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BRICS, cinq jours pour convaincre la Chine.

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  • BRICS, cinq jours pour convaincre la Chine.


    ..A Pékin, le président algérien en quête de soutien pour l’adhésion de son pays aux Brics


    Abdelmadjid Tebboune effectue une visite de cinq jours en Chine, avec notamment pour objectif de faire accepter sa candidature au club réunissant les puissances émergentes.


    Après la Russie mi-juin, où il a obtenu le soutien de Moscou à l’adhésion de son pays aux Brics, le président algérien poursuit son offensive diplomatique en Chine, où il a entamé lundi 17 juillet une visite de cinq jours. Abdelmadjid Tebboune compte sur cet appui de taille pour faire accepter sa candidature au club réunissant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud lors du sommet qui se tiendra en août à Johannesbourg.

    Cette initiative, qui semble encore loin d’aboutir – des rumeurs, relayées avec assiduité par la presse du rival marocain, font part de l’opposition de l’Inde –, s’inscrit dans la volonté d’imposer sur la scène internationale l’image d’une « Algérie nouvelle ». Candidat à un deuxième mandat, Abdelmadjid Tebboune veut redorer le blason de son pays sur la scène internationale après une éclipse due à l’interminable fin de règne d’Abdelaziz Bouteflika (1999-2019).

    D’ores et déjà lancé dans une campagne électorale qui ne dit pas son nom, le président multiplie les voyages – sauf en France, où il a reporté sine die une visite prévue en juin et avec laquelle les relations sont notoirement tendues – et accorde des interviews tous azimuts. Il faut « renforcer le positionnement non aligné » de l’Algérie et se mettre « à l’abri des tiraillements entre deux pôles » (menés l’un par les Etats-Unis, l’autre par la Russie), avait ainsi expliqué le chef de l’Etat en juillet 2022, cinq mois après le début de l’offensive russe en Ukraine. Puis, en novembre, l’Algérie avait fait officiellement une demande d’adhésion aux Brics.

    Alger et Pékin n’ont cessé de renforcer leurs relations ces dernières années. Selon les estimations de la China Africa Research Initiative, basée à l’université Johns-Hopkins (Baltimore), la Chine détient désormais 17 % des parts de marché en Algérie, contre 10 % pour la France et 7 % pour l’Italie, et le revenu annuel brut des entreprises chinoises y dépasse les 7,5 milliards de dollars (environ 6,7 milliards d’euros).
    Un projet de port en eau profonde


    Depuis le début des années 2000, les entreprises chinoises ont largement bénéficié de marchés dans le domaine des infrastructures – des travaux lancés à la faveur d’une hausse considérable des revenus pétroliers de l’Algérie. Elles ont pris en charge l’essentiel de l’autoroute est-ouest (plus de 11 milliards de dollars), dont le coût est devenu l’un des scandales de l’ère Bouteflika, la réalisation de la Grande mosquée d’Alger (1,5 milliard de dollars), du Centre international de conférences d’Alger (500 millions de dollars) et d’importants programmes de construction de logements et de stades.



    Abdelmadjid Tebboune veut aujourd’hui relancer à la hausse les investissements chinois, et notamment y inscrire le projet de port en eau profonde d’El Hamdania, à Cherchell. Un lieu qu’Alger aimerait voir faire partie de l’initiative des « nouvelles routes de la soie », à laquelle elle a adhéré en 2018. Dès 2014, l’Algérie avait signé un accord de « partenariat stratégique global » avec la Chine. Une alliance qui a déjà largement porté ses fruits.

    Comme à Gara Djebilet, une mine de fer à ciel ouvert située à Tindouf (sud-ouest). Ce gisement devait être le lieu de la réconciliation entre l’ancien roi du Maroc Hassan II et l’ex-président algérien Houari Boumédiène après l’accord de 1973 entre les deux pays. La convention prévoyait la création dans les « meilleurs délais » d’une « société algéro-marocaine pour la mise en valeur de la mine de Gara Djebilet ».

    Gelé depuis presque un demi-siècle en raison des tensions entre les deux voisins, le projet a finalement été relancé fin juillet 2022. Sans le Maroc, mais avec la Chine. Le ministre algérien de l’énergie et des mines, Mohamed Arkab, a annoncé depuis Tindouf les objectifs de production : entre 2 et 3 millions de tonnes de minerai de fer d’ici à 2025, puis de 40 à 50 millions de tonnes à partir de 2026.

    Le monde

  • #2
    Selon laquelle l'Algérie est injecté des Brics n'est qu'une campagne médiatique d'intoxication marocaine une parmis tant d'autres.

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    • #3
      D’ores et déjà lancé dans une campagne électorale qui ne dit pas son nom, le président multiplie les voyages et accorde des interviews tous azimuts.
      C'est ce que je disais. Les pérégrinations de ce crétin à travers le monde ne servent pas les intérêts propres de l'Algérie mais les intérêts propres de Tebboune.

      En ce qui concerne l'adhésion aux BRICS, c'est mort. J'en mets ma main à couper.

      Ce qu'espère maintenant Tebboune en cirant les pompes à Poutine et à Xi Jinping, c'est un siège d'observateur comme il le dit lui-même. Ce siège d'observateur adoucira la douleur de la claque qu'il va se prendre au mois d'août.

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      • #4
        En ce qui concerne l'adhésion aux BRICS, c'est mort. J'en mets ma main à couper.
        A ce point obsédé par l’Algérie ?
        "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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        • #5
          C'est ce que je disais. Les pérégrinations de ce crétin à travers le monde ne servent pas les intérêts propres de l'Algérie mais les intérêts propres de Tebboune.
          Et que fait la folle qui vous gouverne ?

          C'est le tarif, tu insultes un de mes compatriotes tu te prends la réciprocité.

          Et n'invoque pas le hirak la junte ou que sais-je.
          En tant que marocain tu n'as pas droit au chapitre.
          J'aime surfer sur la vague du chaos.

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          • #6
            En ce qui concerne l'adhésion aux BRICS, c'est mort. J'en mets ma main à couper.
            Pourquoi tu veux mettre ta main à couper, que l’Algérie soit accepter ou non au BRICS rien ne va changer dans ta vie et rien ne va changer pour le Maroc.

            Si l’Algérie adhère au BRICS, l’Algérie va gagner beaucoup, si elle n’adhère pas elle va continuer son chemin de développement comme elle a l’habitude de le faire. Elle aura toujours ses relations bilatérales exceptionnelles avec la Russie et avec la Chine, deux super puissances. Elle ne perd donc rien.

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            • #7
              rien ne va changer dans ta vie et rien ne va changer pour le Maroc.
              C'est vrai. Et rien ne va changer pour l'Algérie non plus.

              Si l’Algérie adhère au BRICS, l’Algérie va gagner beaucoup
              Non, je suis convaincu qu'elle n'y gagnera rien. Parce que le problème de l'Algérie n'est pas d'adhérer à tel ou tel organisme. Son problème c'est la mauvaise gouvernance et l'absence d'une vision globale et futuriste.

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