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Deux personnes ont péri durant leur traversée de la Méditerranée, d'Algérie vers l'Espagne, et une troisième est toujours portée disparue. Partis de Tipaza, à l’ouest d’Alger, 17 ressortissants algériens étaient à bord. Les 14 rescapés, parmi lesquels une femme enceinte et ses deux enfants, ont été secourus par un bateau de pêche. Il s'agit du cinquième sauvetage dans la zone en moins d'une semaine.
Un bateau a fait naufrage au large d’Alicante, à environ 50 km des côtes espagnoles, le mercredi 16 août vers 17h30. Quatorze personnes ont pu être secourues jeudi matin avant d’être transférées à Alicante, tandis que deux sont décédées durant la traversée et une troisième est toujours portée disparue.
C'est un bateau de pêche, le Nuevo Joaquina Antonio, qui a secouru douze des quatorze personnes, tandis qu'un hélicoptère et un navire des sauveteurs espagnols ont secouru les deux autres. Les sauveteurs ont confirmé, sur la base des déclarations des survivants, que deux personnes étaient décédées avant que le bateau ne chavire, et qu'une troisième personne disparue était toujours recherchée par un hélicoptère et un patrouilleur des garde-côtes.
Les 17 Algériens avaient pris la mer quelques jours plus tôt à Tipaza, ville côtière située à 70 km à l’ouest d’Alger. Parmi les 14 rescapés, les sauveteurs ont dénombré 11 hommes ainsi qu’une femme accompagnée de sa fille de sept ans et de son fils de deux mois. Après le naufrage, les rescapés ont raconté être parvenus à couper un bidon d'essence pour y mettre le bébé, lui permettant de survivre à ce drame.
La Croix-Rouge espagnole a indiqué à l’agence de presse EFE que tous les naufragés étaient "faibles" mais qu’il n’y avait aucune crainte pour leur vie. La femme secourue et ses deux enfants ont toutefois été conduits à l’hôpital d’Alicante, cette dernière souffrant de brûlures.
Cinq naufrages en moins d’une semaine
Il s'agit du cinquième sauvetage opéré dans la zone par les sauveteurs en mer espagnols depuis samedi dernier. Entre samedi et dimanche, deux bateaux avec 28 passagers à leur bord, dont deux enfants âgés de 4 et 18 mois, sont arrivés dans la région d’Alicante. Mercredi, un troisième avec 13 hommes a été secouru au large d'Altea et un autre jeudi avec 14 personnes a été secouru à 50 miles nautiques (80 kilomètres) de la côte.
Cette route longue d’environ 300 kilomètres est régulièrement empruntée par les migrants d'Afrique du Nord mais aussi d'Afrique subsaharienne et du Moyen-Orient. Ces derniers quittent le littoral algérien pour se rendre sur les côtes andalouses et valenciennes, et de plus en plus, dans l’archipel des Baléares.
Les routes maritimes reliant l'Algérie à l'Espagne. Crédit : Caminando Fronteras
Pour atteindre l'Espagne, porte d'entrée vers l'Europe, nombreux sont ceux qui font appel à des réseaux de passeurs. En février 2023, six personnes soupçonnées d'appartenir à un réseau ont été arrêtées à Orihuela, dans la province d’Alicante, et à Tudela, dans le nord du pays. Ces personnes sont accusées d’avoir organisé des traversées en mer d’un montant de 5 000 euros par personne à bord de petits bateaux en fibres de verre, caractéristiques de cette route.
Selon la presse espagnole, l'organisation pouvait planifier "plusieurs allers-retours dans la même journée avec le même pilote et le même navire", et "mettre à l'eau jusqu'à trois embarcations en même temps, saturant les services maritimes espagnols".
Au large de ces côtes, les naufrages sont fréquents. En juillet, le corps d'une enfant de huit mois s'est échoué sur une plage andalouse, plus de trois mois après avoir quitté l'Algérie avec ses parents, eux aussi décédés dans la traversée. D’après l’ONG espagnole Caminando Fronteras, 464 exilés sont morts sur la route Algérie-Espagne en 2022.
infomigrants
Un bateau a fait naufrage au large d’Alicante, à environ 50 km des côtes espagnoles, le mercredi 16 août vers 17h30. Quatorze personnes ont pu être secourues jeudi matin avant d’être transférées à Alicante, tandis que deux sont décédées durant la traversée et une troisième est toujours portée disparue.
C'est un bateau de pêche, le Nuevo Joaquina Antonio, qui a secouru douze des quatorze personnes, tandis qu'un hélicoptère et un navire des sauveteurs espagnols ont secouru les deux autres. Les sauveteurs ont confirmé, sur la base des déclarations des survivants, que deux personnes étaient décédées avant que le bateau ne chavire, et qu'une troisième personne disparue était toujours recherchée par un hélicoptère et un patrouilleur des garde-côtes.
Les 17 Algériens avaient pris la mer quelques jours plus tôt à Tipaza, ville côtière située à 70 km à l’ouest d’Alger. Parmi les 14 rescapés, les sauveteurs ont dénombré 11 hommes ainsi qu’une femme accompagnée de sa fille de sept ans et de son fils de deux mois. Après le naufrage, les rescapés ont raconté être parvenus à couper un bidon d'essence pour y mettre le bébé, lui permettant de survivre à ce drame.
La Croix-Rouge espagnole a indiqué à l’agence de presse EFE que tous les naufragés étaient "faibles" mais qu’il n’y avait aucune crainte pour leur vie. La femme secourue et ses deux enfants ont toutefois été conduits à l’hôpital d’Alicante, cette dernière souffrant de brûlures.
Cinq naufrages en moins d’une semaine
Il s'agit du cinquième sauvetage opéré dans la zone par les sauveteurs en mer espagnols depuis samedi dernier. Entre samedi et dimanche, deux bateaux avec 28 passagers à leur bord, dont deux enfants âgés de 4 et 18 mois, sont arrivés dans la région d’Alicante. Mercredi, un troisième avec 13 hommes a été secouru au large d'Altea et un autre jeudi avec 14 personnes a été secouru à 50 miles nautiques (80 kilomètres) de la côte.
Cette route longue d’environ 300 kilomètres est régulièrement empruntée par les migrants d'Afrique du Nord mais aussi d'Afrique subsaharienne et du Moyen-Orient. Ces derniers quittent le littoral algérien pour se rendre sur les côtes andalouses et valenciennes, et de plus en plus, dans l’archipel des Baléares.
Les routes maritimes reliant l'Algérie à l'Espagne. Crédit : Caminando Fronteras
Pour atteindre l'Espagne, porte d'entrée vers l'Europe, nombreux sont ceux qui font appel à des réseaux de passeurs. En février 2023, six personnes soupçonnées d'appartenir à un réseau ont été arrêtées à Orihuela, dans la province d’Alicante, et à Tudela, dans le nord du pays. Ces personnes sont accusées d’avoir organisé des traversées en mer d’un montant de 5 000 euros par personne à bord de petits bateaux en fibres de verre, caractéristiques de cette route.
Selon la presse espagnole, l'organisation pouvait planifier "plusieurs allers-retours dans la même journée avec le même pilote et le même navire", et "mettre à l'eau jusqu'à trois embarcations en même temps, saturant les services maritimes espagnols".
Au large de ces côtes, les naufrages sont fréquents. En juillet, le corps d'une enfant de huit mois s'est échoué sur une plage andalouse, plus de trois mois après avoir quitté l'Algérie avec ses parents, eux aussi décédés dans la traversée. D’après l’ONG espagnole Caminando Fronteras, 464 exilés sont morts sur la route Algérie-Espagne en 2022.
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