pan de la mémoire nationale.


    L’étude du projet de restauration de la demeure de Benbadis, située dans la vieille médina de Constantine, devrait être réceptionnée en juin prochain pour engager aussitôt les travaux de restauration, a affirmé le directeur de la culture et des arts, Lamine Karaoui. Le bureau en charge de l’étude a entamé, en janvier dernier, son travail après avoir «difficilement accédé à la demeure à deux niveaux du Cheikh portant le numéro 34 au quartier Abdallah Bey de la cité Souika de la médina en raison des déblais de vieux travaux obstruant son accès», a précisé M. Karaoui.

    Après l’enlèvement des déblais générés par les travaux liés à la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe 2015» et l’accomplissement des deux premières étapes de constatation, des relevés et des mesures d’urgence, il a été procédé à l’engagement de la troisième et quatrième étape de sauvegarde, diagnostic et restauration», a-t-il expliqué. L’opération inclut également, a-t-il ajouté, l’étude, le suivi et la restauration des demeures mitoyennes à celle de Benbadis qui sont la demeure de Daïkha, le moulin, Dar Eddabaghine (demeure des tanneurs) et l’imprimerie de Benbadis. Un taux d’avancement de 70% Concernant l’imprimerie, le même responsable a relevé qu’une opération de bénévolat a été engagée, l’année dernière, par l’association Moustakbal Hay Benbadis, l’association Irth du patrimoine matériel et immatériel, et une entreprise privée pour la restauration de l’imprimerie de Benbadis qui était appelée imprimerie islamique algérienne et qui se trouvait à l’abandon.

    Les travaux qui affichent actuellement un taux d’avancement de 70%, ont porté sur la restauration des murs, le réaménagement du sol et du toit et la peinture par le recours à des techniques qui restituent l’état initial des parties de l’édifice, en plus de la restauration de la façade, des portes et des fenêtres avant de confier ultérieurement à un artiste calligraphe la réfection de l’enseigne de l’imprimerie, a encore précisé le directeur de la culture et des arts. Une autre opération bénévole, a-t-il souligné, a pris en charge la remise en l’état de l’appareil d’impression des journaux autoalimentés en papier à bobines, l’appareil de coupe du papier, les lettres en bois et les moules pour la lithographie.

    ------------------------------

    Création de l’Imprimerie Islamique Algérienne

    L’idée de créer l’Imprimerie islamique algérienne remonte à l’époque où le pionnier du réformisme algérien et fondateur de l’Association des Oulémas musulmans algériens publiait des articles au journal Ennadjah, fondé en 1919. La première publication de l’imprimerie date du 2 juillet 1925 avec la sortie du journal El Mountakid par lequel Benbadis a pénétré le monde de la presse. Il a été ensuite confronté à de grandes difficultés après la décision de l’administration coloniale d’en suspendre l’activité après la parution de 18 numéros.

    Un des plus vieux monuments religieux de la ville de Constantine, la mosquée Sidi Lakhdar de la cité El Djazarine, mitoyenne à Rahbat Essouf, a été fermée en 2015 suite à une opération de restauration dont la réception est attendue début juin prochain. Ses travaux enregistrent actuellement 80 % de taux d’avancement, a précisé le directeur de la culture. Cheikh Benbadis avait fait de cette mosquée, pendant près de 25 années, une école d’enseignement, d’exégèse du saint Coran et de formation des élites qui ont porté le flambeau du réformisme et de l’union contre le colonialisme.

    Abdelhak Benbadis, frère du Cheikh, a œuvré à rassembler les travaux de ce dernier, contribuant largement à en préserver une très grande patrie, a assuré le président de la Fondation Abdelhamid Benbadis, le professeur Abdelaziz Filali, qui a souligné que la bibliothèque du défunt Cheikh renferme plus de 1000 livres et ouvrages.


    elmoudjahid . com

  • #2
    Yawm El 3lim...
    En Algérie El 3ilm, c'est les croyances religieuses, et non le Savoir ou la science.

    Pour le Algériens, les ouléma , c'est les exégètes du religieux.
    Exit le vrai Savoir et la Science.
    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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    • #3
      Ha Ha Ha

      Yaweddi le pays dah eloued

      j'y crois plus trop moi ... ils ne se rendent même pas compte ... c'est ça le pire


      il faut voir les moyens et l'ignorance totale ou presque en dehors de quelques individus qui se battent comme ils peuvent

      il y a eu une grande mutation dans la société Algérienne ce sont les ignorants qui ont gagné et ils dirigent tout

      rassek yahbess oui

      le peu de personnes qui peuvent réfléchir et avoir un sens critique on été acheté pour faire l’apologie de la nouvelle religion appelée l'ignorance

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      • #4
        Voyons, le 16 avril est une date purement symbolique, pas de quoi en faire tout un plat !

        A moins que ce soit le fait de l’associer à la personne de Ben Badis qui gêne.

        Ben Badis a consacré toute sa vie à la lutte contre l'analphabétisme, contre les charlatans et le maraboutisme, il sillonnait le pays pour ouvrir des écoles pour faciliter l’accès à l’enseignement en langue arabe ( pas de simples écoles coraniques archaïques) , il a su apporter sa petite pierre à l’édifice malgré les restrictions des autorités coloniales.

        Dans le contexte des années 30 , peu d’Algériens pouvaient se targuer de son bilan.

