C'est un scandale inédit. Depuis 2021, l'Algérie doit acquérir en "urgence" des avions bombardiers d'eau pour renforcer ses capacités de lutte contre les feux de forêt. Et depuis maintenant 3 ans, ces avions n'ont toujours pas été achetés, acquis ou livrés à l'Algérie.
Durant l’été 2021, elle avait annoncé officiellement la commande de quatre bombardiers d’eau au constructeur russe Beriev Aircraft Company : des appareils d’une capacité de 12 000 litres chacun, dotés d’une spécificité d’alimentation par l’eau de mer, le tout pour 240 millions de dollars (229 millions d’euros). Commandés en toute opacité, ces avions n'ont pas encore pu voir le jour à cause de l'impact de la guerre en Ukraine sur l'industrie russe.
Et pourtant, l'Algérie a versé une première partie de l'enveloppe en devises consacrée à cette acquisition. Face à la menace périlleuse d'un été désastreux à cause des fortes températures et des risques très élevés de forte canicule, le gouvernement algérien a été contraint d’entamer des démarches d’urgence pour l’affrètement (sous forme de location) de six avions anti-incendie chiliens – équipage compris. Des appareils d’une capacité de 3 000 litres qui seront livrés à partir du 15 juin.
Cette location est une confirmation que la commande faite à la Russie ne pourra pas être totalement honorée en 2023. Le dossier de l'acquisition et affrètement des avions bombardiers d'eau se fait toujours dans un total manque de transparence et sans aucun appel d'offres international ni consultations rigoureuses encadrées par les procédures de concurrence loyale.
De forts soupçons de corruption et des procédés de négociations illicites expliquent selon nos sources les retards monstrueux et les dysfonctionnements constatés dans la gestion de ce dossier sensible car l'Algérie déplore chaque été depuis 2021 des dizaines de morts et des milliers d'hectares de terres brûlées.
Durant l’été 2021, elle avait annoncé officiellement la commande de quatre bombardiers d’eau au constructeur russe Beriev Aircraft Company : des appareils d’une capacité de 12 000 litres chacun, dotés d’une spécificité d’alimentation par l’eau de mer, le tout pour 240 millions de dollars (229 millions d’euros). Commandés en toute opacité, ces avions n'ont pas encore pu voir le jour à cause de l'impact de la guerre en Ukraine sur l'industrie russe.
Et pourtant, l'Algérie a versé une première partie de l'enveloppe en devises consacrée à cette acquisition. Face à la menace périlleuse d'un été désastreux à cause des fortes températures et des risques très élevés de forte canicule, le gouvernement algérien a été contraint d’entamer des démarches d’urgence pour l’affrètement (sous forme de location) de six avions anti-incendie chiliens – équipage compris. Des appareils d’une capacité de 3 000 litres qui seront livrés à partir du 15 juin.
Cette location est une confirmation que la commande faite à la Russie ne pourra pas être totalement honorée en 2023. Le dossier de l'acquisition et affrètement des avions bombardiers d'eau se fait toujours dans un total manque de transparence et sans aucun appel d'offres international ni consultations rigoureuses encadrées par les procédures de concurrence loyale.
De forts soupçons de corruption et des procédés de négociations illicites expliquent selon nos sources les retards monstrueux et les dysfonctionnements constatés dans la gestion de ce dossier sensible car l'Algérie déplore chaque été depuis 2021 des dizaines de morts et des milliers d'hectares de terres brûlées.
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