Pour masquer ses échecs et l'impact préjudiciable de sa mauvaise gouvernance du pays en matière de lutte contre l'inflation, la cherté de la vie et la pénurie des produits alimentaires, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a gravé dérapé hier 5 août 2023 lors de son entrevue périodique avec des représentants de médias nationaux, diffusée samedi soir sur les chaînes de télévision et stations de radio nationales.
Tebboune a déclaré ainsi que" les résidus de la Issaba (bande), tentaient, toujours, de semer l'anarchie au sein de la société à travers la spéculation délibérée sur les prix. "Les résidus de la Issaba disposent, aujourd'hui, de fonds colossaux et ont même tenté d’acheter les consciences", a déclaré encore le Président Tebboune en faisant savoir que "je n’exclus pas que certaines personnes sont soutenues par des membres de cette Issaba, qui cherchent à semer l'anarchie et l'instabilité dans le pays, en spéculant sur les prix des produits alimentaires et en portant atteinte au pouvoir d’achat des citoyens", a-t-il ajouté.
Ces accusations sont totalement insensées et relèvent tout bonnement du délire, voire de la mauvaise foi car la réalité de la hausse des prix en Algérie s'expliquent par des paramètres purement économiques, climatiques et politiques. Abdelmadjid Tebboune a parlé de complot de la Issaba, encore un énième complot, en citant l'exemple des prix des légumes secs qui augmentent en Algérie.
Mais en vérité, ces hausses vertigineuses de prix s'expliquent par les perturbations enregistrées sur le marché mondial à cause des problèmes de réchauffement climatique, fortes sécheresses ou inondations violentes sur les terres des récoltes dans les grands pays producteurs de légumes secs comme l'Inde, la Chine ou le Canada ainsi que des pays européens comme la France.
Ces problèmes climatiques ont provoqué une importante chute de la production des lentilles, pois chiches ou même le riz dont les prix ont augmenté de plus de 37 % durant ces 3 dernières années sur les marchés mondiaux.
Depuis l'été 2022, la production mondiale de pois chiche a commencé à chuter de 20 % en raison du réchauffement climatique et la guerre en Ukraine qui provoqué une augmentation alarmante du coût de l'énergie nécessaire au fonctionnement de la production agricole mondiale comme les engrais.
La Confédération Mondiale des Légumineuses (GPC) avait tiré la sonnette d'alarme au début de l'année 2023 sur ces hausses importantes des cours mondiaux des légumes secs.
En Algérie, la production agricole est en chute libre à cause de la sécheresse et du sous-investissement de l'Etat dans la recherche de solutions alternatives pouvant accompagner concrètement les agriculteurs algériens.
Preuve en est, au titre de la campagne agricole 2020/2021, la production des légumes secs est évaluée à 984 423 quintaux contre 1 150 470 quintaux pour la campagne précédente, enregistrant ainsi une baisse de 14%. Elle est constituée essentiellement de fèves-féveroles et pois chiches avec 40,3% et 39,4% respectivement.
Comparativement à la campagne précédente, l’évolution de la production de cette filière fait ressortir des baisses sensibles au niveau des fèves-féveroles, les pois secs et les lentilles avec 21%, 25% et 34% respectivement.
Ces données démontrent enfin qu'il n'y a aucun complot fomenté par une quelconque Issaba contre les consommateurs algériens et leur sécurité alimentaire.
Il y a seulement des problèmes climatiques et économiques mondiaux face auxquels le régime algérien piloté par Tebboune demeure incapable de trouver des solutions faute de compétences et de stratégies clairvoyantes.
Tebboune a déclaré ainsi que" les résidus de la Issaba (bande), tentaient, toujours, de semer l'anarchie au sein de la société à travers la spéculation délibérée sur les prix. "Les résidus de la Issaba disposent, aujourd'hui, de fonds colossaux et ont même tenté d’acheter les consciences", a déclaré encore le Président Tebboune en faisant savoir que "je n’exclus pas que certaines personnes sont soutenues par des membres de cette Issaba, qui cherchent à semer l'anarchie et l'instabilité dans le pays, en spéculant sur les prix des produits alimentaires et en portant atteinte au pouvoir d’achat des citoyens", a-t-il ajouté.
Ces accusations sont totalement insensées et relèvent tout bonnement du délire, voire de la mauvaise foi car la réalité de la hausse des prix en Algérie s'expliquent par des paramètres purement économiques, climatiques et politiques. Abdelmadjid Tebboune a parlé de complot de la Issaba, encore un énième complot, en citant l'exemple des prix des légumes secs qui augmentent en Algérie.
Mais en vérité, ces hausses vertigineuses de prix s'expliquent par les perturbations enregistrées sur le marché mondial à cause des problèmes de réchauffement climatique, fortes sécheresses ou inondations violentes sur les terres des récoltes dans les grands pays producteurs de légumes secs comme l'Inde, la Chine ou le Canada ainsi que des pays européens comme la France.
Ces problèmes climatiques ont provoqué une importante chute de la production des lentilles, pois chiches ou même le riz dont les prix ont augmenté de plus de 37 % durant ces 3 dernières années sur les marchés mondiaux.
Depuis l'été 2022, la production mondiale de pois chiche a commencé à chuter de 20 % en raison du réchauffement climatique et la guerre en Ukraine qui provoqué une augmentation alarmante du coût de l'énergie nécessaire au fonctionnement de la production agricole mondiale comme les engrais.
La Confédération Mondiale des Légumineuses (GPC) avait tiré la sonnette d'alarme au début de l'année 2023 sur ces hausses importantes des cours mondiaux des légumes secs.
En Algérie, la production agricole est en chute libre à cause de la sécheresse et du sous-investissement de l'Etat dans la recherche de solutions alternatives pouvant accompagner concrètement les agriculteurs algériens.
Preuve en est, au titre de la campagne agricole 2020/2021, la production des légumes secs est évaluée à 984 423 quintaux contre 1 150 470 quintaux pour la campagne précédente, enregistrant ainsi une baisse de 14%. Elle est constituée essentiellement de fèves-féveroles et pois chiches avec 40,3% et 39,4% respectivement.
Comparativement à la campagne précédente, l’évolution de la production de cette filière fait ressortir des baisses sensibles au niveau des fèves-féveroles, les pois secs et les lentilles avec 21%, 25% et 34% respectivement.
Ces données démontrent enfin qu'il n'y a aucun complot fomenté par une quelconque Issaba contre les consommateurs algériens et leur sécurité alimentaire.
Il y a seulement des problèmes climatiques et économiques mondiaux face auxquels le régime algérien piloté par Tebboune demeure incapable de trouver des solutions faute de compétences et de stratégies clairvoyantes.
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