En 1835, les troupes françaises sont installées depuis cinq ans en Algérie. Sur leur flanc ouest, vers Oran, un jeune homme parvient à rassembler de nombreuses tribus pour les combattre. Il s’appelle Abdelkader, et il signe sa première grande victoire.
Les grandes victoires militaires africaines (8/8) – « Les régiments [français] s’entremêlaient. Compagnies et sections se ruaient dans tous les sens en quête d’un abri ou d’une échappatoire. Par chance pour eux, les Arabes étaient trop occupés à piller, à dépouiller et à achever les blessés pour aller les pourchasser entre les rochers et dans les anfractuosités où ils avaient cherché refuge. Beaucoup, en tentant de traverser la rivière à la nage, se noyaient, emportés par le courant. La nuit vint. Et cette masse mutilée et broyée tenta de se carapater vers Arzew par fragments épars de fugitifs hagards et démunis. L’exultation des Arabes fut sans limite. »
Dans La Vie d’Abd El Kader, et d’après la narration de l’émir lui-même, le colonel et diplomate anglais Charles-Henry Churchill relate ainsi la célèbre victoire du héros algérien sur les troupes françaises du général Camille Alphonse Trézel, le 28 juin 1835, dans les marais de la rivière Macta.
Ce dernier, dans son rapport à Louis-Philippe, roi des Français, a des accents similaires à ceux de l’Algérien quand il évoque la débandade de ses bataillons : « Un escadron du 2e de chasseurs […] fit sans ordre un mouvement à droite vers le marais, et y entraîna le parc du Génie. Cet espace se trouva ainsi découvert, et les Arabes de la droite s’y jetèrent rapidement ; l’épouvante s’empara de ce qui restait du 66e, qui se crut coupé ; à l’exception de quelques officiers dévoués et d’un petit nombre de soldats qui parvinrent au convoi, le reste se jeta sur la gauche pour s’y rallier aux autres compagnies ; bon nombre se jetèrent à droite, dans les marais de la Macta ».
Les grandes victoires militaires africaines (8/8) – « Les régiments [français] s’entremêlaient. Compagnies et sections se ruaient dans tous les sens en quête d’un abri ou d’une échappatoire. Par chance pour eux, les Arabes étaient trop occupés à piller, à dépouiller et à achever les blessés pour aller les pourchasser entre les rochers et dans les anfractuosités où ils avaient cherché refuge. Beaucoup, en tentant de traverser la rivière à la nage, se noyaient, emportés par le courant. La nuit vint. Et cette masse mutilée et broyée tenta de se carapater vers Arzew par fragments épars de fugitifs hagards et démunis. L’exultation des Arabes fut sans limite. »
Dans La Vie d’Abd El Kader, et d’après la narration de l’émir lui-même, le colonel et diplomate anglais Charles-Henry Churchill relate ainsi la célèbre victoire du héros algérien sur les troupes françaises du général Camille Alphonse Trézel, le 28 juin 1835, dans les marais de la rivière Macta.
Ce dernier, dans son rapport à Louis-Philippe, roi des Français, a des accents similaires à ceux de l’Algérien quand il évoque la débandade de ses bataillons : « Un escadron du 2e de chasseurs […] fit sans ordre un mouvement à droite vers le marais, et y entraîna le parc du Génie. Cet espace se trouva ainsi découvert, et les Arabes de la droite s’y jetèrent rapidement ; l’épouvante s’empara de ce qui restait du 66e, qui se crut coupé ; à l’exception de quelques officiers dévoués et d’un petit nombre de soldats qui parvinrent au convoi, le reste se jeta sur la gauche pour s’y rallier aux autres compagnies ; bon nombre se jetèrent à droite, dans les marais de la Macta ».
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