        Restaurer sa demeure et surtout son …imprimerie.. est probablement le plus bel hommage que nous puissions lui rendre.
        Dernière modification par sako, 18 avril 2023, 15h43.

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        • #5
          Constantine: actions de volontariat pour réhabiliter l'imprimerie de Cheikh Abdelhamid Benbadis



          CONSTANTINE - Les associations "Moustakbel Haï Abdelhamid Benbadis" et "Irth pour le patrimoine matériel et immatériel", ainsi qu’un entrepreneur privé de Constantine consentent actuellement des efforts pour restaurer "l'Imprimerie musulmane algérienne" du Cheikh Abdelhamid Benbadis, dans le cadre d'une action de volontariat, après un abandon de plusieurs années ayant conduit à sa détérioration.

          Dans le cadre de la célébration de la Journée du Savoir (16 avril), Abdelaziz Touhami, président de l'association "Moustakbel Haï Abdelhamid Benbadis" du vieux quartier Rebaine-Cherif où se trouve l'imprimerie, a précisé que la démarche, lancée en coordination avec des spécialistes du Musée public national des arts et expressions culturelles traditionnelles-Palais Ahmed Bey- Constantine, a débuté par un inventaire des lieux et la conservation selon les normes requises, de tous les équipements de l’imprimerie ainsi que ses caractères typographiques, par l’association, et ce, jusqu’au parachèvement des travaux de rénovation.
          Relevant que l’imprimerie du Cheikh Benbadis, une fois réhabilitée, pourrait devenir un musée retraçant les efforts de l’Association des oulémas musulmans algériens dans l’émergence d’une presse propre à l’association, M. Touhami a précisé que l’initiative est une action bénévole, dans le cadre des efforts concertés des acteurs soucieux de ressusciter cet héritage matériel compte tenu de sa valeur historique, car lié à l'histoire de l'imprimerie et de la presse en Algérie.


          S’agissant des travaux de rénovation, Saber Arab, l’entrepreneur bénévole chargé du chantier, a indiqué que les travaux concernent la réfection des murs à l’identique, la réparation de la toiture et du sol ainsi que la peinture, en utilisant des techniques devant préserver l’authenticité des murs de l’imprimerie.

          Aussi, la façade de l'imprimerie, les portes et les fenêtres seront également concernées par les travaux, tandis que l’enseigne de la structure sera reprise à l’identique par un artiste spécialisé en calligraphie arabe, a-t-il relevé.

          De son côté, le chef de service du patrimoine culturel auprès de la direction de la Culture et des arts, Lamine Karoui, a souligné que le projet de restauration de "l'Imprimerie musulmane algérienne" était inscrit dans le cadre d’une opération d'étude, de suivi et de restauration des édifices particuliers, avant que les deux associations en question et une entreprise privée ne prennent l’initiative de la rénover de manière bénévole.

          Il a ajouté que les machines d'impression détériorées seront également réparées, rappelant qu’un inventaire des biens mobiliers de cette imprimerie a été réalisé.


          A l'imprimerie, il y a deux grandes machines, une rotative alimentée par des bobines de papier et un massicot, ainsi qu’un bureau, des lettres typographiques en bois utilisées autrefois dans l'impression et des moules lithographiques.
          Selon des documents d'archives, l’imprimerie du Cheikh Benbadis a été créée en 1925, après l’acquisition du matériel de France pour un montant de 7.800 anciens francs, alors que les lettres d'impression en arabe ont été ramenées par le Cheikh Abdelhamid Benbadis du Liban, dans un contexte où les imprimeries étaient contrôlées par la France coloniale et où il n’existait que peu d’imprimeries créées à l'époque par les Algériens pour éditer leurs publications.

          Quant à l'idée de créer "l'Imprimerie musulmane algérienne", elle remonte à l'époque où le Cheikh Abdelhamid Benbadis, père du Mouvement réformateur en Algérie et fondateur de l'Association des oulémas musulmans algériens, écrivait des articles dans le journal "Al-Najah" fondé en 1919.

          Les premières publications en 1925

          Cheikh Benbadis et ceux qui l’ont accompagné dans le projet de création de l’imprimerie sont parvenus à installer les machines et à mettre en place les équipements nécessaires en avril 1925.
          La première publication de l'imprimerie a eu lieu le 2 juillet 1925 avec le journal "El Mountakid" qui marqua les débuts du Cheikh Abdelhamid Benbadis (1889-1940) dans le monde du journalisme, où il devait faire face aux intimidations de l'administration coloniale qui avait décidé de suspendre le journal après la publication de 18 numéros.

          Le Cheikh revint à la charge et publia le journal "El Chihab" le 12 novembre 1925, lequel en raison de difficultés financières fut publié quatre ans plus tard en tant que revue mensuelle.
          La revue mensuelle avait été par la suite suspendue par les autorités françaises, au lendemain du déclenchement de la seconde guerre mondiale, selon des documents d'archives.

          Pour rappel, la réhabilitation de l'imprimerie du Cheikh Benbadis était inscrite dans le cadre d'un programme de restauration du patrimoine culturel de Constantine dans le cadre de la manifestation "Constantine, capitale 2015 de la culture arabe", mais, conséquemment à des problèmes et obstacles administratifs, et la décision de geler le projet, la réhabilitation n’avait pu être concrétisée.


          APS





          Dernière modification par sako, 18 avril 2023, 15h50.

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