Comment Tebboune a gâché et compromis l’amitié historique de l’Algérie avec les États-Unis
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, a entamé depuis hier mardi 9 août une visite de travail de deux jours à Washington (Etats-Unis). Cette visite intervient dans un contexte de malaise général et de tensions profondes entre l'Algérie et les Etats-Unis en raison des positions anti-occidentales du Président Abdelmadjid Tebboune qui a clairement fait basculer l'Algérie dans le camp de la Russie et de la Chine rompant ainsi avec l'éternelle tradition diplomatique algérienne basée sur le "non-alignement" dans les luttes opposant les puissances mondiales et le pragmatisme dans la défense des intérêts mutuels.
Aux yeux de Washington, Tebboune ressemble de plus en plus à un certain Mouammar Kadhafi qui utilise le panarabisme, la cause palestinienne et le dossier du Sahara Occidental pour alimenter en permanence dans la région un sentiment anti-américain et justifier ainsi l'expansion de la présence russe ou chinoise en Algérie au détriment de l'amitié historique entre l'Algérie et les Etats-Unis. Oui, une relation d'amitié historique qui remonte à l'Indépendance de l'Algérie, voire jusqu'à même avant la colonisation française.
Les relations des Etats-Unis avec l'Algérie remontent jusqu'au 5 septembre 1795, date à laquelle les deux pays ont signé le Traité d’Amitié et de Paix, faisant de l’Algérie un des premiers pays à reconnaitre l’indépendance des Etats-Unis. Depuis cette date, les deux partenaires ont œuvré à renforcer les liens de paix et d’amitié. Il existe en plus un nombre important de référents culturels qui illustrent la qualité des relations entre l’Algérie et les Etats-Unis, à l’instar de la ville d’El Kader, dans l’Etat de l’Iowa, qui a été nommée en hommage à l’émir Abdelkader, figure emblématique de la lutte de l’Algérie pour son indépendance. Son rôle dans le siège de Damas, et le fait qu’il ait sauvé des milliers de chrétiens, y compris des diplomates américains, lui a valu la reconnaissance et les honneurs du Président Abraham Lincoln.
Dans la même veine, la ville de Santa Monica, en Californie, est un hommage à Monique d’Hippone, mère de Saint Augustin, le grand théologien et philosophe dont la pensée a grandement influencé le christianisme moderne. La ville de Saint Augustine, en Floride, qui se revendique la plus ancienne ville des Etats-Unis, est nommée en hommage à cet illustre penseur algérien. Les Etats-Unis ont soutenu l'Indépendance de notre pays et la cause de l'Algérie libre et émancipé du joug du colonialisme.
L’une des plus brillantes illustrations de cette vérité historique en est la défense courageuse et constante du Sénateur, puis Président des Etats-Unis, M. John F. Kennedy, pour la cause algérienne dans sa lutte pour le recouvrement de son indépendance. Cette posture lui a valu la profonde sympathie du peuple algérien et une Place qui porte éternellement son nom à El-Biar, sur les hauteurs d'Alger.
L’autre moment fort des relations algéro-américaines est la libération, le 10 janvier 1981, des 52 otages américains en Iran. La médiation algérienne dans la crise des otages a suscité l’admiration et la reconnaissance de l’Administration et du Congères américains. Durant l'ère Bouteflika, les relations algéro-américaines ont retrouvé leur vigueur et leur splendeur avec notamment une coopération sécuritaire renforcée dans le cadre de la lutte contre le terrorisme après les évènements sinistres du 11 septembre 2001.
Les compagnies pétrolières américaines jouent également un rôle important dans l'économie algérienne. Mais toute cette relation stratégique et amicale est aujourd'hui compromise en raison de la politique incohérente, instable, belliqueuse et dangereusement anti-occidentale d'un Abdelmadjid Tebboune inconscient face aux enjeux majeurs des mutations internationales en cours actuellement dans le monde.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, a entamé depuis hier mardi 9 août une visite de travail de deux jours à Washington (Etats-Unis). Cette visite intervient dans un contexte de malaise général et de tensions profondes entre l'Algérie et les Etats-Unis en raison des positions anti-occidentales du Président Abdelmadjid Tebboune qui a clairement fait basculer l'Algérie dans le camp de la Russie et de la Chine rompant ainsi avec l'éternelle tradition diplomatique algérienne basée sur le "non-alignement" dans les luttes opposant les puissances mondiales et le pragmatisme dans la défense des intérêts mutuels.
Aux yeux de Washington, Tebboune ressemble de plus en plus à un certain Mouammar Kadhafi qui utilise le panarabisme, la cause palestinienne et le dossier du Sahara Occidental pour alimenter en permanence dans la région un sentiment anti-américain et justifier ainsi l'expansion de la présence russe ou chinoise en Algérie au détriment de l'amitié historique entre l'Algérie et les Etats-Unis. Oui, une relation d'amitié historique qui remonte à l'Indépendance de l'Algérie, voire jusqu'à même avant la colonisation française.
Les relations des Etats-Unis avec l'Algérie remontent jusqu'au 5 septembre 1795, date à laquelle les deux pays ont signé le Traité d’Amitié et de Paix, faisant de l’Algérie un des premiers pays à reconnaitre l’indépendance des Etats-Unis. Depuis cette date, les deux partenaires ont œuvré à renforcer les liens de paix et d’amitié. Il existe en plus un nombre important de référents culturels qui illustrent la qualité des relations entre l’Algérie et les Etats-Unis, à l’instar de la ville d’El Kader, dans l’Etat de l’Iowa, qui a été nommée en hommage à l’émir Abdelkader, figure emblématique de la lutte de l’Algérie pour son indépendance. Son rôle dans le siège de Damas, et le fait qu’il ait sauvé des milliers de chrétiens, y compris des diplomates américains, lui a valu la reconnaissance et les honneurs du Président Abraham Lincoln.
Dans la même veine, la ville de Santa Monica, en Californie, est un hommage à Monique d’Hippone, mère de Saint Augustin, le grand théologien et philosophe dont la pensée a grandement influencé le christianisme moderne. La ville de Saint Augustine, en Floride, qui se revendique la plus ancienne ville des Etats-Unis, est nommée en hommage à cet illustre penseur algérien. Les Etats-Unis ont soutenu l'Indépendance de notre pays et la cause de l'Algérie libre et émancipé du joug du colonialisme.
L’une des plus brillantes illustrations de cette vérité historique en est la défense courageuse et constante du Sénateur, puis Président des Etats-Unis, M. John F. Kennedy, pour la cause algérienne dans sa lutte pour le recouvrement de son indépendance. Cette posture lui a valu la profonde sympathie du peuple algérien et une Place qui porte éternellement son nom à El-Biar, sur les hauteurs d'Alger.
L’autre moment fort des relations algéro-américaines est la libération, le 10 janvier 1981, des 52 otages américains en Iran. La médiation algérienne dans la crise des otages a suscité l’admiration et la reconnaissance de l’Administration et du Congères américains. Durant l'ère Bouteflika, les relations algéro-américaines ont retrouvé leur vigueur et leur splendeur avec notamment une coopération sécuritaire renforcée dans le cadre de la lutte contre le terrorisme après les évènements sinistres du 11 septembre 2001.
Les compagnies pétrolières américaines jouent également un rôle important dans l'économie algérienne. Mais toute cette relation stratégique et amicale est aujourd'hui compromise en raison de la politique incohérente, instable, belliqueuse et dangereusement anti-occidentale d'un Abdelmadjid Tebboune inconscient face aux enjeux majeurs des mutations internationales en cours actuellement dans le monde.
Commentaire