AhnifEncore une bagarre entre ouvriers chinois et Algériens
Avant-hier, un incident s’est produit sur un site du chantier, au poste de Boukhaled, zone frontière située au sud est de la commune.
Une bagarre a éclaté entre un ouvrier chinois et un travailleur algérien, selon des informations recueillies sur les lieux.
Une rixe opposant des Algériens à des Chinois a été évitée de justesse.
Tôt le matin, les ouvriers de toutes les localités avoisinantes (Taourirte, Adjiba, Tazmalt,…) se sont donné rendez-vous en face de la base vie des Chinois, et ont occupé le vieux port pour empêcher tout mouvement de circulation venant de la base.
La redondance de ce genre de circonstances a fini par empoisonner le climat général du travail. Tout le chantier est à l’arrêt selon les travailleurs rencontrés sur les lieux.
Les ouvriers algériens que nous avons rencontrés, sont unanimes à dénoncer le comportement de mépris qu’ils endurent quotidiennement. Revenant sur la dernière crise, il font remarquer le non respect par des Chinois des engagements qu’ils auraient souscris lors de la dernière rencontre où s’étaient impliqués quelques responsables locaux. Parmi ces responsables ils jugent que l’inspecteur de travail associé à la rencontre, était le partenaire privilégié dans ce cas de circonstance pour un arbitrage amiable et-où les règles régissant les relations de travail doivent être rappelées. Après le sit-in observé devant la base-vie, les ouvriers ont fini par mandater cinq de leur collègues afin d’engager les discussions avec les responsables chinois.
Parmi leurs exigences on peut citer la réintégration du chauffeur agressé, la cessation de tout mépris de violence sur chantier, l’établissement d’un meilleur pointage des ouvriers, car les erreurs de pointage génèrent des conflits suite à des manques à percevoir sur salaire. Ils refusent que des ouvriers soient refoulés une fois sur le chantier pour cause de non prévision de tâches à leur confier et à la fin du mois leur journée sera réduite du salaire.
Quant à l’issue de cette crise, les travailleurs souhaitent une entente mais qui veillera à assurer un meilleur équilibre d’intérêt afin d’arriver à une solution convenable et durable.

Avant-hier, un incident s’est produit sur un site du chantier, au poste de Boukhaled, zone frontière située au sud est de la commune.
Une bagarre a éclaté entre un ouvrier chinois et un travailleur algérien, selon des informations recueillies sur les lieux.
Une rixe opposant des Algériens à des Chinois a été évitée de justesse.
Tôt le matin, les ouvriers de toutes les localités avoisinantes (Taourirte, Adjiba, Tazmalt,…) se sont donné rendez-vous en face de la base vie des Chinois, et ont occupé le vieux port pour empêcher tout mouvement de circulation venant de la base.
La redondance de ce genre de circonstances a fini par empoisonner le climat général du travail. Tout le chantier est à l’arrêt selon les travailleurs rencontrés sur les lieux.
Les ouvriers algériens que nous avons rencontrés, sont unanimes à dénoncer le comportement de mépris qu’ils endurent quotidiennement. Revenant sur la dernière crise, il font remarquer le non respect par des Chinois des engagements qu’ils auraient souscris lors de la dernière rencontre où s’étaient impliqués quelques responsables locaux. Parmi ces responsables ils jugent que l’inspecteur de travail associé à la rencontre, était le partenaire privilégié dans ce cas de circonstance pour un arbitrage amiable et-où les règles régissant les relations de travail doivent être rappelées. Après le sit-in observé devant la base-vie, les ouvriers ont fini par mandater cinq de leur collègues afin d’engager les discussions avec les responsables chinois.
Parmi leurs exigences on peut citer la réintégration du chauffeur agressé, la cessation de tout mépris de violence sur chantier, l’établissement d’un meilleur pointage des ouvriers, car les erreurs de pointage génèrent des conflits suite à des manques à percevoir sur salaire. Ils refusent que des ouvriers soient refoulés une fois sur le chantier pour cause de non prévision de tâches à leur confier et à la fin du mois leur journée sera réduite du salaire.
Quant à l’issue de cette crise, les travailleurs souhaitent une entente mais qui veillera à assurer un meilleur équilibre d’intérêt afin d’arriver à une solution convenable et durable.
M. Meghras
La depeche de Kabylie
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