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À Assamaka, une délégation nigérienne se penche sur le sort de milliers de migrants expulsés d’Algérie

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  • À Assamaka, une délégation nigérienne se penche sur le sort de milliers de migrants expulsés d’Algérie


    Trois ministres nigériens, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et des partenaires se sont rendus à Assamaka, une commune du nord-ouest du Niger qui accueille des milliers de migrants subsahariens refoulés par l’Algérie voisine. Reportage.



    De notre envoyé spécial à Assamaka, Moussa Kaka

    Plus de 4 000 migrants expulsés d’Algérie sont bloqués à Assamaka, au nord-ouest du Niger. En situation de vulnérabilité, ils sont essentiellement originaires d’Afrique subsaharienne, avec plus de 90% des ressortissants de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao).


    Trois ministres nigériens, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et des partenaires se sont rendus à Assamaka. La mission tente de trouver des solutions à ces vagues de refoulés.

    Depuis plusieurs années, l’Algérie - sans consulter son voisin nigérien - expulse régulièrement des subsahariens sans ménagement.

    « À Assamaka, ce n’est pas bon »
    Au centre de transit des migrants de la bourgade d’Assamaka, située à 15 kilomètres de la frontière algérienne, le thermomètre affiche 45° à l’ombre. Des milliers de migrants crient leur ras-le-bol : « On veut rentrer, on veut rentrer ! »

    Assamaka vit une crise sans précédent. Des migrants de plus de dix nationalités africaines sont dans toutes les ruelles. « Je voudrais parler au gouvernement ivoirien. Nous ne sommes pas habitués à ce genre de conditions. Nous voulons rentrer chez nous », lance l’un d’entre eux. « À Assamaka ici, ce n’est pas bon », glisse un autre, venu de Sierra Leone. « On souffre, on souffre, on souffre, martèle un troisième. On nous fait croire que tout va bien alors que tout ne va pas bien ».

    On compte 71% de migrants qui sont des Maliens et Guinéens. Sidi Camara nous parle de son trajet depuis la Guinée : « On est passé par Bamako, Tombouctou, Bordj [en Algérie, Ndlr] ».

    C’est nuitamment que la police algérienne refoule les migrants. Le préfet d’Ingall Nafar Weyba n’apprécie pas la méthode : « Nous sommes déposés à 14 kilomètres de la ville d’Assamaka. Ce qu’on appelle nous le "point zéro", c’est-à-dire à la frontière avec l’Algérie ». L’OIM et ses partenaires s’engagent à rapatrier chaque migrant dans son pays.


    RFI

  • #2
    Ils sont déposés chez eux.
    Leurs traitement relève de leur pays le Niger.
    J'aime surfer sur la vague du chaos.

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    • #3
      Leurs sort n'est pas compliqué pour les autorités nigeriennes leur donner des papiers en règle pour qu'ils puissent voyager à l'étranger.

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      • #4
        Ceux qui veulent investir en Algerie doivent avoir un compte bancaire en Algerie , et se soumettre a la loi de 51/49 , cad travailler en commun avec un algérien

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        • #5
          Le Maroc devrait faire la même chose.

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          • #6
            oui les seuls concernés sont les peuples algériens et marocains doivent decider de leur sort et ne pas quemander l aide des sionistes allumeurs de pagailles !

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            • #7
              Un air de normalisation du Niger avec Israël est dans l'actualité.
              une visite ministérielle pour la multitude de réfugiés expulsés par l'Algérie voudrait peut être signifier une bouderie future des autorités du niger envers son voisin du nord.
              Qui se traduirait (peut être) par une initiative en guise de fronde claire contre les autorités qui ont ordonné ces expulsions.

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