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PE: Stéphane n'y a pas Séjourné et ses deux députés ''zemmouriens'' ont voté contre la résolution!!

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  • PE: Stéphane n'y a pas Séjourné et ses deux députés ''zemmouriens'' ont voté contre la résolution!!

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    PE: Des eurodéputés pourraient avoir des accointances avec le régime algérien

    mardi 16 mai 2023
    Lors du vote de la résolution sur les droits de l’Homme en Algérie au Parlement européen (PE), l’attitude antagoniste de certains élus n’est pas passée inaperçue. Certains de ceux ayant voté contre le Maroc quelques mois auparavant, ont fait profil bas concernant l’Algérie.

    Si la défense des droits de l’Homme est une noble cause, elle s’arrêterait pour certains eurodéputés à des questions d’affinités ou plus. Sur une écrasante majorité de parlementaires européens ayant condamné la situation des droits de l’Homme en Algérie, cinq se sont abstenus de condamner Alger alors qu’ils avaient choisi de voter pour condamner le Maroc. Pourtant, les deux pays qui ont été scrutés et analysés devant le Parlement européen, en termes de respect des droits de l’homme et de la liberté de la presse, sont deux cas complètement différents.

    L’un compte tout au plus 3 journalistes incarcérés dans des affaires n’ayant aucun rapport avec la presse, mais qui concernent des affaires de droit commun, l’autre est passé en 2019 d’un élan populaire assoiffé de démocratie à une purge politique, militaire et sociale, ayant fait plus de 300 détenus, pour avoir manifesté, pour avoir publié un article, pour avoir fait un seul tweet, ou pour simplement incarné un potentiel candidat populaire capable de renverser le système préétabli.

    Des journalistes exilés à l’étranger pour échapper à une condamnation certaine, de mauvais traitements en prison, des journalistes emprisonnés pour avoir simplement dit la vérité, des familles de journalistes meurtries, des jeunes vivant en cavale, d’autres sont morts en prison, des leaders politiques gravement malades ont été emprisonnés et n’ont été relâchés qu’après promesse de ne plus jamais faire de politique, des ONG ont été dissoutes, des partis politiques ont été taxés de groupes terroristes… la liste des violations des droits de l’Homme en Algérie depuis l’accession au pouvoir d’Abdelmadjid Tebboune est si longue qu’elle n’en finirait pas si l’on devait citer les cas les uns après les autres.

    Toutes ces choses sont bien connues dans le monde, la presse en a parlé à maintes reprises, des organisations de défense des droits de l’Homme l’ont signalé, des militants en parlent tous les jours, des journalistes algériens patriotes dénoncent cette situation en permanence, si bien qu’il faudrait se mettre des œillères bien opaques pour faire semblant de ne pas voir l’atroce réalité de cette « Nouvelle Algérie » validée par certaines puissances occidentales pour ne pas envenimer la situation, bien que cela soit aux dépens de près de 45 millions d’Algériens.

    Malgré cette différence abyssale entre le Maroc et l’Algérie, des eurodéputés ont eu une attitude douteuse qui devrait interroger les instances européennes, à commencer par le Parlement européen.

    Dans le sillage du « Qatargate », une enquête devrait être diligentée et des interrogatoires devraient être menés au sujet d’un probable « Algériagate » afin de savoir pour quelles raisons, certains « moutons noirs » se sont désolidarisés du vote à grande majorité de la résolution contre l’Algérie au Parlement européen et savoir s’il existe une contrepartie pour soutenir l’agenda algérien.

    La résolution a en effet, été adoptée par une large majorité du Parlement européen, 536 pour (96%), 4 contre (0,7%) et 18 abstentions (3%). Sur 558 eurodéputés, seuls 22 n’ont pas voté en faveur de la résolution, dont 18 se sont abstenus.

    Parmi ces 18 abstentionnistes, 5 avaient pourtant voté pour la résolution contre le Maroc et cela révèle une approche sélective et biaisée de la question des droits de l’Homme qui dénote l’existence de liens entre eux et l’Algérie.

    Parmi ces personnes, on retrouve Manu Pineda, vice-président de l’Intergroupe Hostile en Espagne, qui a voté contre l’orientation de son groupe politique et la délégation de son pays. Dans son groupe politique, 29 eurodéputés étaient présents et 26 ont voté pour la résolution. Au niveau de son pays, sur 46 eurodéputés espagnols présents 44 ont voté pour la résolution.

    L’eurodéputé espagnol- de gauche, Miguel Urban Crespo qui était l’artisan du projet de résolution pour son groupe politique et qui était engagé dans le processus de drafting de la proposition de résolution commune, s’est curieusement volatilisé au moment du vote.

    Les cas de la portugaise Sandra Pereira, membre du même groupe politique (Intergroupe Hostile et de la Gauche) ainsi que son compatriote João Pimenta Lopes, sont aussi intéressants pour les mêmes raisons. Ils n’ont pas suivi la délégation de leur pays, puisque 19 eurodéputés portugais présents, 17 ont voté pour la résolution. Ils sont les deux seuls à ne pas avoir suivi leur pays et, avec Manu Pineda, les trois seuls à ne pas avoir suivi l’orientation de leur groupe politique.

    Deux autres députés de nationalité grecque, Lefteris Nikolaou-Alavanos et Kostas Papadakis du groupe des Non inscrits (NI) eux aussi, n’ont pas suivi la tendance générale de leur parti ni de leur pays alors qu’ils ont condamné le Maroc. Sur 20 eurodéputés NI, 12 ont voté pour la résolution et sur les 12 eurodéputés grecs, 9 ont voté pour la résolution contre l’Algérie.

    Hespress

  • #2
    L’un compte tout au plus 3 journalistes incarcérés dans des affaires n’ayant aucun rapport avec la presse, mais qui concernent des affaires de droit commun,
    cette petite phrase a flingué tout l'article.

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